Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > Développement > Changement climatique

Respecter l’Accord de Paris est encore possible

Ouverture de la COP23 à Bonn en Allemagne

lundi 6 novembre 2017


Afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, les gouvernements (y compris en revoyant leurs engagements à la hausse), le secteur privé, les villes et les autres parties prenantes doivent absolument poursuivre les mesures initiées qui déboucheront sur des réductions d’émissions rapides et profondes.


Le respect de l’Accord de Paris passe par la fermeture des centrales à charbon rapidement. Or elles assurent à La Réunion sa production de base en électricité.

Le rapport annuel de l’ONU sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, publié en amont de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques à Bonn, détaille différentes façons pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, particulièrement dans le domaine de l’agriculture, du bâtiment, de l’énergie, de la foresterie, de l’industrie et du transport. Les investissements dans les technologies spécifiques à ces secteurs – d’un coût inférieur à 100 dollars par tonne de CO2 évitée, et souvent beaucoup moindre – pourrait contribuer à éviter jusqu’à 36 Gt éq-CO2 par an à l’horizon 2030.

Une grande partie du potentiel de l’ensemble des secteurs découle de l’investissement dans l’énergie solaire et éolienne, des appareils électroménagers efficaces, des voitures particulières efficaces, du boisement et de l’arrêt de la déforestation. Si l’industrie se concentrait uniquement sur les actions recommandées dans ces domaines – dont les coûts sont modestes ou même négatifs – les émissions pourraient être réduites jusqu’à 22 Gt éq-CO2 en 2030.

À elles seules, ces réductions mettraient le monde sur la bonne voie pour atteindre l’objectif des 2 degrés et ouvriraient la possibilité d’atteindre la cible ambitieuse de 1,5 degré.

100 sociétés responsables du quart de la pollution

Les mesures promises par des organismes non étatiques et infranationaux (tels que les villes et le secteur privé) pourraient réduire l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions de 2030 de quelques Gt éq-CO2, ceci même en tenant compte du chevauchement avec les contributions déterminées au niveau national. Par exemple, les 100 sociétés cotées en bourse responsables des émissions les plus importantes au monde représentent environ un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui révèle une énorme marge de manœuvre pour aspirer à un niveau d’ambition accru.

En outre, alors que le G20 est collectivement sur la bonne voie pour respecter ses engagements relatifs au climat pris à Cancún pour l’année 2020, ils ne sont pas suffisamment ambitieux pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Bien que l’année 2020 approche à grands pas, les pays du G20 peuvent encore conduire des mesures qui mèneront à des réductions d’émissions à court terme et ouvriront la voie à d’autres changements au cours de la prochaine décennie.

Fermer les centrales à charbon

Ne pas ouvrir de nouvelles centrales électriques alimentées au charbon et accélérer la suppression progressive des centrales existantes – en veillant à la bonne gestion des problèmes tels que l’emploi, les intérêts des investisseurs et la stabilité du réseau – serait d’une grande aide. On estime à 6 683 le nombre de centrales au charbon exploitées dans le monde, d’une capacité combinée de 1 964 GW. Si ces centrales étaient exploitées jusqu’au terme de leur durée de vie et n’étaient pas réaménagées avec le captage et le stockage du carbone, elles émettraient 190 Gt de CO2 accumulées.

Au début de l’année 2017, 273 GW supplémentaires des capacités de production d’électricité à partir du charbon étaient en construction et 570 GW en pré-construction. Ces nouvelles centrales pourraient générer des émissions cumulées supplémentaires d’environ 150 Gt de CO2. Dix pays constituent environ 85 % de l’ensemble du pipeline de charbon : la Chine, l’Inde, la Turquie, l’Indonésie, le Vietnam, le Japon, l’Égypte, le Bangladesh, le Pakistan et la République de Corée.

Planter des arbres

Le rapport examine également l’élimination du CO2 de l’atmosphère grâce au boisement, reboisement, à la gestion des forêts, la restauration des terres dégradées et l’amélioration des stocks de carbone dans les sols – comme autant de solutions pour la prises de mesures favorisant une réduction des émissions.

