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La CGTR appelle à la mobilisation de la jeunesse

40.000 emplois d’avenir promis aux Réunionnais : la parole donnée doit être respectée

lundi 22 septembre 2014, par Manuel Marchal


Suite à l’annonce de la création de 40.000 emplois d’avenir à La Réunion par François Hollande, des jeunes ont pris des initiatives dans plusieurs quartiers pour faire respecter la promesse. Contactée par des jeunes, la CGTR appelle à la mobilisation pour l’emploi. Sur la base des déclarations du président de la République, tous les jeunes au chômage ont droit à un emploi d’avenir.


Présentation hier de la mobilisation des jeunes pour l’emploi soutenue par la CGTR.

Une quinzaine de jeunes ont participé hier à une conférence de presse avec Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, et Jean-Yves Payet, responsable de la CGTR-Est. Ce dernier explique que depuis plusieurs jours, des jeunes ont pris contact avec la CGTR au sujet les emplois d’avenir.

Tous ont en mémoire les propos tenus par le président de la République lors de sa venue à La Réunion. Le 21 août dernier, François Hollande était à la mairie de Saint-Denis. Il a tout d’abord tenu un discours disant notamment ceci :

Lors de la conférence de presse, le discours de François Hollande aux élus de La Réunion a été projeté.

« Je ne peux pas accepter qu’il puisse y avoir dans une préfecture de France, des crédits destinés à l’emploi des jeunes qui restent inutilisés. A cet égard, même pour les « emplois d’avenir » dans le secteur privé, s’il y a des possibilités qui ne faussent pas la concurrence, pour que nous puissions pleinement utiliser les « emplois d’avenir », je suis prêt également à des dérogations. Mais vous devez d’abord montrer l’exemple, vous les élus, vous les responsables associatifs. Pour que demain il y ait ces 40 000 « emplois d’avenir » qui puisent être créés dans votre région. »

Une confirmation

Quelques minutes plus tard, François Hollande était interviewé par deux journalistes de la télévision. Interrogé sur le nombre d’emplois qui pouvaient être créés en fonction des mesures annoncées, le président de la République a dit que « 40.000 emplois d’avenir » peuvent être ouverts si les collectivités s’en emparent.
Enfin, le discours écrit diffusé par l’Elysée quelques jours après la visite du chef de l’État à La Réunion reprend également cette phrase : « Pour que demain il y ait ces 40 000 « emplois d’avenir » qui puisent être créés dans votre région. »

« Nous ne pouvons ignorer la souffrance des jeunes »

Il n’est pas étonnant que de telles déclarations aient mis le feu aux poudres. A plusieurs reprises, des jeunes ont manifesté pour exiger que la parole donnée et le discours écrit soient respectés.

Jean-Yves Payet appelle donc les jeunes à préparer la mobilisation pour l’emploi. Car François Hollande a déclaré que 40.000 emplois d’avenir sont financés à 90 % par l’État. C’est « insuffisant pour réduire le problème du chômage, mais nous ne pouvons ignorer la souffrance des jeunes. Cette proposition du président de la République doit entrer en application ».

La CGTR constate « qu’à l’heure où les jeunes manifestent, démission des responsables politiques qui ne prennent pas la mesure de l’urgence et de la détresse ». Plus grave encore, certains élus proches de Hollande ne parlent plus que de 20000 emplois, laissant entendre que cela se répartirait sur trois ans. On ne verrait donc pas de progrès.

Comme l’indique ce document officiel de l’Elysée, le président de la République a annoncé 40.000 emplois d’avenir.

Mobiliser pour gagner

« Que tous les jeunes travailleurs de moins de 25 ans se mobilisent pour exiger la mise en place immédiate de ce dispositif. Tous les jeunes de moins de 25 ans au chômage peuvent y prétendre.

Nous appelons les jeunes travailleurs à la mobilisation pour qu’au terme de ce contrat précaire tous les jeunes puissent avoir un travail durable », poursuit Jean-Yves Payet. « La détresse des jeunes travailleurs est telle qu’ils ne peuvent plus attendre ». Le syndicat demande de « faire l’inventaire des entreprises publiques et privées qui doivent embaucher », de « rendre publiques les avancées des travaux ».
Il est clair que « si les jeunes travailleurs ne se mobilisent pas, il n’y aura pas les 40.000 emplois promis ».

Pour ces jeunes, c’est pour la plupart leur premier engagement militant. Ils dénoncent le clientélisme qui prospère grâce à la pénurie d’emplois et ils sont convaincus que seule la lutte fera avancer leur cause. En qu’êtres humains, ils ont besoin d’un emploi.


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Messages

  • Il faut toutes les parties impliquées dans la mise oeuvre des contrats avenir sentent l’urgence de la situation ; le dirigeant syndical a parlé avec raison d’inventaire, oui il faut recensé les besoins é ke nou entenpi la poin contrat avnir dann sek ou demand . Mé si la poin é lo bezoin egzist é lé vérifiab , i fo pi attend ! kré so kontra ! Nou pé fé tou sa dann lo respé de biens et des personnes biensir

    Dann lo sistèm politiko-administratif, i fo shakin i zou son rol, ni plis ni mwin, é sé la koézion sossial ké va gainyé

  • Il faut toutes les parties impliquées dans la mise oeuvre des contrats avenir sentent l’urgence de la situation ; le dirigeant syndical a parlé avec raison d’inventaire, oui il faut recensé les besoins é ke nou entenpi la poin contrat avnir dann sek ou demand . Mé si la poin é lo bezoin egzist é lé vérifiab , i fo pi attend ! kré so kontra ! Nou pé fé tou sa dann lo respé de biens et des personnes biensir

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