
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Délocalisations — 3 —
13 août 2012, par
Face à la mondialisation des échanges et à la pression de certaines puissances économiques internationales, des regroupements régionaux et intercontinentaux organisent la résistance à l’Occident.
L’Asie s’est réunie autour de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est), les pays émergents BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et en Afrique aussi, l’heure est au regroupement. La nomination de la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour du dernier Sommet de l’organisation. L’autre fait essentiel, ce sont les États africains qui ont décidé de se réunir pour construire une zone de libre-échange à l’échelle d’un continent.
Rattraper les retards économiques de l’Afrique
Conscients du retard de leurs économies, les dirigeants africains ont décidé de se réunir pour développer leur commerce national, interrégional puis international. L’objectif est de « stimuler les échanges commerciaux entre les pays africains », car il s’agit d’un « avenir prometteur qui va considérablement améliorer l’économie africaine et le processus de son intégration », a indiqué le communiqué publié du 18ème Sommet de l’Union africaine de février 2012.
La décision de lancer une zone de libre-échange continentale d’ici 2017 remet en cause les fondements de la pensée économique occidentale, qui veut l’exploitation des uns sur les ressources des autres.
Face à la crise économique et financière occidentale, les pays africains tentent depuis des années de promouvoir l’intégration économique sur le continent en créant plusieurs organisations économiques sous-régionales, dont la Communiqué de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou encore le Marché commun de l’Afrique centrale et australe (COMESA). Dans 5 ans, ces organisations formeront une zone de libre-échange.
Changer de discours
Cela ne fera pas les affaires de l’Occident. Comme le montrent les négociations des Accords de partenariat économique entre l’Europe et les pays d’Afrique, Caraïbe et Pacifique, la tentation occidentale est de diviser les continents en sous-régions.
Et quand l’arme économique ne suffit pas, il reste l’option militaire pour imposer un système ultralibéral. Ce sont les guerres ou les soutiens à des coups d’État, comme au Chili ou encore en Argentine, mais le bouleversement de l’ordre économique mondial, avec l’émergence des pays asiatiques ou encore la croissance des pays africains (4% de croissance en 2011), conduit maintenant les puissances occidentales à tenir un discours différent.
Les nombreux conflits commerciaux et économiques entre la Chine et les États-Unis montrent la baisse d’influence de l’économie américaine dans le système économique mondial.
En effet, la Chine est parvenue par sa position de 2nde puissance économique internationale à obtenir la clémence des institutions internationales telle que l’OMC. Les positions chinoise et africaine vont imposer de nouveaux échanges économiques et diplomatiques entre l’Occident et le reste du monde.
En effet, le continent africain a aujourd’hui la capacité de se développer sans les anciens colonisateurs, grâce à des partenariats avec les pays émergents qui ont mis en place une relation de « gagnant-gagnant ».
Céline Tabou
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