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Le 20 Décembre célébré à Madagascar

Une dimension internationale donnée à ’Nout fèt la libèrté’

mercredi 19 décembre 2012

Sudel Fuma, professeur d’Histoire à l’Université de La Réunion, président de l’association Historun et directeur de la Chaire UNESCO à l’Université, nous a fait parvenir une information très intéressante sur la 3e édition de la commémoration du 20 Décembre à Madagascar. Cette fois-ci, cette célébration a pris une dimension officielle, notamment en présence du ministre des Mines, du PDS Maire de Fort-Dauphin, du Président de la Province de Fort Dauphin...
À cette occasion, une cérémonie officielle, avec dépôt de gerbes, a été organisée le dimanche 16 décembre. À cette cérémonie, Sudel Fuma représentait l’UNESCO.

Le soir du 16 décembre, le film de William Cally sur la révolte de nos ancêtres esclaves dans la région de Saint-Leu en 1811, "Elie ou les forges de la liberté" a été présenté au public. La projection a été suivie d’une conférence-débat.
Cette célébration à Madagascar de la Fête réunionnaise de la Liberté se poursuit et le 20 décembre une cérémonie traditionnelle se déroulera devant les stèles mémoires installées le 16 décembre 2004 par Historun en partenariat avec les autorités malgaches. Ainsi, nout 20 Désanm prend de plus en plus une dimension internationale, en lien avec les peuples frères de notre région, dont nous partageons ce passé commun vécu par nos ancêtres durant l’esclavage et la colonisation de nos pays.

Un site internet de Gilles Gérard sur les familles esclaves


"Témoignages" avait déjà annoncé il y a quelques mois (le 10 avril dernier) la sortie du livre de l’anthropologue et historien Gilles Gérard sur les familles esclaves dans notre pays. Un ouvrage paru sous le titre "Famiy maron, ou la famille esclave à Bourbon", chez l’Harmattan.

Gilles Gérard vient de nous informer qu’un site internet, http://famille-esclave.pagesperso-orange.fr/, permet la consultation gratuite de la base de données à ce sujet. Celle-ci, actualisée régulièrement, propose déjà l’approche de plus de 32.000 esclaves à partir de plus de 12.000 patronymes.

Bien que n’étant pas un site de généalogie, cela peut permettre à de nombreux Réunionnais de retrouver leurs ancêtres esclaves et leur localisation par la propriété des maîtres. La base de données peut également être utilisée pour des études sur le marronnage, la Traite illégale ou certaines minorités esclaves comme les Malais.


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