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par le Dr Raymond Vergès

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La conférence est finie. L’heure est au bilan

mercredi 14 novembre 2012, par J.B.

C’est aujourd’hui que "la Conférence économique et son volet social" va rendre publique la synthèse de « ses travaux ». Ensuite, une réunion définitive sera organisée à Paris, en présence du Premier ministre pour entendre 6 ou 7 propositions qui seront retenues pour l’ensemble de l’Outre-mer. On ne sait pas qui a fourgué au gouvernement l’idée d’une méthode aussi sélective, mais, le moins qu’on puisse dire, le résultat est un véritable fiasco.

Tout d’abord, le Conseil Economique et Social régional s’est désolidarisé de l’organisation de cette initiative. Pour une conférence qui devait parler de l’économie et du social, l’absence des acteurs économiques et sociaux de cette institution est un véritable camouflet pour les organisateurs.

Ensuite, la rencontre des 29 et 30 octobre s’est déroulée à huis clos, avec des participants triés sur le volet. Par exemple, les associations de chômeurs n’ont pas été conviées. Pourquoi fallait-il autant de précautions absurdes ? Et, qui est le génie qui a eu cette idée lumineuse ?

Paul Vergès le seul parlementaire présent, en a profité pour donner son point de vue sur les éléments clés de la crise. Il a souligné l’importance de traiter définitivement le problème de la surrémunération et d’en finir avec l’apartheid social. Les autres parlementaires (10 sur 11) ne sont pas venus alors qu’ils touchent régulièrement leurs indemnités. Ils n’apportent aucune contribution à la recherche de solutions.

Les syndicats étaient officiellement conviés. Après un discours préliminaire, à l’ouverture de la séance, l’intersyndicale a continué à participer. Par contre, ce matin, les travailleurs descendent dans la rue pour dire tout le bien qu’ils pensent de cette opération qui manque cruellement de crédibilité.
Enfin, le coup de grâce est venu de Lurel, lui-même. En visite, à La Réunion durant 3 jours pleins, il n’a fait aucune allusion aux débats. Ce qui montre le peu de considération qu’il éprouve devant la gravité de la situation.

J.B.




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