De plus, un nouveau rapport publié par la Coalition 1 Gigatonne ce même jour montre que les projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique soutenus par les partenaires dans les pays en développement peuvent réduire de 1,4 Gt éq-CO2 d’ici 2020 – à condition que la communauté internationale aide les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques et à réduire leurs émissions.

« Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ont de nombreux avantages, notamment une meilleure santé pour les êtres humains et de nouveaux emplois, j’exhorte donc la communauté internationale à fournir les fonds promis pour soutenir les pays en développement dans leurs mesures pour lutter contre les changements climatiques », a déclaré Mme Ine Eriksen Søreide, ministre des Affaires étrangères norvégienne. « Les projets et les politiques en faveur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique soutenus par les partenaires sont vitaux pour la décarbonisation mondiale, car ils fournissent des ressources clés et créent des environnements favorables dans les régions critiques. »


Un message, un commentaire ?

signaler contenu

Messages

  • La lutte contre le réchauffement climatique concerne tout le monde et chacun à son niveau doit essayer de faire quelque chose quand il en a la possibilité .

    Certes les grands projets concernent essentiellement les Etats et les grandes sociétés .Mais il est aussi possible d’agir au niveau des individus ou des petites collectivités qu’elles soient publiques ou privées pour développer tous les moyens permettant de produire de l’électricité de manière renouvelable sans utiliser des comburants fossiles tels que le pétrole , le charbon et le gaz .

    Je pense notamment à la possibilité d’exploiter des petites centrales hydroélectriques dans les zones de montagneuses telles que l’ile de La Réunion . Il suffit de disposer d’une petite hauteur de chute d’eau pour produire de l’énergie même avec très peu d’eau si on peut créer un petit barrage et une conduite forcée . Les sites qui permettent de créer des mini centrales hydrauliques ne manquent pas dans les rivières et ravines de La Réunion ou il y a encore de l’eau qui coule . C’est le cas notamment pour le bassin la paix à rivière des roches où le débit reste supérieur à 400 litres secondes même à l’étiage , même chose pour la cascade de Sainte Suzanne avec un débit moins important et pour de nombreux autres sites situés dans les cirques de Cilaos de Salazie et de Mafate et ailleurs .

    On peut aussi créer des grandes retenues artificielles qui seraient alimentées par le débit des crues provoquées par les grosses pluies, telles que celle que j’ai proposé depuis longtemps pour le site du grand étang à saint benoit et utiliser l’eau stockée pour produire de l’énergie électrique avant d’être utilisée pour l’irrigation .

    Il y a également chez nous des nombreux sites où l’on peut installer des éoliennes de petites dimensions , des zones qui bénéficient d’un ensoleillement exceptionnel ou l’on peut encourager la construction de ferme solaires par les particuliers avec l’aide de l’Etat et des collectivités , et bien entendu comme la France est dotée d’un littoral très important là ou les marées peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur , on peut aussi encourager la construction de mini centrales marée motrices avec l’aide des collectivités concernées, ou la construction de petites unités qui fonctionneraient avec l’énergie des vagues .

    Il faudrait également recenser toutes les zones où on pourrait produire de l’énergie électrique ou utiliser le différentiel de température fournie par la géothermie et encourager tous les projets rentables dans ce domaine.

    il ne faut pas oublier également les possibilités de produire de l’énergie en milieu agricole avec le traitement des déchets végétaux ou animaux .la aussi il n’est pas nécessaires d’avoir de très grosses exploitations pour créer des unités rentables , et nécessaires les agriculteurs ont la possibilité de se regrouper pour développer et exploiter cette filière de l’énergie agricole , mais bien entendu il faut que les collectivités ou l’Etat leur apportent un soutien technique et financier pour que les choses avancent rapidement .

    La mobilisation contre le réchauffement climatique ne doit oublier aucune possibilité et surtout concerner tout le monde même pour des projets qui ne sont pas forcément rentables économiquement en raison des handicaps qu’ils doivent supporter , mais qui pourront bénéficier d’une aide publique en raison de leur contribution à la réduction de l’effet de serre .

    La lutte contre le réchauffement climatique , permettra certainement de créer des projets très rentables , mais son but n’est pas principalement de gagner de l’argent mais de sauver la planète et dans ce cas il faut bien accepter de réaliser des projets qui resteront déficitaires pour des raisons humanitaires .

