Catastrophe naturelle

L’Inde et le Népal touchés par un séisme

20 septembre 2011, par Céline Tabou

Un séisme de magnitude 6,9 s’est produit dimanche 18 septembre dans une région montagneuse à la frontière indo-népalaise. Celui-ci a fait trentaine de morts en Inde, au Népal et au Tibet, selon le dernier bilan établi hier par les autorités.

Selon l’institut de géophysique américain USGS, le séisme s’est produit dimanche à 18h10 (heures locales) (12h40 GMT) dans le petit État himalayen du Sikkim, bordé par le Népal, le Tibet et le Bhoutan. Le séisme a aussi été ressenti au Népal, au Bhoutan, au Bangladesh et dans les villes indiennes de Guwahati, Calcutta et la capitale fédérale New Delhi.

Le bilan devrait s’alourdir

Pour le moment, près de 7 personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans un district dans le Sud de la région autonome du Tibet (Sud-Ouest de la Chine), en Inde, 24 personnes ont perdu la vie, dont 15 dans le Sikkim et 9 autres dans des États indiens voisins. Selon l’agence Press Trust of India, citée par l’AFP, 9 autres personnes sont décédées dans d’autres États indiens, dont 1 dans un mouvement de panique dans l’État du Bihar et 4 dans l’effondrement d’une maison près de Darjeeling (Nord-Est). Cinq personnes sont mortes au Népal, dont au moins 3 à Katmandou, la capitale, dans l’effondrement d’un mur de l’Ambassade de Grande-Bretagne, selon la police.

Le séisme a causé des centaines de glissements de terrain qui ont perturbé la circulation, l’approvisionnement en électricité et en eau, ainsi que les services de télécommunication dans le district de Yadong, situé à 40 km du Sikkim, épicentre de ce séisme d’une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter.

Réunion d’urgence en Inde

Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a convoqué une réunion d’urgence avec l’Autorité de gestion des catastrophes nationales, afin d’organiser les secours. Le chef de son cabinet, Ajit Seth, a indiqué que des équipes de secours des États indiens voisins étaient envoyées dans le Sikkim.

L’épicentre du séisme était situé à environ 60 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale du Sikkim, Gangtok, qui a été plongée dans l’obscurité suite à une panne d’électricité lors du séisme. « Il n’y a pas d’électricité. Tout le monde est dehors, dans les rues », a déclaré sur la chaîne de télévision CNN-IBN C.K. Dahal, un habitant de Gangtok. Ce dernier a ajouté : « Nous avons tous couru hors de nos maisons, certains ont sauté par les fenêtres. On peut voir que des bâtiments se sont fissurés ». Le principal responsable politique du Sikkim, État le moins peuplé du pays, Karma Gyatso, a déclaré : « C’était un très fort séisme. Nous avons mis en alerte les forces armées et les paramilitaires ».

Céline Tabou

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