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Errance animale
31 août 2011
L’année 2011 est une catastrophe en termes d’errance animale. C’est le constat fait par Denise Sula, présidente de la SPA (Société protectrice des animaux). Et ce, malgré les actions mises en place pour lutter contre l’errance animale. Dans une île où l’on estime qu’il y a 3 à 4 chiens par habitant, les différents acteurs de la lutte contre l’errance animale semblent dépassés par l’ampleur du phénomène d’abandon des animaux par leurs maîtres. En 2009, près de 11.000 chiens ont été euthanasiés et plus de 20.000 chiens ont été retrouvés écrasés sur la route. « C’est catastrophique », lance Denise Sula.
« L’année 2011 est pire que les autres », affirme la présidente d’association. En effet, pour Denise Sula, le constat est simple. « Nous sommes envahis par les chiens errants ». Pas de chiffre à l’appui mais une certitude, « les Réunionnais négligent de plus en plus leurs animaux », ce qui provoque la colère de la responsable de la SPA.
Jessyca Nagès responsable de SAPACA, la fourrière animale exerçant pour le compte de la Cinor, partage cette analyse. Son entreprise capture chaque année près de 2000 chiens par an. Dans l’Est, ce sont près de 1300 chiens qui sont capturés chaque année. Ce chiffre avoisine les 2800 dans l’Ouest. « 90% d’entre eux sont euthanasiés. Les 10% restants rejoindront le refuge animal de la SPA en quête d’un éventuel propriétaire », indique Jessyca Nagès. Une tendance inverse à la Métropole où seulement 10% des chiens sont euthanasiés.
Pourquoi cette tendance inversée ? La faute, selon les acteurs de la lutte contre les errances animales interrogés, à un manque d’implication des Réunionnais. « Il faut que les Réunionnais se responsabilisent. On ne prend pas un animal pour 3 mois ou 1 an pour l’abandonner ensuite », souligne Denise Sula, énervée. Une responsabilisation qui a du mal à se faire, à en croire Jessyca Nagès. « En 10 ans, les choses ont un tout petit peu évolué mais il y a encore du chemin à faire pour que le comportement des gens change », explique-t-elle.
Autre problème qui amène à l’euthanasie d’une grande majorité des chiens capturés, le manque de structure d’accueil. Le Nord et le Sud de l’île peuvent compter sur des refuges animaliers « mais ils sont bien trop petits pour accueillir toute la population », précise Denise Sula. Dans l’Est, des associations organisent l’accueil d’animaux mais il n’existe aucune véritable structure. Une carence qui sera palliée en 2013. La CIREST prévoit de construire un refuge animalier à La Plaine des Palmistes. Dans l’Ouest, il n’y a pas de refuge non plus. Un bâtiment devrait voir le jour en 2014. En attendant, « la SPA vient récupérer quelques animaux. Les autres sont euthanasiés », indique-t-on du côté du TCO.
Face à cette prolifération d’animaux errants, les communautés de communes tentent tant bien que mal de mettre en place des mesures. Elles proposent notamment à leurs administrés de faire stériliser et de faire tatouer gratuitement leurs animaux. Une mesure qui semble avoir un certain succès mais qui n’est destinée qu’aux personnes non imposables, ce qui ne satisfait pas Denise Sula. « Il faut lancer un plan de stérilisation massive des chiens », préconise-t-elle. « C’est le seul moyen de limiter le nombre d’animaux errants », insiste-t-elle, du moins jusqu’à ce que les comportements changent...
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