
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat à l’Ecologie et au Développement durable
8 juillet 2008, par
Le ministre a insisté sur la dimension historique que revêt le congrès international organisé cette semaine à La Réunion.
Le ministre rappelle que « le plus grand réseau scientifique du monde, l’UICN ; le Parlement européen ; le Conseil de l’Europe ; la Commission européenne ; ainsi que 27 territoires intégrés ou associés à l’Union européenne se sont réunis à La Réunion pour essayer de peser sur le sujet de notre siècle ».
Les changements climatiques et la perte de la biodiversité sont en effet deux phénomènes qui sont une menace pour la survie de l’espèce humaine.
Jean-Louis Borloo note également tous les kilomètres parcourus par tous les participants à cette rencontre, ce qui souligne son importance.
« Cette semaine à La Réunion est cruciale », poursuit le ministre. Et d’ajouter qu’il faut que « la biodiversité soit perçue autant que le changement climatique ».
Jean-Louis Borloo revient alors sur une conférence ministérielle européenne tenue la semaine dernière sur le thème du “paquet climat”. Il s’agit de fixer de nouvelles règles pour 27 pays à un point tel que le ministre précise qu’« ensemble, les peuples d’Europe décident de changer le fondement de leur économie ». Et « nous n’avons pas d’autre choix que de réussir », ajoute-t-il.
Il s’agit de parler d’une seule voix au moment où le monde entre « dans une fenêtre de 7 ans », selon le Dr. Pachauri, directeur du GIEC, cité par Jean-Louis Borloo. Autrement dit, si le monde ne prend pas des mesures capables d’inverser la situation au cours des 7 prochaines années, « alors c’est l’irréversible ».
Cette prise de conscience doit passer par la valorisation du seul capital en « raréfaction permanente » : « le capital nature ». Il faudra donc changer « de mode de financement », afin de rémunérer ce « capital nature » pour en faire « une nouvelle valeur dans les échanges ».
Le ministre conclut son intervention en se disant « très touché que cette rencontre historique se tienne à La Réunion ». « Dans cette île qui a pris un tour d’avance dans la lutte contre les changements climatiques », dans l’île du « métissage humain irréversible ». « C’est dans cette île que doit se faire ce pas historique que nous devons soutenir ».
Manuel Marchal
An plis ke sa
• Maya Césari, vice-présidente de la Région
Un co-développement solidaire de toutes les îles
« Plusieurs projets sur la biodiversité sont en train d’émerger, avec une reconnaissance au niveau européen. C’est notamment le cas de NetBiome, qui vise à mettre en cohérence les politiques de préservation et de recherches sur la biodiversité au niveau des RUP et des PTOM.
Au niveau des énergies renouvelables, des contacts sont pris avec d’autres RUP, pour travailler sur la géothermie, ou les énergies de la mer. Les îles sont les plus fragiles face au changement climatique. C’est à l’ensemble de ces territoires de prendre leur avenir en main et d’échanger leurs expériences réciproques pour un co-développement solidaire entre les îles où qu’elles soient dans le monde.
La ministre du Groenland a fait part d’un témoignage poignant sur les conséquences du réchauffement. C’est grâce à de telles interventions que l’on peut mesurer concrètement l’importance de lutter contre les effets climatiques des activités humaines ».
• Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André
Des préoccupations communes
« Ce qui m’a beaucoup touché, c’est l’intervention de la ministre des Finances du Groenland. Près du pôle Nord, un pays de plus de 2 millions de kilomètres carrés peuplé de 50.000 habitants a les mêmes préoccupations que notre île, où vivent 800.000 habitants sur 2.500 kilomètres carrés. Cette convergence de vue, quel que soit l’environnement, géographique est une spécificité des îles ».
• Madeleine de Grandmaison, députée de l’Outre-mer au Parlement européen
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