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Route des Tamarins : une heure de gagnée entre Saint-Paul et Saint-Leu

La Réunion entre dans le 21ème siècle

vendredi 26 juin 2009, par Risham Badroudine


Suite à l’article du “Quotidien” d’hier qui fait une comparaison en termes de temps de parcours entre la RN1 et la Route des Tamarins sur l’itinéraire Saint-Paul/Saint-Leu intitulé « 20 mn par la RN1, 32 par les Hauts », il est nécessaire d’apporter quelques précisions.
Si les conditions de circulation sont aujourd’hui meilleures par le bas, c’est grâce à la Route des Tamarins. Il y a aujourd’hui moins de véhicules sur le littoral car quasiment tous les usagers empruntent la Route des Tamarins.


La Route des Tamarins répond aux préoccupations du Conseil régional en ce qui concerne :

- La fluidité du trafic et la croissance des déplacements : cette route facilite les déplacements Ouest/Sud.

- L’aménagement du territoire : elle offre une opportunité de développement pour les mi-pentes et les Hauts de l’île.

- Le développement durable : elle intègre dans sa réalisation les dimensions sociétale, économique et environnementale.

70% de la population est desservie par cette route

Cette route traverse 4 communes (Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu, Les Avirons), comptant au total près de 115.000 habitants dont 30% habitent sur le littoral, 40% à mi-pente, 30% dans les Hauts ; ce qui signifie que 70% de la population de l’Ouest est desservie par cet itinéraire à mi-pente grâce aux échangeurs et aux routes de raccordement créées depuis la Route de Tamarins.
La voie du milieu (par rapport à un itinéraire par les Bas ou par les Hauts) a été retenue par la Région car elle présente de nombreux avantages :

Solutions de tracé Points positifs
À mi-pente (entre 200 et 300 mètres d’altitude) - Desserte correcte des Hauts
- Préservation du littoral
- Impact favorable sur l’agriculture

Grâce à la Route des Tamarins, la route côtière est rendue aux riverains, aux activités de tourisme et de loisirs. Elle est également disponible pour les circulations dites « douces », c’est-à-dire les vélos… La route côtière offre de plus grandes conditions de confort et de sécurité, une “nouvelle” qualité de vie pour les habitants tout en réduisant les nuisances, et en particulier sonores.

Accès plus facile au littoral et aux Hauts de l’Ouest

L’implantation à mi-pente de la Route des Tamarins offre un accès plus facile au littoral et aux Hauts de l’Ouest. Elle déleste la RN1 du trafic de transit et lui rend un usage plus conforme à sa vocation de desserte de la principale zone touristique de notre île.
En même temps, la Route des Tamarins anticipe sur une route de moyenne altitude tout autour de l’île. Elle va jouer un rôle structurant dans l’aménagement du territoire de la zone Ouest et du reste de l’île par la suite, notamment à mi-hauteur.
La route de Tamarins a permis une meilleure fluidification de la circulation, tout en allégeant la pression exercée sur le littoral et la zone balnéaire. Son tracé à mi-hauteur permet un aménagement plus équilibré de l’île, dans le respect de l’environnement et des êtres humains.

Risham Badroudne


• En route vers les Hauts
Avant la livraison de la Route des Tamarins, les Hauts de l’Ouest n’étaient accessibles que depuis la route côtière.
Aujourd’hui, la Route des Tamarins, à mi-pente, permet avec ses 9 échangeurs d’accéder rapidement aux écarts des Hauts, aussi bien pour y vivre que pour y travailler.

• La RN1 dédiée aux circulations douces
La RN1 traverse des centres-villes à forte valeur patrimoniale dans des conditions de sécurité souvent précaires, accompagnées de pollutions visuelles, sonores et atmosphériques.
La Route des Tamarins a permis de libérer la RN1 de ce transit Nord-Sud. La RN1 sera plus volontiers dédiée aux circulations douces, accordant à ses riverains et aux touristes une nouvelle qualité de vie.

R.B


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