
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Un autre traité constitutionnel européen est possible
9 avril 2005
Presque quatre cents personnes sont venues hier soir au grand meeting rassemblant les organisations syndicales, associatives et politiques pour dire non au traité constitutionnel européen, soumis au vote le 29 mai prochain. Derrière le non, un mot apparaissait souvent, celui de l’espoir en un autre projet de société plus social, plus solidaire, plus humain.
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Ils et elles sont seize à s’être succédé à la tribune de la salle Candin à Saint-Denis pour appeler à voter “non” au référendum sur le traité constitutionnel européen.
Chacun devait parler deux minutes, mais la verve et l’enthousiasme prenant le dessus, le meeting qui a commencé peu après 18 heures s’est terminé un peu avant 20 heures.
UDSR : "un non de désobéissance civile"
Le premier à prendre la parole, Emmanuel Hoarau, s’exprime au nom de l’Union des Démocrates et des Socialistes de La Réunion (UDSR). Affirmant que "le socialisme n’est pas le fonds de commerce du diktat parisien", il appelle à "un “non” de désobéissance civile, contre le “oui” de toutes les compromissions." Il ajoute : "nous ne voulons pas d’un “oui” à la marchandisation du monde et de l’homme. Entre un “oui” de droite et un “oui” de gauche, il y a un “oui” de trop. Nous voulons une Europe choisie et non imposée. C’est à vous de dire quelle Europe vous voulez."
MRC : "donner le goût des urnes"
Jean-Albert Tambouran, pour le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) : "il faut en priorité redonner le goût des urnes aux Réunionnais." Appelant à la vigilance, il dénonçait "la grandeur perverse de l’UMP qui fait croire que voter contre le traité c’est voter contre l’Europe."
ATTAC : "un catéchisme néolibéral"
Laetitia Marchais, pour ATTAC-Réunion, relevait "la portée historique" de ce référendum, "une occasion claire et prometteuse" de marquer "une crise de démocratie". Selon elle, "on nous avait promis que l’Europe démocratique couronnerait l’Europe économique et monétaire, il n’en est rien. Le but de ce traité est d’être OMC-compatible. Cette constitution n’est pas neutre, c’est un catéchisme néolibéral. ATTAC entre en résistance pour un non de gauche."
Les Alternatifs : "non à la résignation"
Denis Simonin faisait part de l’analyse des Alternatifs : "tous ensemble pour un non de gauche. Ce traité donne priorité au profit, à la concurrence libre non faussée, au dumping social. Nous demandons une autre Europe, celle des droits sociaux, des citoyens, de l’écologie, pas celle du MEDEF. Ce traité ne parle pas d’Europe sociale. Nous ne céderons pas au chantage, non à la résignation des partisans du oui."
AC : "négocier de nouveau"
Jean-Pierre Técher d’Agir contre le chômage (AC) s’est emporté : "Le traité, ni koné pa kosa néna dodan i di anou alé vote oui. Si le “oui” l’emportait, Raffarin n’hésiterait pas à l’exploiter comme un encouragement à aller plus loin dans la régression sociale. Pour le monde associatif, le “non” a une conséquence positive : négocier un nouveau traité, une nouvelle constitution. C’est un coup d’arrêt à la politique libérale sur l’ensemble de l’Europe comme en France. C’est le “non” de l’espérance, de la justice sociale, d’une société plus humaine, plus fraternelle."
MRA : "le travayèr i rès déryèr"
Venait ensuite le tour du président du Mouvement La Réunion Autrement (MRA), Alain Armand : "Akoz fo nou di non ? Nou di non pars lé pa bon pou nou. Akoz ? Pars i prépar pa nout lavnir. Nou lé pa kont l’Europe. Le traité i mèt dovan lé fors de larzan, le travayèr i rès déryèr." Il interrogeait ensuite les grands absents, le parti socialiste : "fodra lé fors de gosh i èsplik anou parkoman zot lé èk Chirac pou défann in traité i ékraz lo pti."
MARON : "réaliser l’unité"
Philippe Azéma, du mouvement MARON, n’a plus de doute : "Si l’unité se réalise, ils vont être battus. En face de nous il y a une constitution d’escrocs et de voleurs, c’est une escroquerie pour les travailleurs." Fustigeant "l’argumentation culinaire" et "coloniale" d’un parlementaire socialiste réunionnais il affirmait que "le Réunionnais est pleinement citoyen, il peut comprendre, il peut donner son avis et se battre. Ce traité européen ruine toute perspective de développement pour notre pays."
Radium : "sort dann fénwar"
Patrick Picardo expliquait que son mouvement, Radium, venu de Saint-Pierre tenait à être présent : "nou sort dann fénwar pour faire prendre conscience de l’importance du référendum. Ce traité ne nous apporte aucune garantie."
