Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > Culture > Culture et identité

Les Natty Dread reviennent avec un nouvel album

“Kingston Réunion”

jeudi 5 août 2010, par Sophie Périabe


Les Natty Dread ont présenté hier leur nouvel album, “Kingston Réunion”. Ce 6ème opus, réalisé entièrement en Jamaïque, reste fidèle aux idées du groupe, mais apporte son lot de nouveautés.


C’est lors d’un festival de reggae à Mayotte en 2006 que les Natty Dread rencontrent Stephen Stewart et Clayton Samuel Jr, deux ingénieurs du son jamaïcains. « Il y avait un bon feeling dès le départ et l’envie des deux côtés de travailler ensemble », raconte Jean-Marie Imira, auteur-compositeur du groupe Natty Dread.

En 2008, les Natty Dread décident d’aller enregistrer leur nouvel album en Jamaïque. Mais le parcours a été semé d’embûches. « Entre les difficultés financières, administratives, etc., le projet a été très difficile à monter. Mais l’état d’esprit était là. Nou voulé alé jusqu’au bout. Quel groupe de reggae y rêve pas d’enregistrer un album en Jamaïque ? ».

Grâce à différentes aides et subventions, 4 membres du groupe font donc le déplacement en Jamaïque durant 18 jours pour travailler avec Stephen Stewart et Clayton Samuel Jr au studio “Harry J”, « studio où a enregistré Bob Marley », souligne Priscilla Imira.

Les plus grands musiciens jamaïcains ont travaillé sur cet album, notamment SLy Dunbar, batteur qui a travaillé avec Serge Gainsbourg, ou encore Sticky Thomson, percussionniste de Ziggy Marley, etc. L’ambiance était vraiment chaleureuse. « Il n’y avait pas que des échanges musicaux, il y avait aussi de l’amitié ».

Et le résultat donne un album de 10 titres « 100% fidèle à Natty Dread ; nous, nous avons rajouté le piment, l’épice jamaïcain », précise Clayton Samuel Jr.
Les nouveautés sur ce nouvel album sont donc l’arrangement jamaïcain, mais également des textes en français, « car notre message lé universel, pour que tout le monde y comprend », insiste Priscilla Imira. Pour Madame Natty Dread, qui n’était pas du voyage, elle se retrouve dans cet album. « Il y a la touche de la Jamaïque, mais l’esprit Natty Dread lé toujours là. C’est ce que nou attendait ».
Fier et fort de cette expérience, le groupe Natty Dread entame sa campagne de promotion dans notre île avant celle en France prochainement. Suivra sans aucun doute une série de concerts, pour le plus grand bonheur des fans.

 Sophie Périabe 


Un message, un commentaire ?

signaler contenu


Facebook Twitter Linkedin Google plus