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par le Dr Raymond Vergès

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Mobilisons-nous pour Sakineh Mohammadi Ashtiani, menacée de mort par lapidation !

samedi 28 août 2010

À l’occasion de la mobilisation internationale "100 villes pour Sakineh", la Ligue des droits de l’Homme de Saint-Denis de La Réunion soutient l’appel lancé par le CEVIF (Collectif d’associations pour l’élimination des violences intrafamiliales) et le Mouvement Ni Putes, Ni soumises à se rassembler samedi 28 août 2010 à 17 heures sur la dalle des droits de l’Homme devant le Théâtre de Champ Fleuri à Saint-Denis.

Le 17 août dernier, par la voix de son président national, la Ligue des droits de l’Homme a demandé aux autorités iraniennes d’abandonner toutes sanctions à l’encontre de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Elle a rappelé que quelles que soient les raisons qui sont mises en avant pour justifier une telle sentence, il est révoltant qu’une femme soit condamnée à mort, qui plus est par lapidation, pour des faits qui tiennent de la libre disposition de son corps.
Depuis plus d’un siècle, la Ligue des droits de l’Homme se bat pour que la dignité de l’humanité soit respectée, pour que chacun de ses membres soit regardé comme essentiel au devenir de tous.
C’est pourquoi, le sort de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani nous importe comme nous importe le sort des condamnés à mort aux États-Unis, en Arabie Saoudite ou en Chine.
Aucune faute, si tant est en l’espèce qu’il en existe une, pas plus qu’aucune prescription religieuse, ne peuvent justifier qu’un être humain soit privé de sa vie.
Le recours au moyen barbare qu’est la lapidation ne fait qu’ajouter à l’inacceptable. Nul n’est à l’abri d’avoir à rendre compte de ses actes, surtout lorsque, agissant au nom d’un État, on méprise aussi ouvertement les droits les plus élémentaires.
Le peuple d’Iran a inscrit sa marque depuis des millénaires dans la vie de l’humanité. Ce serait faire injure à son histoire et à son avenir que de commettre un tel crime.

Le bureau de la section de Saint-Denis de la Ligue des droits de l’Homme


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