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« Une conscience droite »

Aimé Césaire

mercredi 7 décembre 2011, par Jean Fabrice Nativel


On en sait un peu plus sur la vie d’Aimé Césaire après la projection d’“Aimé Césaire, un nègre fondamental” de Laurent Chevalier et Laurent Hasse lundi soir au Ciné Plaza à Saint-Denis, salle d’accueil du 2ème Festival du film documentaire “Les Révoltés de l’Histoire”.


Aimé Césaire : « une conscience droite » qui « vit en conformité avec ses principes » ! Mais aussi un « marxiste » (…) « communisant ». C’est celui qui, avec des dallons, a donné vie à la négritude, une réaction envers ceux qui méprisent la personne noire. C’est sa façon « de dire qu’il n’accepte pas le colonialisme ».

Aimé Césaire : « un homme juste » qui « a élevé le niveau de conscience de son peuple » ! Boycotté par la radio et la télé pendant une période et peu ou tardivement entendu par la France. Maire de la ville de Fort-de-France (Martinique), son équipe l’a développée par notamment des actions sanitaires et culturelles.

Aimé Césaire : un homme au service de l’intérêt général qui était à l’écoute des plus nécessiteux. Il arrive en politique par hasard, démissionne du PCF (Parti communiste français) et crée le Parti progressiste martiniquais (PPM). Il est lié à Pierre Aliker, 1er adjoint et chirurgien qui a toujours bon pied bon œil.

Derrière ce poète et homme politique martiniquais, il y a avant tout « un penseur universel ». Un grand homme.

Jean-Fabrice Nativel

• L’entrée est gratuite et sur réservation au 0262-90-17-31

Mercredi 7 décembre à 19h00

• Nelson Mandela : “Au nom de la liberté” de Joël Calmette

Par le combat exemplaire qu’il a mené contre l’Apartheid, Nelson Mandela s’illustre déjà comme une figure mythique de l’Humanité tout entière. Ce faisant, sa vie personnelle, marquée par une longue détention et parsemée de drames familiaux, contraste avec son œuvre politique éblouissante. L’itinéraire de ce combattant de la liberté hors du commun au cœur d’un pays mystérieux et méconnu : l’Afrique du Sud.

Jeudi 8 décembre à 19h00

• “Patrice Lumumba, une tragédie africaine : Une mort de style coloniale” de Thomas Giefer

Le 17 janvier 1961, l’ex-Premier ministre de la République démocratique du Congo, Patrice Lumumba, était assassiné par des mercenaires sécessionnistes du Katanga soutenus par l’ancienne puissance coloniale belge. Malgré sa brève carrière politique, l’homme du discours du 30 juin 1960 n’en reste pas moins considéré comme le héros de l’indépendance et le chantre de l’unité congolaise. Un portrait clair-obscur de ce partisan inflexible, et pourtant exemplaire, du « non-alignement » au plus sombre de la Guerre froide.

Vendredi 9 décembre à 19h00

• Soirée de clôture : “Elie ou les forges de la liberté” de William Cally, Kapali

Le 8 novembre 1811, une insurrection d’esclaves éclate dans la petite bourgade de Saint-Leu de l’Ile Bourbon. Ecrasée aussitôt dans le sang par la milice locale, elle fit de surcroît l’objet d’une féroce répression judiciaire. Les mécanismes et les enjeux de cette révolte insolite enfin mis au grand jour dans un film documentaire en forme d’hommage vibrant à ces résistants de « l’institution particulière ».


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