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Des plantations d’arbres ont changé le climat

La politique de Paul Vergès citée en exemple, avec ses plantations d’arbres et ses pistes cyclables

mardi 29 septembre 2015, par Correspondant Témoignages


Ce lundi 28 septembre dans l’après-midi, plusieurs dizaines de responsables et autres militants du Parti Communiste Réunionnais de diverses Sections se sont retrouvés au parc boisé Laurent Vergès du Port, en face de la cascade, pour saluer l’œuvre accomplie par Paul Vergès durant plusieurs décennies en tant qu’élu pour lutter contre le réchauffement climatique. Et bien des exemples concrets ont été cités à ce sujet.


La végétalisation du Port, à partir des années 70, a été l’œuvre de toute une population, rappelle Ary Yée Chong Tchi Kan. (photo A.D.)

Cette rencontre, animée par Ary Yée-Chong-Tchi-Kan, co-secrétaire général du PCR, a été organisée la veille de la désignation de ‘’l’arbre de l’année 2015’’, où le pied de banian du rond-point de la Glacière au Port, planté dans le cadre de la politique paysagère menée par l’ancien maire, fait partie des favoris.
Mais cette initiative a aussi été prise à deux mois de la conférence mondiale des Nations Unies à Paris sur les mesures à prendre face aux causes du réchauffement climatique, afin d’annoncer que des actions seront organisées par le PCR à ce sujet. Notamment pour rappeler les actions menées par Paul Vergès et les solutions qu’il a préconisées au niveau de La Réunion et du monde entier.

‘’Le Port ville verte’’ : ce fut le grand défi de Paul Vergès et des Portois, explique Jean-Yves Langenier. (photo A.D.)

Baisse de la température de 2 degrés

Parmi ces actions menées par l’ancien maire du Port et président de la Région Réunion, ont été citées par plusieurs co-acteurs — comme Raymond Lauret et Jean-Yves Langenier — les plantations de plus d’un million d’arbres dans la cité maritime et le long de la route des Tamarins. Ces arbres ont notamment eu pour effet de baisser la température de 2 degrés au Port et de transformer cette ancienne « ville de galets et de bidonvilles » en une « ville verte » et au top niveau en termes de logements sociaux, avec un taux record au niveau international de 37 mètres carrés d’espace vert et planté par habitant hors-forêt.
Plusieurs personnes sont intervenues pour exprimer les multiples avantages de cette œuvre exemplaire accomplie par Paul Vergès en termes de plantations d’arbres à La Réunion. Et toujours au sujet de la lutte contre les causes du réchauffement climatique, a été citée également la politique menée par Paul Vergès pour les déplacements à vélo au Port, avec de nombreuses pistes cyclables en ville et autour de la ville, le circuit vélo pédagogique à l’entrée du stade Lambrakis ainsi que le lancement de la voie vélo régionale avant 2010 dans plusieurs régions du pays.

Sur la Plaine des Galets, il y a près de 40 ans, des enfants plantaient le Port d’aujourd’hui… (Photo A.D.)

Bientôt la COP21

Voilà quelques pistes de réflexions — parmi bien d’autres — à mettre en œuvre à la COP 21 de Paris du 30 novembre au 11 décembre, en suivant l’exemple de la politique menée pendant des décennies par Paul Vergès. Sinon ce serait un échec qui conduirait à une catastrophe, selon le président de la République.


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Messages

  • L’exemple de la transformation du grand désert de galet de la commune du port en grand espace urbain verdoyant est assurément un exemple à montrer au monde entier car il permet de prendre conscience qu’il est possible de reverdir la planète là où elle a perdu sa couverture végétale et que l’on pourra peut être sauver la terre si on lui donne la possibilité d’absorber les gaz à effet de serre existant déjà et ceux qui seront encore émis pendant la période de transition énergétique

    En effet , comme la population humaine et animale de la terre augmente de plus en plus , il faudrait que sa couverture végétale capable d’absorber les gaz à effet de serre et notamment le CO2 augmente également en proportion .
    Or on se rend compte que c’est l’inverse qui se produit , tandis que le le nombre d’être humains mais aussi d’animaux domestiques nécessaires à leurs besoins alimentaires augmentent et produisent chaque année de plus en plus de gaz à effet de serre, les espaces forestiers de la terre diminuent chaque année un peu plus , partout dans le monde, mais surtout dans la zone intertropicale où se concentre la plus grande quantité de gaz à effet de serre puisque c’est dans cette zone que l’atmosphère est plus épaisse.

