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par le Dr Raymond Vergès

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Sclérose en plaques, le sport c’est la vie !

Destination santé

jeudi 12 juillet 2012


Une activité physique bien adaptée, c’est un bon moyen d’améliorer l’existence des victimes de la sclérose en plaques (SEP). Exemples à l’appui, le Dr Claire Aymard, chef du service de médecine physique et de réadaptation à la Fondation hospitalière Sainte-Marie de Paris, nous le confirme.


La SEP est une maladie auto-immune du système nerveux central. Evoluant par “poussées”, elle affecte le cerveau et la moelle épinière, entraînant la destruction de la gaine de myéline qui entoure et isole les nerfs. Plus ou moins sévères, les symptômes en sont très invalidants. Le trait dominant, c’est une fatigue omniprésente. Celle-ci « est présente dans 90% des cas. Lorsqu’elle est associée à une diminution de la mobilité, elle aggrave la désadaptation à l’effort », explique Claire Aymard.

« Les malades sont alors confrontés au cercle vicieux (qui associe) “fatigabilité-immobilité-déconditionnement à l’effort” ». Seule une prise en charge fondée sur le maintien d’une activité physique adaptée permet de briser cet engrenage. « Il en résulte une amélioration de la force musculaire, et un recul de la fatigue chez ces patients ». A la Fondation Sainte-Marie, les séances de rééducation sont organisées sur une base individuelle. Et chacune se prolonge en moyenne 45 minutes. Chaque patient est accompagné par un éducateur spécialisé, qui « veille aux bons gestes » et lui enseigne comment gérer « son effort et sa récupération » à l’issue de l’entrainement. Après quelques semaines, le malade peut le plus souvent mener sa rééducation en parfaite autonomie.

©Agence de Presse Destination Santé-2012


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