
« In moune la tète dolé kabri »
17 mars, parMézami zot i koné dsi la tèr, dann ninporte ékèl péi, néna demoune lo karaktèr lé pa parèye : in pé lé rapide, d’ot lé dousman-dousman, in pé lé (…)
Une étape dans la lutte pour la justice climatique
25 novembre 2024
Lors de la COP29 à Bakou, un grand pas a été franchi pour soutenir les pays les plus touchés par le changement climatique : le Fonds pour les pertes et dommages est désormais prêt à fonctionner pleinement. Ce mécanisme, attendu depuis des années, vise à apporter une aide financière aux nations les plus vulnérables, comme les petits États insulaires, les pays africains et les nations les moins développées. À ce jour, 730 millions de dollars ont été promis pour alimenter le Fonds. Ce montant reste faible face aux pertes subies par les pays en développement, alors que les profits des grandes entreprises polluantes et des multinationales continuent de croître. Les pays riches, moteurs du capitalisme qui aggrave la crise climatique, ont une responsabilité historique de faire bien plus.
Lors de la COP29 à Bakou, une étape cruciale a été franchie pour répondre aux injustices du changement climatique : le Fonds pour les pertes et dommages est désormais pleinement opérationnel. Ce mécanisme vise à aider financièrement les pays les plus vulnérables, notamment les petits États insulaires, les nations africaines et les pays les moins avancés, qui subissent de plein fouet les effets destructeurs des émissions de gaz à effet de serre, générées principalement par les pays riches et leur modèle économique capitaliste.
Le réchauffement climatique, amplifié par des décennies d’industrialisation et de surconsommation dans les pays occidentaux, provoque des sécheresses, des cyclones et des inondations meurtrières, détruisant des vies et des moyens de subsistance dans les régions qui n’en sont pas responsables. Le Fonds pour les pertes et dommages, décidé lors de la COP27 et confirmé lors de la COP28, vise à réparer une partie de cette dette climatique. Il incarne une reconnaissance tardive de la responsabilité des grandes puissances dans cette crise mondiale.
Sous la présidence azerbaïdjanaise de la COP29, plusieurs accords ont été signés pour garantir le fonctionnement du Fonds :
Un Accord de fiducie et un Accord d’hébergement avec la Banque mondiale,
Un Accord de pays hôte avec les Philippines, qui accueilleront le secrétariat du Fonds.
En outre, Ibrahima Cheikh Diong a été nommé directeur exécutif pour superviser les premières étapes de mise en œuvre. Ces avancées permettent au Fonds de commencer ses financements dès 2025.
À ce jour, 730 millions de dollars ont été promis pour alimenter le Fonds. Ce montant reste faible face aux pertes subies par les pays en développement, alors que les profits des grandes entreprises polluantes et des multinationales continuent de croître. Les pays riches, moteurs du capitalisme qui aggrave la crise climatique, ont une responsabilité historique de faire bien plus.
Le lancement du Fonds est une victoire symbolique pour les pays du Sud, mais il ne saurait compenser les décennies d’inaction des pays riches. Si la présidence azerbaïdjanaise de la COP29 a marqué un tournant, le chemin reste long pour exiger des mesures à la hauteur de l’urgence climatique. La véritable justice passera par des engagements financiers beaucoup plus ambitieux et une réduction rapide des émissions dans les pays développés.
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