    Tous les ans , des dizaines de milliers d’hectares de forêt équatoriale disparaissent au Brésil , en Afrique , en Indonésie que ce soit dans le cadre de l’exploitation du bois pour les besoins industriels , (le bâtiment , ameublement , papier) ou pour dégager de la surface pour la plantation de plantes agricoles dont la capacité d’absorber des gaz à effet de serre est beaucoup moins importante que celle des grands arbres . Et la réduction progressive de la capacité de la planète d’absorber les gaz à effet de serre par sa couverture végétale devient aussi dramatique que la fonte des glaciers polaires ou continentaux .

    Les deux phénomènes se conjuguent pour augmenter le réchauffement climatique. Tandis que les glaces des pôles fondent , les forets reculent et les surfaces désertiques qui accumulent plus facilement la chaleur du soleil que ce soit sur les pôles ou dans les zones intertropicales augmentent un peu plus chaque année . Si les photos satellites peuvent nous montrer la réduction de la banquise polaire et des grands glaciers , on peut voir également les effets du déboisement en Amazonie , et au centre de l’Afrique , ainsi que la progression du désert dans la zone du Sahel, ou en Namibie ou encore dans le grand désert de Gobi.

    L’extension des zones désertiques est aussi grave si non plus grave que la fonte des glaces , et ceux qui luttent contre le réchauffement climatique doivent agir pour arrêter les deux phénomènes.

    Certes la réduction de l’émission des gaz à effet de serre par l’activité humaine est primordiale , mais il ne faut pas oublier le deuxième front de ce combat, celui de l’absorption de ces gaz à effets de serre par les plantes .
    Ce deuxième front de la guerre contre le réchauffement climatique est titanesque , car près de la moitié des surfaces terrestres de la planète sont devenues quasiment désertique, mais il est à la portée des hommes et de leur technologie actuelle . Pour le maîtriser il faudrait arrêter les déforestation sauvages qui consistent à couper des arbres qui ont pris des dizaines d’années pour arriver à leur taille adulte sans les remplacer , et engager des grands travaux de reforestation des déserts partout où c’est possible . il faudrait également que dans les pays tempérés les surfaces forestières soient non seulement préservées mais augmentées . A cet effet , une partie des surfaces actuellement consacrées aux exploitations agricoles devraient être réaffectées à la forêt et protégée .

    Par ailleurs ,comme le réchauffement climatique crée chaque année des conditions plus favorables aux incendies de forêt , il faudrait augmenter les moyens nécessaires pour prévenir et lutter contre ces incendies. Sur ce point précis il faudrait également une plus grande coopération internationale . Quand un grand incendie se développe dans une région du monde tous les pays de la terre devrait se mobiliser pour aller lutter contre l’incendie , car les conséquences des grands incendies de forêt dépassent les frontières nationales et influent sur le climat de l’ensemble de la planète .

    Il est probable que les grands incendies qui ont ravagés récemment les Etats Unis et l’Australie , auraient peut être été maitrisés plus facilement si les autres grands pays de la planète qui ont des moyens pour lutter contre les incendies avaient apporté leur collaboration .

    Cette collaboration qui pourrait exister pour arrêter les incendies de forêt pourrait se mettre en place également pour les reforestation des espaces déboisés ou désertiques de la planète .

    Espérons que les travaux de la COP 21 qui se dérouleront bientôt à Paris puissent déboucher sur des solutions non seulement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ,mais également pour reconstruire la couverture végétale de la terre .


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