Ainsi semblait-il absorbé dans sa lecture du magazine.
Je demeurais silencieux pour ne pas le déranger, mon regard traînant sur le bois vernis des parquets en natte, sur les meubles luisant de cire ; mes faibles connaissances en ébénisterie revenaient malgré moi : le grain du tamarin est plus affirmé, et le bois plus veiné quand il a traversé les cyclones.
Puis à nouveau, je m’attachais à l’encre de Chine qui me faisait face dans un simple cadre de bambou, non loin d’une photographie pastelisée qui (...)
Café-péi
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La coquille vide (4)
9 janvier 2019, par Jean-Baptiste Kiya -
L’Udjandja
2 juillet 2013D’aussi loin que pouvaient remonter les mémoires, des grands-pères en grand-tantes, le petit village de Moinatrindri, perché à flanc de coteau dans le sud mahorais, était connu parmi l’archipel pour sa spécialité à nulle autre comparable. Non qu’il se consacrât, avec art, à la confection des paniers tressés en feuilles de coco, à la sculpture des pirogues à balancier, à la préparation du sel par évaporation, à la récolte du riz repiqué, ou à la tenue de voulés en bord de mer un peu avant les élections (...)