Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > Développement > Environnement

Le Jardin botanique de Mascarin accueille le refuge de la Ligue de Protection des Oiseaux

Protection de la faune

vendredi 9 février 2024


Le Département, la SEOR (Société d’Études Ornithologiques de La Réunion) et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ont inauguré, le mercredi 7 février, au Jardin botanique de Mascarin, le premier refuge LPO pour oiseaux en Outre-mer.


Ces refuges, qui existent depuis 1921 en France, sont des espaces publics ou privés sur lesquels le propriétaire s’engage à préserver et protéger la nature, en rassemblant les conditions propices à l’installation de la faune et de la flore, tout en réduisant son impact sur l’environnement. La création d’un tel espace consiste en un engagement moral à respecter les principes de la Charte des Refuges et à appliquer 15 gestes pour protéger la biodiversité. Comme ne pas utiliser de pesticides, planter des variétés locales d’arbres et d’arbustes ou limiter la pollution lumineuse.
« Le Département est extrêmement fier d’être le précurseur de cette démarche en Outre-mer et de faire fructifier localement ce travail qui prévaut sur le territoire national depuis plus de 100 ans », expliquait Camille Clain, vice-Présidente du Conseil départemental, qui représentait le Président Cyrille Melchior pour l’occasion, au côté de la vice-Présidente Béatrice Sigismeau et du Conseiller départemental Jean-François Nativel.
Alors qu’elle présentait le rôle de sanctuaire de biodiversité de Mascarin et rappelait les actions du Département pour la préservation de la biodiversité, la valorisation des espèces indigènes de La Réunion et pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes, Camille Clain soulignait également le partenariat qui lie le Département à la SEOR, représentante locale de la LPO.
« Avec ce premier Refuge LPO Péi d’Outre-mer, nous avons la conviction de contribuer à une démarche innovante et salutaire pour nos territoires, dont la biodiversité participe à la richesse de notre belle nation. Le chemin est maintenant tracé. J’espère que nous serons très nombreux à l’emprunter » continuait la vice-Présidente du Conseil départemental.
« L’oiseau est un indicateur de l’état de la biodiversité, expliquait à son tour Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO. Nous espérons que votre exemple pourra ouvrir la voie, ailleurs en Outre-mer. Ce lieu est exactement l’image que l’on se fait d’un refuge à la LPO. »


Un message, un commentaire ?

signaler contenu


Facebook Twitter Linkedin Google plus