
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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24 août 2006, par
Un évènement survenu le 11 août 2006 à Ankorondrano - Analavory, à une centaine de kilomètres de la capitale, retient jusqu’à ce jour, l’attention de l’opinion publique.
Le fokonolona (habitants) du petit village d’Ankorondrano - Analavory dans le District de Tsiroanomandidy, a rejeté le verdict du Tribunal l’enjoignant de quitter le terrain de 172 hectares qu’il exploitait depuis plus de trente ans, au motif que cette propriété appartenait à un particulier.
Les forces armées dépêchées par les autorités de la Région pour faire appliquer la décision de justice, en ont été empêchées par un barrage de pierres installé par le fokonolona, alerté par le tocsin de l’église ; pour tenter d’empêcher la démolition de 300 maisons installées sur le terrain litigieux. Les soldats dûment armés, essuyèrent des jets de pierre et coups de gourdins des habitants. On déplore la mort de deux éléments des forces armées, et d’une habitante tuée par balles. Elle était âgée de 23 ans, et mère de trois enfants. On dénombrait de part et d’autre, de nombreux blessés.
Huit heures après ces affrontements, des renforts militaires envoyés de la capitale pour récupérer les corps des militaires tués, lancèrent une véritable chasse à l’homme pour tenter de trouver les responsables de la “révolte”, procédant à des arrestations massives. Il y eut 90 arrestations et les médias ont largement diffusé les images de la longue file des paysans, dont trois femmes, arrêtés, attachés et forcés de s’agenouiller face aux militaires lourdement armés. Emmenés à la prison de Miarinarivo pour enquête, 17 ont été maintenus sous les verrous, et le reste fut libéré.
Tous ces prévenus ont dénoncé les mauvais traitements qu’ils ont subi durant leur détention : passages à tabac, tortures, humiliations telles que la mise à nu, et l’usage de la force pour qu’ils procèdent entre eux à des attouchements, etc...
Ces agissements contraires aux droits humains, ont soulevé une vive réprobation au sein de l’opinion : des partis et mouvements politiques tels l’AKFM, le Manaovasoa, le Masters, etc.. des organisations non-gouvernementales, telles que le “Comité National pour la Défense des Droits de l’Homme” (CNTM), “L’Association SOS aux victimes du non-droit”, ont rendu publiques leurs condamnations de tels actes.
Mais, outre, ces graves atteintes aux droits humains, ces tragiques évènements d’Ankorondrano-Analavory interpellent tout un chacun sur la complexité de la propriété foncière dans la Grande Ile. Le droit coutumier, les traditions, le métayage, l’histoire, la multitude des textes souvent incompris par le citoyen, expliquent les nombreuses contestations des décisions de justice, censées faire respecter le “droit à la propriété”. Ces évènements expliquent aussi, l’opposition de larges fractions de la population, à la décision de Marc Ravalomanana, en 2003, autorisant les étrangers à acquérir des terrains à Madagascar.
L’établissement d’une nouvelle législation foncière à Madagascar est devenu une exigence majeure. Elle devrait toutefois prendre en compte l’attachement très fort du Malgache au “Tanindrazana” (terre des ancêtres qui signifie aussi Patrie).
Antananarivo,
Bernard Yves
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Messages
26 octobre 2007, 01:50, par TURPIN MARCEL
Bonsoir ;
je vais vous apporter mon temoignage à cet article !
Je suis né sans un village de la cote ouest malgache et ma mere avait hérité plus de 7 hectar de rizière de son defiunt père. Quant elle étéit encore jeune c’est son cousin qui a géré le foncier. Ce dernier a vendu des parcelles à des personnes allors qu’il n’avait pas le titre foncier. Des année plus tard ma mère a eu une décision favorable du tribunal pour récuperer nos rizière. maisles gens ne veule pas partir. la decision de justice n’a pas été apliqué ni respecter. Comme c’était une femme seule, les autres l’ ont ménacée et elle n’a plus remis les pieds sur son propre terre.
Après avoir fait des études, je suis retourné au village pour demander la restitution des terrains : les fokonolona et le conseille du village reconnaissent que nous avons été spoliés et demandent aux "occupants" de nous rendre le terrain ! Mais ces derniers n’ont pas bouger les petits doits.
J’ai donné aux occupants un temps de reconcilliation et de nous rendre à l’amiable et avec le respect de la tradition malgaches nos biens fonciers. Ce delais prend fin dans un ans et je vais retourner à nouveau sur place pour leur demander de partir de leur propre chef.
Mais s’ils ne partent pas ; je ferai appelle à la force publique et qui sait la force privée dans le cas des fortes têtes. Ce qui est sûr ce que je ne me laisserait pas faire comme ma mère. Elle meurent de faim et c’est les autres qui se nourrissent des fruits de la terre de nos encêtres !!!
Merci