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Le développement durable : une priorité internationale

samedi 10 septembre 2011, par Céline Tabou


Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a insisté sur la nécessité d’un développement durable qui « permette à une humanité toujours plus nombreuse de vivre sans détruire la planète », a indiqué le communiqué de presse des Nations Unies.


A deux mois du Sommet de Durban sur le Climat, le secrétaire général de l’ONU met les bouchés doubles pour alerter les gouvernements sur la nécessité de mettre en place des politiques d’adaptation et de prévention du réchauffement climatique. En visite à Sydney, Ban Ki-moon a précisé qu’il fallait « établir la connexion entre les changements climatiques, la rareté des ressources naturelles comme l’eau potable ou l’énergie et les questions de santé, de sécurité alimentaire et d’autonomisation des femmes ».

Agir rapidement pour la planète

Mettant en cause la « compétition entre les communautés et les pays pour avoir accès aux ressources naturelles », Ban Ki-moon a pointé du doigt l’intensification de la migration environnementale qui va s’accélérer au rythme de la montée du niveau de la mer, des catastrophes naturelles transformant « la composition démographique et géographique de la terre ».

Au moment où se déroule le Forum des îles du Pacifique, parmi lesquelles certaines risquent de disparaitre du globe terrestre à cause de la montée des eaux, le secrétaire général a expliqué : « Le changement climatique est une réalité, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Des millions de personnes souffrent déjà de son impact. Une ressource est plus rare et précieuse que toutes les autres, il s’agit du temps qui commence à manquer. Lors des premières 50 années de ce siècle, la population mondiale va augmenter de 50% alors qu’il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre diminuent de 50% ».

Faire plus pour la planète

Rappelant les négociations faites en 2007 lors du Sommet de Bali sur le lancement du processus global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il a évoqué le Sommet de Copenhague, qui a été un échec, mais qui, selon le haut responsable, a permis avec le Sommet de Cancún de mettre d’accord les pays du monde sur l’objectif de limiter la hausse des températures à moins de 2 degrés Celsius.
Hormis l’absence de volonté politique de certains États, Ban Ki-moon a indiqué que la condition sine qua non pour la réalisation de ces projets est le financement. Celui-ci doit évoluer « du stade de concept au stade de réalité avec l’octroi rapide de financements et l’identification de modèles de financement sur le long terme ».

Voyant au-delà du Sommet de Durban, le secrétaire général a évoqué la Conférence “Rio+20” des Nations Unies qui aura lieu l’année prochaine. Cette conférence devrait être une occasion importante d’avancer dans ce domaine.

Céline Tabou


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