Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > International > Nouvelles d’Afrique

Zambie : 38 millions de dollars pour aider la croissance à résister aux changements climatiques

Fonds d’investissement climatique

samedi 26 octobre 2013


Grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), la Zambie a obtenu une aide financière de 38 millions de dollars EU de la part du Programme pilote de protection contre les chocs climatiques (PPCR) du Fonds d’investissement climatique (FIC), afin d’entreprendre le Projet de renforcement de la résilience au changement climatique dans le sous-bassin de Kafue.


L’objectif du programme soutenu par la Fonds d’investissement climatique aura deux composantes : le renforcement des capacités de 800 000 personnes des communautés rurales qui dépendent de l’agriculture pluviale et des ressources naturelles, afin de faire face plus efficacement aux conséquences du changement climatique, inondations et sécheresses notamment ; et le renforcement de la résilience au changement climatique des routes rurales, qui lient les producteurs agricoles aux marchés et au Parc national de Kafue.

« Cette approbation envoie un signal fort, non seulement à la Zambie, mais également à toute l’Afrique, qui indique que les pays peuvent espérer des sociétés résilientes si des ressources suffisantes et des approches adéquates sont fournies et prises en charge. Maintenant que les cinq projets du portefeuille de la BAD au titre du PPCR ont été approuvés, nous allons concentrer nos efforts sur l’action concrète sur le terrain, en travaillant avec les communautés affectées par le changement climatique, pour aider à leur assurer un avenir durable », a déclaré Mafalda Duarte, coordonnatrice du FIC pour la BAD. « Toutefois, cette approbation n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan au regard des besoins d’adaptation de l’Afrique. Et nous ne pouvons qu’espérer qu’une attention accrue leur soit accordée pour permettre de continuer à appuyer les efforts d’adaptation dans les pays couverts par le PPCR et, surtout, soutenir d’autres pays africains, en recourant aux différents instruments de financement disponibles »

Les objectifs du projet


- les projets d’infrastructures au niveau communautaire comme à petite échelle, tels que les structures communautaires de contrôle et de dérivation des crues, les projets d’irrigation de petite taille, les réservoirs d’eau et les petits barrages, le désensablement et le repeuplement des étangs, l’amélioration des puits et forages, les plantations forestières et les domaines communautaires regorgeant de faune et de gibier ;

- les systèmes d’appui au niveau des exploitations, tels que la formation des agriculteurs à l’agriculture écologique, la gestion du régime hydrique du sol et de la fertilité, la fourniture d’intrants tels que les variétés de semences résistantes à la sécheresse et aux inondations pour la diversification des cultures, les semis d’arbres fruitiers pour les vergers, l’élevage et la pêche pour la diversification des systèmes agricoles, le contrôle de l’érosion, de meilleurs prés et pâturages, ainsi que des investissements à valeur ajoutée ;

- la construction et la réhabilitation de routes résistant au changement climatique, s’étendant sur 27,52 km de Kalomo à Dundumwezi (75,25 km) et d’Itezhi-Tezhi à Namwala (52 km) pour mieux affronter les inondations.

La méthode


Le projet entend appuyer le Programme pilot de protection contre les chocs climatiques (PPCR) du pays, en aidant à stimuler une croissance économique durable, à réduire la pauvreté et à renforcer la sécurité alimentaire. L’approche adoptée consiste à faire participer les groupes d’agriculteurs et des communautés locales à la planification des risques climatiques, à la mise en œuvre et l’évaluation des interventions du projet, afin de renforcer les capacités et d’améliorer l’adoption des nouvelles technologies et des pratiques qui réduisent la vulnérabilité au changement climatique. Les actions aux niveaux agricole et communautaire seront guidées, sur le plan technique, par deux sources : l’administration à l’échelle des provinces, et les ONG locales. Le projet est conçu pour s’achever en cinq ans. Avec l’approbation confirmée du PPCR, le projet sera présenté sous peu au Conseil d’administration de la BAD, pour approbation finale.

Washington DC, 18 octobre 2013/African Press Organization (APO)


Voir en ligne : http://appablog.wordpress.com/2013/...


Un message, un commentaire ?

signaler contenu


Facebook Twitter Linkedin Google plus