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par le Dr Raymond Vergès

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Oui à la lutte anti-chik, … mais bio !

vendredi 30 avril 2010

Avant-hier, la Sénatrice Gélita Hoarau a tenu une conférence de presse très importante, aux côtés d’Alix Hoarau, un militant associatif compétent et dévoué, sur un problème préoccupant pour La Réunion : les risques d’une nouvelle épidémie de chikungunya. Et l’élue réunionnaise a fait connaître des propositions concrètes sur les meilleurs moyens de combattre ces risques.
Or, les médias dominants dans l’île ont accordé peu de place à ce sujet et ils ont même quasiment censuré cette information sur le service public. Voilà comment certains respectent les droits et la dignité des Réunionnais dans cette société néo-coloniale…

Pourtant, cette maladie virale, transmise par le moustique Aedes albopictus, a fait de gros dégâts humains, économiques, sociaux et environnementaux lors de l’épidémie des années 2005-2006. Et "Témoignages", le PCR, ses élus ont mené une longue campagne et de nombreuses actions à l’époque pour que l’État, responsable de la santé publique, applique les mesures préventives à nouveau proposées aujourd’hui par Gélita Hoarau.
Malheureusement, comme très souvent, le pouvoir en place n’a pas assez tenu compte de ces demandes des Réunionnais et le peuple en a payé lourdement le prix. D’une part, les mesures préventives et de lutte contre les moustiques ont été trop tardives et insuffisantes ; d’autre part, elles ont été néfastes pour notre bio-diversité, notre environnement et donc notre santé, car basées surtout sur des produits chimiques plutôt que biologiques.

Résultats (entre autres) : combien de Réunionnais sont morts ou ont souffert d’une façon ou d’une autre du chikungunya ? Et combien de Réunionnais ont déjà été frappés par un cancer à cause des pesticides et insecticides chimiques ?
Alors arrêtons de laisser le pouvoir empoisonner La Réunion avec des produits nocifs (y compris les engrais chimiques) et mettons en place des alternatives biologiques (comme le BTI) au traitement des maladies contagieuses. Plus que jamais, nous disons : oui à la lutte anti-chik,… mais bio !

L. B.


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