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Séminaire des syndicats portuaires de l’océan Indien
29 juillet 2005
Hier matin s’est ouvert au Port, le séminaire international des syndicats portuaires des îles de l’océan Indien. Une réunion d’une ampleur historique, pour un objectif que les dockers appellent de leurs vœux depuis une dizaine d’années.
(page 8)
Michel Séraphine, de la Fédération ports & docks (CGTR), a salué la présence des syndicalistes malgaches, mauriciens et mahorais, ainsi que l’Internationale des dockers, créée en 2000, dont les deux représentants sont venus de Barcelone. On a déploré "un problème de visa" pour l’invité des Comores et celui d’Afrique du Sud a été retenu par une importante grève dans les transports, à Johannesburg. Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, Jean-Marc Gamarus, secrétaire général de l’URSO, Robert Lacouture, de l’Union des personnels portuaires et maritimes de La Réunion et Jacques Virin, PDG de la COR (coopérative de manutention) ont pris part aux travaux du séminaire.
La séance d’ouverture a donné la parole au maire de la ville d’accueil, le Port, qui a vu la naissance du mouvement syndical réunionnais. L’élu portois a souligné le fait que le port a précédé la ville qui s’est construite autour. "La solidarité des travailleurs a donné à la ville sa marque distinctive, son caractère", a-t-il dit en rappelant les efforts de la ville du Port, depuis 2003 au sein de l’AIVP, pour se rapprocher des autres ports de l’océan Indien.
Une charte en 2006
Un Observatoire des villes et port de l’OI doit être mis en place, dont la Charte fondatrice sera signée début 2006. Les syndicats de salariés ont aussi organisé ce séminaire parce qu’ils veulent se donner les moyens d’y tenir leur rôle. M. Séraphine a rappelé l’histoire des luttes syndicales, de 1902 à 1936 et jusqu’à la transformation de la colonie. Face aux problèmes d’aujourd’hui, les syndicats ont d’autres urgences et une même exigence de solidarité. Le syndicaliste réunionnais a évoqué les conséquences, pour les personnels portuaires, des directives européennes et mondiales sur la libéralisation des services portuaires. D’autres orientations visent à constituer de très grosses compagnies mondiales pratiquant “l’auto-assistance”, qui conduit à "la casse des professions portuaires", a-t-il dit. Ivan Hoareau, de la Confédération, a fait une intervention particulièrement tournée vers les politiques d’intégration régionale et les accords de partenariats économiques que l’Union européenne négocie actuellement avec les pays ACP-PMA de six grandes zones dans le monde. Dans notre région - a-t-il ajouté - se jouent d’importantes mutations démographiques et économiques avec le développement des flux maritimes entre l’Asie du Sud-Est et l’Afrique. Et de nouveaux équilibres géopolitiques se sont instauré depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Dans l’inégalité existante des rapports Nord-Sud, les ACP représentent environ 1% des échanges commerciaux mondiaux (et 5% de la population mondiale). Quant aux ACP d’Afrique, ils n’attirent que 1,8% des investissements directs étrangers "ce qui prouve que la libre circulation des capitaux n’est pas en soi une condition suffisante pour le développement", a ajouté Ivan Hoareau.
Dans le contexte actuel, ce qui caractérise les rapports entre les pays développés et ceux qu’ils ont jadis colonisés est la remise en cause fondamentale de l’esprit des accords de Lomé dans les accords de Cotonou (2000). La rupture tient à la référence à une “réciprocité des échanges” dans le cadre du libre-échange, supposé être le moteur de la croissance économique des pays en retard de développement. Les pays de l’OI ont signé fin 2004 une “feuille de route” traçant les grandes lignes des accords de partenariat avec l’Union européenne. "Quel rôle les syndicats peuvent-ils jouer dans ces ensembles ?", s’est demandé le syndicaliste.
Au niveau mondial, les structures syndicales tendent, elles aussi, au regroupement, à l’image du rapprochement opéré entre la Confédération mondiale des travailleurs (CMT) et la Confédération internationale des Syndicats libres (CISL), pour donner naissance d’ici 2006, à une nouvelle organisation syndicale internationale. Les questions posées par Ivan Hoareau visaient à inscrire les revendications syndicales dans les dispositions prévues par les accords de Cotonou, en y cherchant les moyens concrets de les réaliser.
De nouveaux enjeux
Les regroupements régionaux et les restructurations auxquelles ils donnent déjà lieu vont tracer de nouveaux enjeux et la CGTR cherche, avec les autres syndicats de la zone, à faire une place visible, identifiable, aux revendications syndicales. "Bien qu’elle ait démarré depuis les années 60, la coopération syndicale patine dans l’océan Indien. Il y a à cela plusieurs raisons - historiques, économiques et politiques - mais nous pouvons faire en sorte de nous approprier les enjeux de l’étape nouvelle qui commence", a ajouté le secrétaire général de la CGTR en concluant son intervention. La matinée s’est poursuivie avec des messages de solidarité. Celui d’Émilio Manzano, envoyé par le coordinateur général de l’International Dockworkers Council (IDC), Julian Garcia, dont le message a été traduit par Teresa Alert, secrétaire permanente de l’IDC. Puis celui des Mauriciens, Malgaches et du représentant de Mayotte. L’après-midi a donné lieu à un débat sur le type d’action et d’objectif que l’assemblée s’assignait dans ce séminaire. Les syndicalistes présents se sont donné pour objectif, à termes, la création d’une structure commune, légère, "d’impulsion et de coordination". Ils feront connaître ce matin leur Déclaration d’intention commune pour la mise en place d’une structure de veille, dont les modalités d’action et les objectifs seront discutés aujourd’hui encore.
P. David
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