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par le Dr Raymond Vergès

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Le bureau des droits de l’homme de l’ONU met en garde Boko Haram sur l’enlèvement des lycéennes nigérianes

#Bring back our girls

mardi 6 mai 2014


Le bureau du Haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme (OHCHR) a mis en garde mardi le groupe militant nigérian, Boko Haram, qui a revendiqué la responsabilité de l’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria, sur son plan consistant à les vendre « dans le marché et les donner en mariage ».


Un communiqué du bureau basé à Genève a souligné : « Nous sommes profondément préoccupés à propos des déclarations outrageuses faites dans une vidéo supposée faite hier (lundi) par le leader de Boko Haram au Nigeria ».

Le porte-parole de l’OHCHR, Rupert Colville, a déclaré : « Nous mettons en garde les auteurs qu’il y a une interdiction absolue contre l’esclavage et l’esclavage sexuel dans les lois internationales », tout en ajoutant : « Cela peut, dans certaines circonstances, constituer des crimes contre l’humanité ».

Il a également averti qu’il n’y a pas de prescription pour de tels crimes graves, comprenant l’esclavage et l’esclavage sexuel, indiquant que « tout responsable pourrait être arrêté et jugé à tout moment dans le futur ».

La commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme, Navi Pillay, a condamné l’enlèvement des filles âgées entre 15 et 18 ans sous la menace de fusils le 14 avril dernier, après que les insurgés de Boko Haram ont pris d’assaut un lycée dans la ville de Chibok.

Au cours d’une visite au Nigeria en début d’année, Mme Pillay avait déclaré que Boko Haram avait « grandi de façon plus monstrueuse » dans ses actions.


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