
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
La crise du logement est dramatique
26 mai 2006
La crise du logement que connaît la métropole est amplifiée à La Réunion par la pression démographique et le coût du foncier. La défiscalisation n’a pas eu de contrepartie sociale. Les bidonvilles resurgissent et les vendeurs de sommeil font leur beurre. Entre précarisation de l’emploi et offre de logement inadaptée : la jeunesse, première victime de la crise, est mise en péril.
Si l’offre de location redémarre dans l’Hexagone depuis 2 ans, en revanche dans notre île, on en est toujours au point mort. Le plan Borloo n’a aucune incidence positive sur notre territoire. Pour la première fois, le Rapport sur le Mal Logement en France de la Fondation Abbé Pierre s’étend à La Réunion. Le constat est alarmant.
"2005 est une année dramatique"
À La Réunion, depuis 6 ans, tous les prix ont doublé, parfois même triplé : le prix du terrain, du logement ancien, du logement neuf... tous les clignotants sont allumés. En plus du déficit d’offre de logements sociaux, du coût de la construction, de la forte demande du public jeune, la problématique est amplifiée localement par le problème du foncier constructible, le retard dans l’assainissement des eaux. Les normes européennes demandent des investissements considérables. Le paradoxe en France est qu’on a jamais tant construit que depuis 2 ans, mais que les produits de logement ne sont pas adaptés à la demande. Les prix sont inaccessibles. Les populations les plus modestes doivent ainsi se partager 100.000 logements, soit le quart de l’offre de construction. "2005 est une année dramatique, selon Philippe Doutreligne, directeur général de la Fondation Abbé Pierre. Si l’on n’infléchit pas les politiques du logement, cela va empirer. On est face à un problème de type libéral voire ultra-libéral et non de marché".
20% : le taux de pauvreté des jeunes
Les premiers touchés sont les familles nombreuses, les populations migrantes et majoritairement les jeunes, victimes d’une double crise : celle de l’emploi et celle du logement. L’enquête menée localement démontre clairement que de plus en plus de jeunes vivent la précarité. Les moins de 25 ans qui arrivent sur le marché du travail ne trouvent pas d’emploi. En 20 ans, le taux de pauvreté de ces jeunes est passé de 8 à 20%. D’un côté, le marché du travail leur demande de la flexibilité, de l’autre, on ne leur propose pas de logement. 40% des ressources des jeunes passent dans le loyer et les charges, si bien qu’ils doivent rentrer dans un arbitrage financier au détriment de la nourriture, de la santé.
Le logement est ainsi devenu le premier poste de dépense des ménages. La demande de logement est telle que le “turn over” effréné sur les petits logements fait augmenter le prix du loyer dans des proportions jamais atteintes. Les jeunes, sans CDI (Contrat à durée indeterminée), garanties, cautions, sont mis sur la touche. De plus en plus de couples, de familles, beaucoup de femmes se retrouvent à la rue. Les jeunes insérés socialement et économiquement sont aussi touchés. Il ne reste alors que la solidarité familiale pour s’en sortir, car plus on est précaire, plus il est difficile d’atteindre la marche au dessus : c’est l’effet domino.
La jeunesse en péril
Les bidonvilles que l’on croyait d’un autre temps resurgissent comme les cahutes dans les ravines ou en hauteur : les bidons des campagnes pour une population discrète et miséreuse, une population migrante qui dérange. "La société ne fait pas attention à la génération à venir, met en garde Philippe Doutreligne. Il n’est jamais arrivé dans l’Histoire moderne que les jeunes pensent s’en sortir moins bien que la génération précédente. C’est la première fois qu’elle éprouve une telle angoisse fondée sur des difficultés plus importantes à trouver sa place dans la société. Et le mouvement massif contre le CPE est là pour en attester". Pour Christophe Robert, responsable des études et enquêtes à la Fondation Abbé Pierre, il est urgent de sortir de terre des logements avec des loyers qui correspondent aux ressources de cette jeunesse, et il faut que les aides au logement jouent un effet plus salvateur, quitte à réadapter les critères d’attribution. "Les enquêtes montrent que les difficultés que les jeunes rencontrent nuisent à leur parcours familial et professionnel, souvent de façon irrémédiable. On dit qu’il faut se serrer la ceinture quand on est jeune, que c’est le parcours obligé, mais là, la jeunesse n’apprend pas la vie, elle est en plein apprentissage de la précarité, prise dans un processus de régression sociale sans précédent".
