Forum
Quand l’insécurité alimentaire touche de plus en plus d’enfants
/ 26 janvier 2021
L’alimentation est une nécessité du quotidien et pourtant elle est souvent négligée. Pour les plus démunis, la part budgétaire attribuée à l’alimentation se restreint au profit d’autres dépenses, comme par exemple les dépenses de télécommunications. Alors lorsqu’il faut serrer le budget, l’alimentation accuse le coup : bien souvent c’est ce poste de dépense qui sert de variable d’ajustement dans les budgets des ménages les plus précaires. Les personnes les plus démunies « sont obligées de faire des choix arbitraires de consommation qui jouent en défaveur des dépenses alimentaires (…) », constate le rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur le « reste à vivre » de juin 2012. L’INSEE souligne dans une étude sur la consommation des Français en 2011 (juillet 2013) qu’entre 1979 et 2005, le poids de l’alimentation a baissé de 9 points chez les 20% de ménages les plus modestes. Depuis 2007, ce poids a cessé de se réduire, ayant probablement atteint un niveau plancher incompressible.
L’alimentation est une nécessité du quotidien et pourtant elle est souvent négligée. Pour les plus démunis, la part budgétaire attribuée à l’alimentation se restreint au profit d’autres dépenses, comme par exemple les dépenses de télécommunications. Alors lorsqu’il faut serrer le budget, l’alimentation accuse le coup : bien souvent c’est ce poste de dépense qui sert de variable d’ajustement dans les budgets des ménages les plus précaires. Les personnes les plus démunies « sont obligées de faire des choix arbitraires de consommation qui jouent en défaveur des dépenses alimentaires (…) », constate le rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur le « reste à vivre » de juin 2012. L’INSEE souligne dans une étude sur la consommation des Français en 2011 (juillet 2013) qu’entre 1979 et 2005, le poids de l’alimentation a baissé de 9 points chez les 20% de ménages les plus modestes. Depuis 2007, ce poids a cessé de se réduire, ayant probablement atteint un niveau plancher incompressible.