Un claquage, ça déchire !
samedi 12 juin 2010
La déchirure musculaire — appelée aussi claquage — est une blessure fréquente. Elle guette aussi bien le sportif du dimanche que le pratiquant assidu. Elle survient généralement au cours d’un effort violent, précédé d’un échauffement insuffisant. Le traitement ? Du repos et encore du repos. Les sportifs qui l’ont vécue comparent la douleur ressentie à un coup de poignard ! C’est dire si elle est intense et brutale. Elle correspond en fait à la rupture (ou à la déchirure donc) d’un certain nombre de fibres à l’intérieur d’un muscle. Les plus fréquemment atteints sont les quadriceps (des muscles situés sur la face avant de la cuisse), les ischio-jambiers (sur leur face postérieure) et les muscles du mollet.
La prise en charge immédiate passe par l’application de glace ou d’un enveloppement froid. Ce traitement va provoquer une contraction des vaisseaux sanguins, limitant les écoulements internes de sang qui accompagnent la blessure. Pour éviter les brûlures cutanées, glissez toutefois un linge entre la peau et la glace. Vous pouvez également compresser la blessure à l’aide d’un bandage. Puis consultez un médecin. Après avoir vérifié l’étendue de la blessure, il vous prescrira… du repos. Vous devrez l’observer pendant plusieurs jours à… plusieurs semaines, selon la gravité de la déchirure. Quant à votre reprise d’activité, elle devra se faire en douceur, progressivement.
Le principal conseil pour prévenir ce type d’accident, c’est naturellement de ne pas présumer de ses forces. Autrement dit, d’adapter sa pratique à sa condition physique du moment. Important, échauffez-vous avec soin.