  • La lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par une plus grande coopération internationale et notamment le regroupement de pays riverains ou proches qui seraient concernés par des grands projets qu’aucun d’eux ne pourrait réaliser seul mais qui seraient à leur portée ensemble .

    Parmi ces projets , on peut citer le projet ITER dont l’objectif est de maitriser la fusion thermonucléaire pour produire de l’énergie électrique . Ce projet international regroupant les pays les plus développés de la planète existe depuis longtemps mais n’avance pas en raison de son coût financier excessivement lourd en temps normal et qui devient de plus en plus lourd dans le contexte de crise économique mondiale qui sévit depuis quelques années .

    On peut également citer des projets de grands barrages sur de fleuves concernant plusieurs pays que ce soit en Afrique , en Europe et en Asie . Ce que les égyptiens ont réalisé à Assouan et ce que les chinois ont réalisé pour le barrage des trois gorges peuvent être réalisés ailleurs en Afrique , sur la partie du Nil fleuves concernant le Soudan , l’Erythrée et l’Ethiopie et sur d’autres grands fleuves d’Afrique de l’ouest ou d’Afrique centrale ; en Amérique du sud sur l’Amazone ,en Europe sur le Rhin et le Danube etect...

    Si on veut lutter efficacement contre le réchauffement climatique il faut augmenter la part de l’énergie hydraulique dans la production d’électricité mondiale . Celle ci est de l’ordre de 25% dans le monde, et d’une manière générale ne dépasse pas 15% dans les pays industrialisé comme la France dont la plus grande partie de l’électricité est fournie par des centrales thermiques à charbon ou au pétrole ou par des centrales nucléaires .Mais lorsque les investissements sont trop importants pour pouvoir être supportés par un seul pays il est nécessaires qu’il fassent l’objet d’accords de coopération internationaux . ce qui n’est pas forcément la tendance actuelle compte tenu de la situation politique actuelle du monde qui me parait plus proche de la troisième guerre mondiale que de la paix universelle .

    Mais peut être que certains pensent que la solution pour sauver la planète passent par une guerre qui débouchera sur la création d’un gouvernement mondial suffisamment fort pour imposer sa loi à tout le monde si le monde est encore là à la fin de la guerre .

  • La part de l’hydroélectricité dans la production d’énergie électrique mondiale est de seulement 2,5% et non 25% . C’est dire combien la part de cette énergie renouvelable est faible dans la satisfaction des besoins mondiaux alors qu’il y un potentiel énorme à exploiter .

    Certains pays comme le Brésil, la Norvège produisent plus de 50% de leur énergie à partir de l’hydroélectricité ( 68% pour le Brésil et 96% pour la Norvège ) et de nombreux pays ont un potentiel d’énergie électrique aussi important mais ils préfèrent utiliser le Nucléaire ou les comburants fossiles pour produire leur électricité uniquement pour des raisons financières .

    Comme je l’ai dit précédemment , si on veut sauver la planète il faut prendre les moyens nécessaire et ne pas s’orienter vers ce qui coûte le moins cher . La conservation de la vie sur la planète pour les générations futures ne devrait pas avoir de prix . Il est temps d’arrêter d’utiliser les moyens polluants pour produire de l’énergie électrique et notamment de mieux exploiter le potentiel hydroélectrique qui existe dans le monde. Au lieu de continuer de brûler du charbon du gaz et du pétrole qui produisent en plus de l’énergie électrique des gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement de l’atmosphère de la planète il faut immédiatement s’orienter vers les autres façons de produire de l’énergie et notamment vers l’hydroélectricité .

    Le changement va être difficile et couteux , mais c’est maintenant qu’il faut le faire , pas demain ni après demain , car l’augmentation de la température de l’atmosphère provoque une spirale de réchauffement qui une fois lancée s’alimentera toute seule et ne pourra plus être stoppée .
    En effet, lorsque la surface de la banquise et des glaciers diminue elle ne peut plus renvoyer les rayons du soleil hors de l’atmosphère et plus cette surface diminue plus l’atmosphère se réchauffe . Et vu la vitesse à laquelle les glaciers fondent actuellement , il est peut être déjà trop tard pour arrêter la spirale , sauf peut être si on stoppait immédiatement la consommation de produits pétroliers , de charbon et de gaz sur toute la planète .

