Témoignages - Journal fondé le 5 mai 1944
par le Dr Raymond Vergès

Cliquez et soutenez la candidature des Chagossiens au Prix Nobel de la Paix

Accueil > International > Moyen-Orient et Afrique du Nord

Flou autour de la candidature du Général Al-Sissi en Egypte

Election présidentielle

samedi 8 février 2014, par C.T.


L’armée égyptienne a démenti les propos de son chef, maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, publié dans un journal koweitien. L’homme fort de la contestation en Egypte n’aurait pas dit de manière « directe » s’il se présentait ou pas à la présidentielle de son pays.


Les propos de ce dernier aurait été « mal interprété », bien que le quotidien koweïtien « Al-Seyassah » assurait qu’il annonçait sa candidature. Abdel Fattah Al-Sissi a annoncé réserver l’annonce de sa candidature éventuelle au seul « peuple égyptien ».

Certainement candidat

Le porte-parole de l’armée, le colonel Ahmed Aly, a expliqué dans le communiqué que « ce qui a été rapporté par le journal koweïtien Al-Seyassah relève de l’interprétation journalistique et pas de citations directes du maréchal Sissi », ajoutant que « la décision de se présenter ou non à la présidentielle est une décision personnelle que le maréchal Sissi prendra devant le peuple égyptien lui-même et personne d’autre, en s’exprimant de façon claire et directe, sans ambiguïtés ».

Après la chute du premier président élu démocratiquement, Mohammed Morsi, l’armée a mandaté le maréchal Sissi de se présenter à la présidentielle, mais ce dernier doit d’abord prendre sa retraite de militaire pour pouvoir présenter sa candidature. L’élection devrait se tenir sous trois mois, avant les législatives.

Une main de fer

Le gouvernement de transition mis en place par Al-Sissi réprime toute manifestation de l’opposition, islamiste ou non, depuis la destitution et l’arrestation le 3 juillet 2013 du président Morsi. Abdel Fattah Al-Sissi affirme avoir destitué Mohamed Morsi « pour répondre aux demandes de millions de manifestants descendus dans la rue » pour « réclamer son départ l’accusant de vouloir islamiser à marche forcée la société égyptienne », a indiqué l’Agence France Presse.

Dans l’interview au quotidien koweïtien, il a expliqué vouloir « guérir l’Egypte de sa maladie chronique, qui s’est aggravée au cours des dernières années », allusion aux Frères musulmans. Prévenant : « Nous ne nous jouerons pas de leurs espoirs et nous ne leur dirons pas que nous avons une baguette magique », le chef de l’armée a appelé le peuple à « joindre leurs mains et d’œuvrer ensemble pour construire ce pays de 90 millions d’habitants."

 SaiLin 


Un message, un commentaire ?

signaler contenu


Facebook Twitter Linkedin Google plus