Monoxyde de carbone : des détecteurs peu fiables ?
Destination Santé
lundi 17 mars 2014
Dans son dernier avis, la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) alerte « sur la fiabilité trop souvent insuffisante des détecteurs autonomes avertisseurs de monoxyde de carbone (DAACO) ». Invisible, inodore, non irritant mais dangereux…
Avec une centaine de décès chaque année en France, le monoxyde de carbone (CO) est la première cause de mortalité accidentelle par intoxication. Sa propagation résulte du mauvais fonctionnement d’un appareil à combustion utilisant du bois, du charbon, du gaz, de l’essence ou encore du fioul. Récemment apparus sur le marché, les DAACO sont censés émettre une alarme sonore lorsqu’ils détectent un niveau dangereux de CO émanant d’une cheminée à foyer ouvert, d’un poêle à bois, de certaines chaudières…
La CSC a testé 11 détecteurs. Résultats, 4 n’apportent aucune sécurité réelle aux utilisateurs, les alarmes se déclenchant parfois de façon aléatoire. Elle demande donc aux pouvoirs publics « d’intensifier leurs contrôles et de veiller au retrait des appareils dangereux qui peuvent malgré tout être porteurs du marquage CE. En effet, celui-ci ne garantit pas l’aptitude de ces appareils à détecter la présence de CO. »
Agence Destination Santé