    C’est un changement très difficile et couteux , mais un changement indispensable à la survie de notre planète .Mais pour cela il faut aussi une réelle prise de conscience de tous les humains qui peuplent la terre et une volonté absolue de tous de placer l’intérêt général de la planète avant leurs intérêts particuliers . Ce n’est pas gagné d’avance et il y a encore beaucoup de chemin à faire pour y arriver . Et si les humains sont les animaux les plus intelligents de la planète, il n’y a pas de raison qu’ils n’y arrivent pas . Mais devant certains comportements humains ont peut vraiment se poser la question . Sont ils vraiment les plus intelligents ou les plus débiles des animaux dotés d’un cerveau énorme par rapport à leur taille ?

  • Bonjour M.Maillot
    Il est clair que le monde aura de plus en plus besoin d’énergie. La Réunion aussi. Toit simplement parce que la population augmente. C’est aussi simple que cela. De plus dans certains pays la population aspire à avoir l’électricité, des appareils électro ménagers et des voitures. Nous n’avons pas le droit de leur dire non..
    Donc il faut diversifier les sources d’énergie et surtout savoir ce que l’on veut.
    hydro électrique ? il y a dejà pas mal de choses de faites. L’amélioration ne pourra se faire qu’avec des petites unités, qui ne pourra alimenter qu’un nombre réduit de foyer. mais il faut tenter.
    Les éoliennes oui mais il faudra convaincre la population. Pour commencer il faudrait activer la recherche pour créer des pales qui font moins de bruits.
    Les sources de chaleur du sol ? La communauté des communes du Sud veut relancer le projet d’usine thermique sur la route du volcan. J’imagine les crises d’urticaires ou les ulcères que cela va provoquer chez les écologistes de tout bord..
    Franchement je ne vois pas comment on pourra se passer des énergie fossiles. En diminuer la part oui, probablement, mais pas l’éliminer complètement..
    Après il y a le nucléaire. nous n’en avons pas à La Réunion. Mais en métropole, je ministre à retardé, la réduction à 50 % de sa part. C’est réaliste
    l’énergie de la mer oui ,mais à La Réunion cela ne peux être qu’a long terme

  • Monsieur Dudule ;
    Comme le phénomène du réchauffement climatique commence à s’autoalimenter et à s’accélérer chaque année, la planète est condamnée à une mort certaine si les hommes ne réagissent pas globalement tout de suite pour arrêter ce phénomène .

    Cette réaction doit consister à ralentir le plus rapidement possible la consommations de comburants fossiles . Le nucléaire qui est non seulement polluant mais aussi très dangereux doit être concerné également par ce ralentissement , peut être à un rythme différent . Mais il faut tout de suite développer très rapidement toutes les autres possibilité de produire de l’énergie sans produire des gaz à effet de serre .

    Cette démarche peut s’orienter vers des micro centrales, qu’il s’agisse de la production d’énergie hydroélectrique ou autres , et qui pourrait mobiliser des individus des petites collectivité des Régions ou des états . Mais elle peut aussi rassembler plusieurs pays pour développer des mégas projets dans tous les secteurs .

    Chaque pays devrait à mon avis créer une institution gouvernementale pour le développement des sources d’énergie renouvelable et non polluante et s’engager dans une grande coopération internationale pour réaliser des projets de grande taille qu’il ne pourrait pas réaliser seul .

    Par ailleurs , La production et la distribution de l’énergie électrique devraient très vite être mise sous la responsabilité d’une institution internationale dont l’objectif serait de permettre à tous les humains de disposer d’un minimum d’énergie pour satisfaire leurs besoins fondamentaux à un coût abordable pour tous . Pour cela il faut gérer en commun le potentiel de production mais aussi la production et la distributions elles aussi en mettant en œuvre des règles de péréquation qui permettent de réduire les écarts de situation entre les différents peuples et nations de la planète .

