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par le Dr Raymond Vergès

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La Réunion face aux grands défis

Nelson Técher, militant syndical, associatif et politique, candidat de l’Alliance

lundi 22 février 2010


Nelson Técher est secrétaire de la section PCR de Sainte-Rose, il est également fortement impliqué dans la vie syndicale, au sein du Groupe hospitalier Est Réunion, et associative. Il explique les enjeux du 14 mars.


Pouvez-vous en quelques mots décrire votre parcours ?
— Depuis 2004, je suis le secrétaire de la section du PCR de Sainte-Rose, j’ai été candidats aux municipales auprès du défunt maire Ary Payet, ensuite j’ai été élu conseiller municipal à Sainte-Rose de 2001 à 2008. J’ai participé à plusieurs campagnes électorales, du PCR avec Elie Hoarau, de l’Alliance 2004 avec Paul Vergès, à la campagne pour le "non" au référendum sur le Traité constitutionnel européen et j’ai été candidat en tête de liste à l’élection cantonale de 2008 à Sainte-Rose.
Je suis agent de maitrise au GHER (Groupe hospitalier Est Réunion) où je me suis engagé sur le plan social et syndical. Je suis secrétaire général d’un syndicat, majoritaire au GHER.
Je suis président de l’association l’AFA Gonthier et de l’association EST-AIR.

Quelles sont les raisons qui vous ont amené à vous intéresser à votre domaine de compétence ?
— Je constate que l’État ne fait rien pour résoudre le problème de l’emploi, de la pauvreté. Alors que le PCR essaie toujours de trouver des solutions. En ce qui concerne les régionales, les grands projets de l’Alliance généreront des milliers d’emplois, je prends pour exemple le projet tram train, pendant toute la durée de construction mais aussi après la livraison (pour le fonctionnement et l’entretien). Même si des communes, comme Sainte-Rose et bien d’autres, ne sont pas concernées par la traversée leur territoire par le tram train, cela ne veut pas dire qu’elles n’auront pas les mêmes chances d’obtenir un emploi sur ce chantier.
Un rapport de l’INSEE montre un faible taux de réussite des jeunes qui habitent loin des lycées, des centres de formation, de l’université... Ces jeunes passent trop de temps dans les transports et n’ont pas le temps d’étudier. Pour inverser cette tendance, il faudra augmenter le nombre de places d’internat, construire des logements étudiants à proximité des établissements et garder la priorité pour ces jeunes.

Comment pensez-vous contribuer à la réussite du projet réunionnais de développement durable ?
— Je crois qu’il faut faire prendre conscience à la population de l’importance de ces élections régionales, car La Réunion devra faire face à de grandes difficultés dans les cinq, dix ou les quinze prochaines années, pour préparer la Réunion du million d’habitants. Difficulté pour avoir un logement, difficulté pour se nourrir, difficulté pour ce déplacer… un projet pour une autonomie alimentaire et énergétique en 2025 c’est ce que propose l’Alliance.
Le développement durable passe obligatoirement par une prise de conscience des problématiques de l’environnement, de la démographie de l’ile. Le bilan de la Région Réunion, sous la direction de Paul Vergès de 1998 à 2010, a déjà placé La Réunion sur bon rail. Il y a eu des avancées.
Il faut tout faire pour que l’Alliance gagne ces élections, car notre projet, Paul Vergès l’a répété, c’est la continuité du programme. Si on perd ces élections, c’est La Réunion qui perdra, car en face il y a que des démolisseurs.


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