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par le Dr Raymond Vergès

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Le Pape François fustige les dirigeants du monde

Le souverain pontife dénonce le système économique mondial

lundi 23 septembre 2013


Dans un discours, le Pape François a dénoncé le « système économique qui a en son centre une idole qui s’appelle l’argent » lors de sa visite en Sardaigne. Il a pointé du doigt le manque de travail qui est une « conséquence d’un choix mondial » et d’un système économique dans lequel « c’est l’argent qui commande ».


Devant plusieurs milliers de personnes, le Pape a indiqué que « sans travail, (il n’y a) pas de dignité ». Il a mentionné les « jeunes sans emploi, les personnes en situation précaire, les entrepreneurs et les commerçants qui peinent à aller de l’avant » et vivent dans la « souffrance ». Face à cette souffrance qui « finit par cacher l’espérance » , le Pape en a appelé au « courage » des plus démunis.

Un système injuste et sans principes

La crise de la dette souveraine en Italie, où 50% des jeunes sont sans emploi, ne serait-ce qu’à Cagliari, a ému le Pape. « Il ne s’agit pas d’un problème propre à l’Italie ou à l’Europe », a-t-il déclaré. « C’est la conséquence d’un choix mondial, d’un système économique qui provoque cette tragédie, un système au centre duquel se trouve une idole appelée argent », a-t-il lancé.

Le Pape François a ajouté : « Nous ne voulons pas de ce système économique mondialisé qui nous fait tant de mal. Hommes et femmes doivent être au centre (du système économique) comme Dieu le veut, et non pas l’argent ». Il a expliqué que le « système économique dont le cœur est une idole qui s’appelle argent » est un « système injuste, sans principes éthiques, où c’est l’argent qui commande. Or, Dieu veut que les hommes et les femmes soient au centre du monde avec leur travail ».

Le Saint-Père a achevé son allocution en appelant « à la prière et en demandant à Dieu de donner du travail à chacun et de lui apprendre à lutter pour ce travail », a indiqué Radio-Vatican.

Lors de son discours, le Pape a évoqué son passé : « C’est une situation que je connais bien, par mon expérience en Argentine ».

Ce dernier a enfin expliqué qu’il « a beaucoup souffert lors de la terrible crise des années 30. Ils ont tout perdu ! On ne trouvait pas de travail ! Et j’ai entendu parler de cela pendant mon enfance à la maison ».

Céline Tabou


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