Stéphanie Longeras
Témoignages
o Pascal, 32 ans, SDF depuis 12 ans, squatteur à “Château Vallon”
"On attend toujours un petit soutien"
À La Réunion, beaucoup de jeunes de 18 à 25 ans, sans revenus, pris dans la spirale de l’addiction aux médicaments, à l’alcool, vivent dans des squats. Après son service militaire, Pascal a choisi la rue. Une rue dans laquelle il erre depuis 12 ans.
Ayant perdu tôt ses parents, son frère et sa sœur étant déjà hébergés par sa grand mère, il ne voulait être "une charge pour elle. Je ne veux pas gêner". Son squat, baptisé “Château Vallon” par les gens de la rue, se situe dans Saint-Denis, à côté de 2 autres bâtisses abandonnées : “La Maison Blanche” et “La Ferme Célébrité”. Il cohabite avec 2, 3 personnes, parfois plus selon les passages. Sans porte, ni fenêtre, une toiture ajourée, il est impossible pour Pascal de dormir au sec les jours de pluies. "Fo èt for pou viv kom sa, fo avoir le kèr, confie Pascal. Mais avec l’aide de l’association Abbé Pierre... ". Un silence comme un espoir. Pascal est sans travail, sans logement décent, dans le dénuement le plus complet. L’alcool, les médicaments sont alors des palliatifs à la réalité du quotidien. Il essaie de survivre. À la Boutique Solidarité de l’Abbé Pierre, il a retrouvé un peu d’humanité. "On a un petit déjeuner, une douche, au moins on est propre. Même si dans le cœur on est triste, on fait comme si on était content, pour les autres. Si on veut s’en sortir un peu, on attend toujours un petit soutien. De qui ? Je sais pas". De Stéphane déjà, "quelqu’un de très bien", selon Pascal. Stéphane est agent d’accueil salarié de la Boutique. Il connaît Pascal depuis 1 an et le suit, car "il accepte de se faire aider. La démarche vient de lui. Les administrations ne cherchent pas à comprendre sa problématique, explique Stéphane. Il a la volonté de s’en sortir et nous avons commencé un processus de mise à jour de ses papiers, de sa carte d’identité, pour qu’il bénéficie au moins du RMI et de la CMU. Il y a droit".
Commentaire
Jean-Pierre Guignard, membre de l’Association Réso Oté qui soutient les toxicomanes sans abris, témoigne : "Après une cure et une post-cure, quand le toxicomane est entré dans une démarche difficile de réhabilitation, qu’il a fait un énorme travail pour s’en sortir, il rechute car il n’a pas de logement. Les ex-toxicomanes sont étiquetés par les bailleurs sociaux qui ne veulent pas leur proposer de logement". Il y a 2 ans, des individus cagoulés se sont introduits dans des squats de Saint-Pierre et ont aspergé d’huile leurs locataires résidents. Quelles étaient leurs motivations ? Une chose est sûre, le regard de la société doit changer.
o Nila, 52 ans, vit avec 150 euros par mois dans un F1 à 430 euros
Pour le bonheur de ses enfants
C’est l’histoire d’une mère qui quitte son pays, Madagascar, pour La Réunion, afin de scolariser ses enfants de 14 et 17 ans, tous deux de nationalité française. Son but : leur assurer un avenir. Mais pour elle, sans nationalité, le quotidien est dur. Elle résiste, avec le sourire et l’espoir, pour atteindre un jour son objectif : le bonheur et le bien-être de ses enfants.
"J’étais toujours en état de déprime"
Nila est arrivée en octobre 2004 à La Réunion. Cette mère de 52 ans a quitté la province de Magunga, dans le Sud de Madagascar, avec sa fille alors âgée de 14 ans pour rejoindre son fils de 17 ans qui suivait ses études en internat dans notre île et qui ne supportait plus la séparation. Elle a laissé sa boutique de textile et les 40 enfants de la rue qu’elle accueillait quotidiennement dans sa cour pour leur offrir un repas et de quoi se vêtir. Elle a été hébergée quelques temps chez des amis, puis "une semaine par ici, une semaine par là, j’ai du passer 9 jours au centre d’accueil Les Jonquilles quand je ne savais plus où aller. J’étais toujours en état de déprime. Heureusement que les travailleurs sociaux de la Boutique Solidarité étaient là". Sans la nationalité française, Nila ne peut prétendre au RMI. "J’avais beau expliquer que c’était pour que mes enfants puissent vivre ...". Sa fille est hébergée à l’année par sa professeur d’anglais. Son fils, aujourd’hui en Terminale, est toujours en internat (financé par le fonds social du lycée). Quant à Nila, elle vit dans un petit F1 en centre-ville de Saint-Denis, grâce à des amis qui ont bien voulu lui assurer les cautions, payer les frais d’agence et se porter garants. "Les associations sociales vers lesquelles je me suis tournée m’ont toutes dit "non !"".