    Comme les hommes sont devenus plus ou moins interdépendants les uns des autres et que ce qui se passe sur le continent américains ou sur le continent européen ou encore en Asie peut avoir des conséquences sur toute la planète , ils ne peuvent plus agir chacun dans leur pays en invoquant leur souveraineté nationale, mais doivent obéir à une nouvelle obligation qui doit s’imposer à tous : celui de préserver l’intérêt général de la planète . Cette notion est encore nouvelle et ce sera difficile à l’étendre à toute l’humanité , car dans certains pays on gère sa vie selon son seul intérêt ou quand il faut consentir un effort pour les autres celui ne va pas plus loin que la fratrie , la tribu ou le clan .Mais pour être sauvée du réchauffement climatique l’humanité n’a pas d’autres issue que la mobilisation solidaire de toutes ses composantes pour arrêter de consommer des comburant fossiles le plus rapidement possible et pour produire de l’énergie propre partout ou il sera possible de le faire .

    Si non dans deux ou trois siècles , l’espèce humaine pourrait figurer parmi les espèces en voie de disparition sur la terre car ce n’est pas évident que d’ici là , malgré les progrès techniques qu’ils réaliseront les humains seront déjà capables d’aller s’installer sur une autre planète qui leur offrirait les mêmes conditions de vie que celles que leur offre leur planète terre aujourd’hui .

  • • Rebonjour Monsieur MaillotJ
    e partage votre point de vue. Ce que vous préconisez, est vrai, mais sera très compliqué à mettre en place. Quelques extraits
    Vous écrivez Mais il faut tout de suite développer très rapidement toutes les autres possibilité de produire de l’énergie sans produire des gaz à effet de serre
    Je réponds
    Bien sur. Aujourd’ hui on ne peux se passer d’aucune source d’énergie ( je dis bien aucune), car l’humanité en a de plus en plus besoin.
    Vous écrivez Chaque pays devrait à mon avis créer une institution gouvernementale pour le développement des sources d’énergie renouvelable et non polluante et s’engager dans une grande coopération internationale pour réaliser des projets de grande taille qu’il ne pourrait pas réaliser seul .
    , La production et la distribution de l’énergie électrique devraient très vite être mise sous la responsabilité d’une institution internationale dont l’objectif serait de permettre à tous les humains de disposer d’un minimum d’énergie pour satisfaire leurs besoins fondamentaux à un coût abordable pour tous . Pour cela il faut gérer en commun le potentiel de production mais aussi la production et la distributions
    Ma réponse
    L’idée est généreuse et serait très utile. Mais cela devient plus politique. La plupart des gouvernements actuels ont plutôt tendance à privatiser. Je ne pense que les multinationales actuelles aient comme objectifs principaux la sauvegarde de la planète , mais plutôt d’engraisser leurs actionnaires et leurs dirigeants .
    Je ne peux pas parler pour vous, mais pour moi, vu mon âge, je ne verrais pas cela. je milite donc pour les générations futures.
    Vous écrivez ce qui se passe sur le continent américains ou sur le continent européen ou encore en Asie peut avoir des conséquences sur toute la planète… Cette notion est encore nouvelle et ce sera difficile à l’étendre à toute l’humanité
    Je réponds ,
    Je crois que c’est cela que l’on appelle l’effet papillon Comme vous dites vous m^me cela sera difficile
    Vous écrivez
    car dans certains pays on gère sa vie selon son seul intérêt ou quand il faut consentir un effort pour les autres celui ne va pas plus loin que la fratrie , la tribu ou le clan .
    Ma réponse Oui mais ce sentiment est "tellement humain" ! .LOL

    Vous écrivez
    …pour être sauvée du réchauffement climatique l’humanité n’a pas d’autres issue que la mobilisation solidaire de toutes ses composantes pour arrêter de consommer des comburant fossiles le plus rapidement possible et pour produire de l’énergie propre partout ou il sera possible de le faire .
    Ma réponse Belle conclusion juste et indispensable. Mais pas facile.. Je nuancerai en disant diminuer les carburants fossiles et en faisant une différence entre les carburants fossiles et le nucléaire.
    Bye Cordialement


Facebook Twitter Linkedin Google plus