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Gel des dépenses de l’État pendant 3 ans
10 mai 2010
Le gel des dépenses de l’État au cours des trois ans à venir va poursuivre le démantèlement des acquis issus de l’application du programme du Conseil national de la Résistance, notamment dans l’Éducation nationale.
Le communiqué officiel publié jeudi 6 mai à l’issue d’un séminaire gouvernemental se fait l’écho de l’annonce faite par le Premier ministre, François Fillon, de geler les dépenses de l’État pour les 3 années à venir. « La politique de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux sera poursuivie dans la Fonction Publique de l’État », précise le site du Premier ministre. « Les dépenses de fonctionnement courant de l’État diminueront de 10% en 3 ans, avec une baisse de 5 % dès 2011 ».
L’Éducation nationale, premier ministère pour le nombre de fonctionnaires, continuera donc à voir disparaître 16 à 17.000 postes chaque année. On mesure aujourd’hui les conséquences néfastes de cette décision et on imagine hélas ce qu’elles seront demain avec toujours moins d’adultes pour accueillir, enseigner et éduquer les citoyens de demain.
La casse du service public, entamée depuis 2002, va s’amplifiant d’année en année. Les "solutions" apportées à la déliquescence d’un système économique mondial à bout de souffle tournent résolument le dos à la justice sociale lorsqu’elles proclament que c’est en supprimant les services publics qu’on parviendra à « redresser la situation ».
Tout au contraire, c’est en détruisant le patrimoine commun des citoyens que les gouvernements ne feront qu’aggraver la situation sur tous les plans.
Il n’est pas d’exemple dans l’Histoire d’un état de droit qui a réussi à se développer en gaspillant ainsi les forces vives, en les privant de leur droit à l’instruction, à la recherche, à la santé, au logement, au déplacement, à la sécurité, etc. Une politique de démantèlement systématique de l’État tel qu’il avait été conçu — pour rassembler tous les Français — par les auteurs de la Charte du Conseil national de la Résistance (15 mars 1944).
Or, si la France a connu trente années d’un développement incontestable, c’est grâce à l’application, même incomplète, des dispositions de la Charte du CNR.
Le 2 mars 2006, sur France-Inter, au cours de l’émission « Là-bas si j’y suis », Maurice Kriegel-Valrimont [1], ancien membre du Conseil national de la résistance (CNR), déclarait : « La preuve a été faite, l’investissement social est un investissement économique formidable ! Et c’est vrai, je n’ai aucune hésitation à le dire, les trente glorieuses n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas fait cette législation sociale. Historiquement, la chose est démontrée. On pouvait discuter auparavant, mais historiquement, on ne peut plus en discuter. C’est grâce à la législation sociale que les progrès ont été accomplis ».
Le 10 mars 2004, à la veille du 60ème anniversaire de l’adoption du programme du CNR [2], dans un appel signé par d’anciens membres du CNR rejoints par d’autres résistants [3], ils déclaraient : « Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie ».
Cette politique est d’autant plus inadmissible qu’elle contrevient au préambule de la 4ème République lui-même incorporé dans la Constitution de la 5ème République, loi suprême, matrice d’où doivent découler toutes les lois de notre état de droit. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes de notre époque que de constater la tenue régulière de séminaires, colloques et autres symposiums à l’issue desquels sont annoncées des mesures dont l’esprit, sinon la lettre, contrevient absolument aux dispositions du préambule annexé à la constitution de la 5ème République.
C’est malheureusement à ce moment — crucial pour l’avenir de La Réunion — que les dirigeants de la fédération du PS ont délibérément choisi de faire battre les seules forces organisées ayant un projet capable de résister à cette politique de démantèlement systématique de l’État. En faisant ainsi, en parfaite connaissance de cause, la courte échelle à un démolisseur patenté, les dirigeants socialistes contribuent à l’amplification d’un marasme économique aux répercussions sociales catastrophiques.
Jean Saint-Marc
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