10 euros pour elle, 50 pour les enfants
Nila vit avec les 150 euros d’aide au soutien familial versés par la CAF chaque mois. Elle bénéfice d’une aide au logement de 341 euros pour un loyer de 430 euros. Sur les 60 euros qui lui restent pour vivre, elle en garde 10 pour elle et le reste va pour les enfants, dans les cartes de bus et les vêtements. Les vendeurs du Petit Marché l’approvisionnent en fruits et légumes. Le boulanger du coin lui laisse chaque soir ses invendus. "Heureusement, nous sommes végétaliens". Elle achète ses féculents à l’épicerie de la Boutique Solidarité, ce qui lui permet "avec 2 à 3 euros d’avoir beaucoup de choses. Parfois même un peu de sucre et d’huile". Grâce aux tickets alimentaires de la mairie (4 tickets de 12 euros par mois pendant 3 mois puis rien pendant 2 mois !), "je peux leur acheter du jus, du fromage, du beurre... Ils se privent de beaucoup de choses, mais ils font sans". Son permis de séjour d’1 an vient d’être renouvelé. Ses problèmes cardiaques limitent ses capacité de travail, du moins pour l’instant, car malgré ses recherches infructueuses, Nila, femme et avant mère, ne désespère pas. Son unique objectif : "J’ai 2 enfants et je veux qu’ils soient bien éduqués, épanouis".
Commentaire
Patrick Doutreligne, directeur général de la Fondation Abbé Pierre, parle des tensions qui menacent le fantastique brassage culturel qui caractérise La Réunion face à la problématique d’intégration des populations migrantes. "Notre rôle est de définir une culture d’accompagnement, mais pour qu’elle soit admissible et acceptable, il faut lui donner une force d’équilibre et de projet. Les marchands de sommeil font leur gras sur le dos des populations migrantes. C’est ce sentiment de frustration qui gère l’incompréhension et le racisme. L’objectif n’est pas d’ériger un mur de protection mais d’assimilation intelligente".
La LBU menacée
L’État poursuit son désengagement
À La Réunion, comme en Guyane, la population augmente fortement. Il y a un besoin plus important de constructions, la demande de logements sociaux explose, sous l’effet aussi d’importants retards. Le blocage en amont, ce n’est pas tant le manque de foncier que le manque de foncier aménagé, constructible, comme l’insuffisance des moyens apportés aux communes. "2005 est la pire année dans le déclin de la production de logements", commente Michel Oberle, délégué de l’ARMOS. La Ligne budgétaire unique (LBU) est passée de 110 millions d’euros en 1990 à 60 millions en 2004 pour la construction à caractère social. Depuis 2000 s’est entamée une lente dégradation des dispositifs de financement du logement social.
À La Réunion, le coût de la construction a augmenté de 50% en 3 ans et a quasiment triplé pour le foncier. Le logement évolutif social et le logement locatif très social, tous deux destinés aux populations les moins solvables, ne sont pas rentables pour les opérateurs. C’est ce public déjà fragile qui est mis en péril par le système.
Le gouvernement reconnaît l’ampleur des besoins, mais n’apporte pas de solutions, si ce n’est d’aller trouver des financements ailleurs (dans le 1% logement* ou la défiscalisation) pour pallier l’insuffisance de son investissement. Le vrai risque, c’est la diminution de moitié de la Ligne budgétaire unique l’année, soit 150 millions d’euros au lieu de 270, au détriment du financement du logement social.
*Le “1% logement” est un mécanisme par lequel les employeurs de plus de 10 salariés doivent verser une participation en faveur de l’effort de construction. Elle était à l’origine égale à 1% de leur masse salariale.