AID : "les élites ont trahi le peuple"
Véronique Veinberg donnait le point de vue de l’Association Initiatives Dionysiennes (AID) : "nous sommes venus dire avec fierté que nous sommes contre cette tentative de coup d’État. Il y a danger pour la démocratie parce que le peuple, par ce traité, renonce à sa souveraineté et la laisse à des institutions incontrôlées, soumises aux puissants. Une fois révélé ce que les élites politiques et médiatiques nous cachaient, les dangers mis au grand jour capotent, c’est le syndrome Dracula propre à l’OMC. Les “oui-ouistes” nous disent que ce vote n’est pas politique, mais le peuple comprend que tout est lié. Les élites ont trahi le peuple. Le “non” c’est la construction d’un espoir populaire."
PRS : "non-assistance à société en danger"
Membre du Parti Socialiste et de sa direction fédérale, Jean-Hugues Savigny confie le choc que lui a causé l’ultimatum du “oui”, "mais le traité n’est pas ratifié. Il n’y a pas lieu de se taire, d’autres ont choisi de se terrer, c’est de la non-assistance à société en danger." Il ouvre son cœur : "j’ai mal à mon parti, il s’égare. Sa direction a abdiqué dans cette bataille. 2007 aveuglerait-il à ce point ? Le PS a renoncé. On ne courbera pas l’échine. Il faut voter “non” sans état d’âme."
SUD Éducation : "stopper la stratégie de Lisbonne"
Dominique Bernard parlait pour SUD Éducation et affirme "un “non” syndical à cette constitution qui s’attaque aux conditions de vie et de travail. Cette compilation de traités se situe dans la lignée de la stratégie de Lisbonne, ordre de route de la destruction des droits sociaux du travailleur et des services publics."
MGER : "rien sur l’écologie"
Guy Ratane-Dufour a pris la parole pour le Mouvement de la Gauche Ecologiste Réunionnaise (MGER) : "Toutes les mesures libérales ont un caractère obligatoire et les textes sur l’écologie sont optionnels. Il faut s’opposer aux lobbies industriels. Le texte est en deçà des engagements prononcés à Rio. Il faut un système écologique plus soucieux de l’environnement, plus solidaire, et non pas un torchon ultra-libéral. Une autre Constitution est possible."
Agir pou nout tout : "le Diable vend de l’eau bénite"
Jean-Hugues Ratenon s’est exprimé pour Agir pou nout tout : "ce front uni annonce la victoire incontestable du “non” et montre la lucidité de ceux qui représentent La Réunion. Si le diable vous présente de l’eau bénite, est-ce que vous la prenez ? Le choix de la raison c’est de voter “non” à un traité qui remplace le droit à l’emploi par la liberté de rechercher un emploi. Attention danger, ce traité va booster la politique de casse sociale."
PSR : "ne pas céder à la peur"
Éric Delorme faisait partager la satisfaction de Priorité Socialiste Réunion. Il rejoignait la critique de MARON contre l’argumentation de Jean-Claude Fruteau : "le vieux ressort de la peur est utilisé pour capter l’attention et l’adhésion et bloquer toute émancipation. Comment dans le contexte de ce traité, favoriser l’emploi local et la prise de responsabilité ?"
CGTR : "le “oui” n’a pas d’argument valable"
Pour le secrétaire général de la CGTR, Ivan Hoareau, "l’agressivité des partisans du “oui” montre qu’ils n’ont plus d’argumentation valable. Ils font dans le catastrophisme. C’est le refus du débat, de la démocratie. Ils sont sous le coup de la pensée unique, formatée." L’organisation syndicale appelle à rejeter ce traité parce que "il conforte le libéralisme et veut le rendre irréversible. Ce traité casse et bride l’emploi comme les services publics. Il n’apporte aucune réponse aux inquiétudes des RUP face à l’élargissement européen. Toutes les politiques nationales sont liées à l’Europe. Il faut démasquer les imposteurs."
PCR : "une autre Europe est possible"
Élie Hoarau a été le dernier à prendre la parole. Prenant l’exemple de la réforme sucrière, le Parti Communiste Réunionnais démontre que "le projet de traité est inspiré par l’organisation mondiale du commerce qui prône la libre concurrence. Si ce projet de constitution passe, cela va accélérer la réforme du marché sucrier et toutes ces conséquences." Il faut voter “non”, car "ce projet est une menace pour notre production locale, artisanale, commerciale ou industrielle. C’est une menace directe pour l’emploi à La Réunion, ça va aggraver le chômage dans notre pays. Il n’est pas possible de dire oui. Ce projet est une attaque directe contre le service public qui devient un service d’intérêt général soumis à la concurrence. C’est une atteinte au principe d’égalité des citoyens qui pénalise les plus défavorisés."
Élie Hoarau terminait : "la campagne ne fait que commencer. Une autre Europe est possible, plus sociale, plus solidaire, plus soucieuse des RUP. La victoire du “non” ouvre la voie à cette nouvelle Europe."
Élie Hoarau a été invité à représenter La Réunion le 14 avril à Paris lors d’un grand meeting pour le “non” au Zénith. Avant ce rendez-vous, le 27 avril, l’OMC rendra sa décision sur l’OCM sucre ; un rassemblement de solidarité aura lieu à Sainte-Suzanne avec les planteurs le dimanche 24 avril. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Eiffel
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