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par le Dr Raymond Vergès

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Comment rassembler les forces vives en écartant les syndicats ?

Point de vue

mardi 28 février 2012


Suite à la parution du “Point de vue” de M. Diogo dans notre édition du 22 février, la CGTR, sous la signature de Ivan Hoareau, a tenu à faire part de la réponse suivante.


« M. H. Diogo, votre long article paru dans “Témoignages” du mercredi 22 février 2012 pour descendre en flèche les syndicats, les dirigeants syndicaux et le syndicalisme n’est pas digne des valeurs que vous dites portées.
Le syndicalisme dites-vous est déserté. Au-delà de la non (et im) pertinence d’une telle assertion, il est pour le moins curieux d’écrire cela quand la crise de la représentation touche toutes les structures, qu’elles soient politiques, associatives ou syndicales (et moins le syndicat que le politique d’ailleurs).
Ainsi, tous les dirigeants syndicaux marcheraient pour leurs propres intérêts. Et "un lendemain meilleur" se fera sans les syndicats et avec les associations et ONG.
Les travailleurs savent aujourd’hui que des intellectuels comme vous renvoient la prise en charge de leurs luttes aux associations et ONG. Il est vrai qu’ainsi est évacuée la contradiction capital/travail. C’est peut-être ce qui vous motive principalement.
Pour cela, vos insultes envers les dirigeants syndicaux, les syndicats et les syndiqués ne sont que la bave du crapaud.
Comment rassembler les forces vives en écartant les syndicats ?

Vous avez attaqué, je réponds et en resterai là. Bien de choses plus importantes sont à faire.
Et je ne compte pas me lancer dans des échanges épistolaires avec quelqu’un qui ne représente que lui.
Ne recevez pas mes salutations ».


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