Les effets pervers de la défiscalisation
Loin du social, la quête du profit
En 1986, la loi Pons devait favoriser la relance du BTP et l’accession des ménages à la propriété, en échange d’une réduction d’impôt de 5% par an pendant 5 ans pour les investisseurs. La loi Girardin doit, quant à elle, favoriser le secteur locatif intermédiaire en échange d’un abattement d’impôt de 8% par an sur 5 ans. Même si la défiscalisation permet de mobiliser une grosse partie du BTP, de créer des emplois et des richesses, de ramener des financements pour la construction à La Réunion, le curseur est mal placé. Ses effets pervers n’ont pas été mesurés. 4.000 logements neufs, 2.675 logements collectifs (soit 80% du parc collectif privé) et 1.500 logements individuels (soit 63% du parc individuel privé) ont été défiscalisés à La Réunion, mais plus au profit des investisseurs que du logement social. En 2001, l’État a investi 42 millions d’euros dans les réductions d’impôts, seulement à La Réunion et ce, sans contrepartie sociale. Dans les faits, la défiscalisation a entraîné le décollage du prix de location du logement intermédiaire et a accéléré la flambée du prix du foncier, si bien que les bailleurs sociaux ne parviennent plus à construire de logements. En clair, la défiscalisation n’est pas un produit immobilier, mais elle a fait des logements des produits fiscaux, pour la rentabilité. N’importe qui vend n’importe quoi à n’importe quel prix. D’ici 5 ans, cette recherche du profit à court terme risque de désenchanter. À noter, pour conclure, que 70% des logements en défiscalisation sont vendus en métropole ! Si les investisseurs veulent conserver leurs avantages fiscaux, ils ont tout intérêt à revoir leurs prix de location à la baisse.
Populations migrantes
"On prend le problème vraiment ou on le laisse pourrir ?"
Le développement accéléré des familles migrantes à La Réunion, venues des Comores, de Mayotte, de Madagascar est aussi un facteur aggravant de la crise du logement. Elles sont ici abusées par les vendeurs de sommeil ou vivent dans des bidonvilles.
Le ton employé par Attila Cheyssial, architecte sociologue, est volontairement provocateur voire acide, mais il dépeint la réalité, avec ses mots, sans détour. "L’opérateur social locatif le plus productif à La Réunion reste la population qui, sans permis, est parvenue à se construire 3.000 logements. Aujourd’hui, elle est contrainte à la clandestinité". Les familles migrantes, "pauvres, noires, musulmanes, avec des enfants et sans aucun savoir-faire " intéressant ", ne représentent certes pas l’immigration choisie, mais cette population est française". À la Rivière des Galets, entre 215 et 220 personnes vivent dans des taudis réparties sur 19 parcelles qui accueillent 50 personnes, soit moins de 10 familles sur 250 mètres carrés. À Saint-Pierre, les populations migrantes logent dans des situations sanitaires épouvantables, dans des immeubles construits sans permis par des propriétaires locaux qui se doivent malgré tout verser les allocations logements. Un de ces immeubles a pu être démoli, mais personne ne veut reloger ses occupants, ni les élus, ni les bailleurs. "Ce sont des familles dont on ne veut pas", conclut sans détour Attila Cheyssal qui rappelle qu’il n’y a pas de politique sociale et de logement à Mayotte. "Comment faire pour accepter collectivement cette population qui va grandir ?... Est-ce qu’on prend le problème vraiment, ou on le laisse pourrir ?".
La commune du Port est la seule réactive sur cette question. Elle demande des programmes de logements adaptés à la situation familiale et locale, un peu différente. "Le seuil de 20% de logements sociaux ne veut rien dire, pour l’architecte sociologue. Le Port en compte 70%. À La Réunion, il en faudrait 40%, entre le logement social évolutif et le parc à rénover. Le problème c’est que le logement social est très normé et ne correspond pas à la réalité de la demande sociale. Faut-il continuer à croire à des politiques déjà défuntes ?".
An plis ke sa
o Lors de la présentation du Rapport sur le Mal logement en France et pour la première fois à La Réunion, mercredi matin, à la salle Candin de Saint-Denis, nos élus se comptaient sur les 5 doigts de la main. S’ils ne peuvent résoudre à eux seuls la crise du logement à La Réunion, pallier le désengagement financier de l’État, en revanche, l’élaboration d’un plan sur le logement dépend de choix politiques, parfois de petites inflexions qui ne sont pas compliquées et qui permettent de réorienter les finances publiques. "On a les élus que l’on mérite. C’est ça la démocratie", dixit Philippe Doutreligne.
o Beaucoup de mairies préfèrent payer 152 euros par logement manquant que d’appliquer les 20% du SRU (Solidarité et renouveau urbain) dans leur commune. Dans une grande commune de La Réunion, le montant de l’amende atteint 330.000 euros. Que de logements gaspillés !
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)