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Echec sur toute la ligne pour les stratèges d’Objectif Réunion

Conseil général

vendredi 17 octobre 2008, par Manuel Marchal


Objectif Réunion était là pour écouter le préfet décrire l’action de l’Etat, et pour participer au repas donné à l’interruption de séance. Mais Objectif Réunion était absent pour débattre des orientations budgétaires de la collectivité qui a pour mission principale l’action sociale. La stratégie de la chaise vide est un nouvel échec pour les piètres stratèges d’Objectif Réunion.


Une fois de plus, une manoeuvre politicienne élaborée par les stratèges d’Objectif Réunion a échoué. En faisant la politique de la chaise vide au moment des orientations budgétaires, ils pensaient bloquer le travail du Conseil général. Peine perdue, et Objectif Réunion a montré toute la qualité de ses piètres stratèges en politique.
Tout le monde se souvient qu’au moment de l’élection de la présidence du Conseil général, ces élus s’étaient autoproclamés majoritaires. A la première séance plénière, ils ont été incapables de constituer le quorum ! Et hier, cette majorité auto-proclamée devenue opposition a pu démontrer qu’elle constituait une fraction si peu nombreuse qu’elle n’a pas pu empêcher le quorum de se faire, et donc les élus de délibérer.
Mais au-delà de ce nouvel échec, la manoeuvre d’Objectif Réunion amène plusieurs commentaires.
Le matin, quand le préfet s’exprime pour parler de l’action de l’Etat à La Réunion, Objectif Réunion est là.
L’après-midi, quand il s’agit de débattre sur les orientations budgétaires d’une assemblée réunionnaise, élue par les Réunionnais et qui présente des projets pour les Réunionnais, Objectif Réunion est absent.
De là à dire que les stratèges qui ont inspiré cette manoeuvre ne sont pas intéressés par l’avenir de La Réunion mais avant tout par leur carrière, cela paraît évident.
Mais le plus drôle ou le plus affligeant, c’est qu’au moment du repas, c’est-à-dire après le débat sur l’action de l’Etat et avant celui sur les orientations budgétaires, le quorum était réuni ! Il n’y avait pas d’opposition quand est venu le moment de goûter la soupe...

M.M.


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