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par le Dr Raymond Vergès

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Attention ... Leptospirose !

vendredi 1er août 2008


La lutte continue contre la leptospirose. Après avoir informé les réunionnais sur les dangers liés aux moustiques, voilà que la DRASS lance une vaste campagne d’information sur ce qui est le plus communément appelé la maladie des rats.


Pour qui ne le sait pas encore, ce qui serait tout de même surprenant, la leptospirose est une maladie grave, due à des bactéries, les leptospires, réparties à travers le monde, et déclinées en plusieurs variétés. Le tract d’information fait bien de rappeler que « sa fréquence est plus élevée en zone tropicale en raison des conditions climatiques et écologiques favorables ». Ainsi, peut-être, les réunionnais se sentiront davantage concernés par la lutte contre les rats. Cette maladie peut se contracter lors d’activités en relation avec l’eau douce, ou avec des animaux contaminés. Ainsi, la population trouve listées les activités à risque, tel que les baignades en eau douce, la pêche, le canoë kayak, le rafting, et autres sports de nature. Nous ne voulons effrayer aucun passionné. Pour autant, personne ne peut se dédouaner de quelques précautions. Soyez vigilants aux environnements susceptibles d’être contaminés par les urines d’animaux. Certains professionnels, tels que les égoutiers, les employés de stations d’épuration, ou de pisciculture en eau douce, doivent redoubler de prudence, mais également ceux qui risquent d’avoir un contact direct avec les urines, à savoir les chasseurs ; les gardes-pêche, les employés d’animaleries, les vétérinaires. En fait, même celui qui n’a aucun rapport avec ces activités peut contracter la leptospirose.

Faire reculer la maladie des rats

Comment se prévenir de la leptospirose ? D’abord, il importe de limiter la pullulation des rongeurs. La dératisation en milieu urbain, et le contrôle de leur nombre en milieu rural, devraient être la norme dans chaque communes de l’île. D’une manière plus individuelle, il prime de savoir reconnaître les signes de la maladie. Ils apparaissent 1 à 2 semaines en moyenne après la contamination. Il s’agit d’une fièvre élevée (en général supérieure à 39°), d’apparition brutale. Le malade ressentira des douleurs musculaires, articulaires, abdominales et de forts maux de tête. Il faut consulter vite, sans trop se poser de questions. 4 à 5 jours après les premiers signes, la maladie peut s’étendre aux méninges, au foie, aux reins, aux poumons, ne donnant aucune chance à la victime, d’où l’intérêt de se faire soigner au plus vite. Le traitement est d’autant plus efficace qu’il est donné tôt. Retrouvez toutes les mesures de prévention sur le site Internet du Ministère de la Santé et des solidarités.

Bbj 


Mesures individuelles de protection

Protégez-vous de l’eau et des urines d’animaux, lors de toutes activités dites à risque. Portez gants, bottes, cuissardes, combinaisons ou vêtements de protection, voire même des lunettes anti-projection. En cas de plaie, il faut laver abondamment à l’eau potable et au savon ; désinfecter avec une solution antiseptique, et protéger la plaie avec un pansement imperméable. Il ne faut surtout pas rincer une plaie mise en contact avec des déjections de rats avec de l’eau non-potable, même si elle paraît limpide. Et après ces premiers "secours", n’hésitez surtout pas à co nsulter un professionnel de santé.


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