
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
24 juillet 2013
La consommation d’alcool devient banale pour plus de 10% de jeunes de 16 à 17 ans de la population. Ces jeunes, pour la grande majorité encore scolarisés, montrent un état de la société où les possibles sont laissés pour faire place à l’insouciance et à l’irresponsabilité. Cette jeunesse est à la recherche de sensation forte.
Seize ans, cette classe d’âge est la plus exposée à tous les risques, elle est attirée par tout ce qui lui paraît inabordable et veut avoir la sensation forte. Mais ce sujet n’intéresse personne, pour le jeune, fumer est synonyme de liberté, d’émancipation, de plaisir. C’est aussi une façon d’être reconnu dans la marre des adolescents en vogue, et d’être à la mode. Le jeune essaie de se différencier de ses parents, il échappe à ce point d’appui et se lie à un groupe. Il se comporte comme un mouton qui suit ses pairs sans réfléchir, en bottant en touche, dans la contestation, le lien familial. Si cette recherche de sensation forte est ce qui inspire le plus les jeunes, il n’empêche que sous cet aspect, elle cache les maux qu’elle n’arrive pas souvent à exprimer. Il n’est pas un secret pour les spécialistes et pédopsychiatres que ces comportements mettent en avant leur mal-être qui vient soit des divorces et d’éclatement des familles, soit de l’incommunicabilité en famille ou de l’impuissance des parents à donner des règles de vie et de conduite aux enfants. Parfois, l’entourage ignore ou ne veut reconnaître la gravité de la consommation précoce d’alcool. Les parents souvent ne reconnaissent pas la gravité du comportement anormal des enfants qu’ils ne trouvent pas alcooliques, ils le justifient par de simples moments d’amusement où les enfants font la fête. Il semble qu’ils ne sentent pas venir le risque d’accoutumance et des dangers encourus.
En parler tôt et se faire aider
La jeunesse qui boit s’expose aux risques qui compromettent l’avenir éloigné du buveur surtout lorsqu’il devient un consommateur régulier et excessif. Il est menacé dans sa santé et qui peut constituer un coût excessif pour le contribuable. Il évolue dans un univers de violences familiales et publiques, il se croît endurant et ne pèse pas le pour et le contre, les conséquences comme la chute des performances scolaires, des grossesses suite aux rapports sexuels non désirés. Les parents doivent véritablement aider par l’éducation leur enfant, en mettant leur discours en cohérence avec leurs actes, il leur sera difficile d’interdire à leur enfant de boire quand ils sont eux-mêmes souvent en état d’ébriété, conduisant leur véhicule après une grosse consommation d’alcool. C’est en abordant tôt le sujet avec les jeunes dès 12-13 ans, avant l’entrée dans l’adolescence, qu’on est sûr de susciter des relations de confiance nécessaire pour les placer en état d’agir en connaissance de cause et d’avoir une attitude responsable. Toutes les occasions doivent permettre aux parents de parler et d’échanger avec les enfants, peu importe le lieu, des problèmes de beuveries des adolescents et des dérives pénales. Ce serait aussi l’occasion de leur faire sentir les effets de l’amitié et de l’unité dans l’amour familial. Après des tentatives d’échanges sur des questions positives de plaisir, de liberté, et de l’avantage à la pratique du sport pour satisfaire ses désirs de se prouver des choses en prenant plaisir dans la liberté, les parents pourront se faire aider en ayant recours au relais de professionnels et des structures spécialisées agréées par l’Etat.
Bienvenu H. Diogo
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