Les vertus du volontariat

24 janvier 2007

Envie d’être utile, d’aller vers les autres, d’appréhender davantage de cultures, de bénéficier d’une expérience professionnelle, pourquoi ne pas s’engager dans l’éco-volontariat ? Dans l’humanitaire ? Chez les Volontaires du progrès ? C’est ce que proposent des associations à travers le monde, et particulièrement dans la zone Océan Indien.

Contribuer à l’observation de cétacés, d’insectes, d’oiseaux de manière altruiste, c’est possible. L’écologie, disons-le, est le thème de l’année. Préserver l’environnement mondial, développer un tourisme raisonné, aider à la bonne vie d’associations de sauvegarde des animaux, bref, il y a beaucoup à faire, et chacun peut y contribuer par sa bonne volonté. Le principe est simple, il s’inscrit dans le cadre du bénévolat. On paie son billet d’avion, on participe aux frais occasionnés et on passe des vacances “solidaires”, encadré par des professionnels, cela va de soi. Actes scientifiques, opérations administratives ou encore guidage de touristes, c’est à vous de choisir. Peut-être même pourrez-vous faire montre de polyvalence, et exceller dans plusieurs secteurs d’activités. C’est toujours à vous de choisir.
A l’association Megaptera, créée en 1998 à Mayotte, les maîtres mots sont “recherche, éducation et conservation durable”, le but étant de sauvegarder le patrimoine mondial que sont les mammifères marins, et notamment la baleine. Leur champ d’action s’étend à Mayotte, à Madagascar, aux Comores, à Djibouti et à La Réunion. Avec l’appui d’éco-volontaires, elle assure la promotion d’un écotourisme baleinier durable, respectueux de la population de mammifères marins migrant dans la zone.
Vous êtes intéressés par la biologie marine ? Qu’attendez-vous ?

Eco-volontariat ou bénévolat équitable...

A Madagascar, bon nombre d’associations privilégient ces actes de bénévolat. Il vous suffit de vous connecter sur le Net pour vous en rendre compte. La moisson est grande et les ouvriers sont peu nombreux. Oui, il y a tellement à faire dans ce monde ! Les touristes “éco-volontaires” deviennent alors acteurs du développement d’un pays pauvre, apprennent un nouveau métier, découvrent un loisir utile, se familiarisent avec la nature. Observer les baleines, participer au comptage de dauphins, effectuer des prélèvements scientifiques pour la protection de telle ou telle espèce, c’est sûrement plus utile que jouer les vazas d’un temps en quête d’exotisme.
D’autres se lancent dans le tourisme solidaire, appuient des programmes agricoles dans des petits villages indigents, transmettent leur savoir-faire ou défendent le commerce équitable. La base est la même : il s’agit d’être volontaire. Plus que cela, c’est un pas vers l’acquisition d’une expérience originale. L’Homme ne peut se suffire de sa seule culture, il doit s’ouvrir au monde. Nous dirons même : les Réunionnais ne peuvent s’astreindre à leur seul bout de nombril. Notre savoir-faire peut s’avérer nécessaire au développement de nos pays frères. La Région Réunion a initié un vaste programme de Volontaires du progrès, bien plus évolué, puisque la collectivité prend en charge le déplacement des volontaires. Par ailleurs, ces derniers bénéficient d’un salaire. Travailler dans la zone Océan Indien est aujourd’hui à la portée des Réunionnais. Laissez-vous prendre...

Bbj


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus