
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Sénat : « De fortes inégalités entretenues par les compléments de rémunération dans la fonction publique » –4–
6 août 2014
Dans une partie consacrée à la structure de l’emploi outre-mer, les auteurs du rapport du Sénat sur les niveaux de vie outre-mer constatent que les ouvriers ont en moyenne un salaire moins élevé qu’en France. Ce n’est pas le cas des cadres dont les salaires peuvent être majorés par des conventions inspirées de la sur-rémunération. Le rapport note également que les services constituent l’essentiel de l’économie des Outre-mer, un secteur très dépendant des transferts publics.
En 2010, le salaire net annuel moyen dans le secteur privé des DOM (hors Mayotte) s’élevait à 22 820 euros en équivalent temps plein (ETP), soit un niveau inférieur de 9 % à celui de l’hexagone.
Ce moindre niveau de salaire moyen résulte essentiellement de la structure particulière de l’emploi salarié domien, marquée par une faible proportion de cadres. Ceux-ci représentaient en effet de 8,5 % de l’emploi à La Réunion à 11,2 % de l’emploi en Guyane contre 17,2 % dans l’hexagone.
À l’inverse, les professions intermédiaires et les employés représentent une part plus importante de l’emploi salarié dans les DOM que dans l’hexagone.
Bien que les données 2010 et 2006 ne soient pas strictement comparables car provenant de sources différentes, certaines évolutions sont manifestes.
On constate que les effectifs ouvriers ont tendance à se contracter significativement dans les DOM, tendance semblable à celle perceptible dans l’hexagone. Au contraire, la tertiarisation des économies induit un accroissement des effectifs d’employés. Les effectifs de cadres progressent, sauf en Guyane. La proportion de cadres est également faible en Polynésie française avec 7,2 % des emplois en 2007.
Au sein d’un même segment d’activité, le niveau de salaire moyen reste cependant assez comparable. L’analyse des écarts de salaire par catégorie socioprofessionnelle montre en effet un niveau de salaire plus favorable pour les cadres dans les DOM, à l’exception de La Réunion. Il en va de même et dans une plus large mesure pour les professions intermédiaires dont le salaire moyen est supérieur dans tous les DOM à celui de l’hexagone.
Ce constat d’une situation salariale favorable aux cadres et professions intermédiaires prévalait déjà au début des années 2000. Cependant, les écarts constatés, tout en restant significatifs, ont tendance à se réduire.
Les niveaux de rémunération moyens des employés sont relativement proches. En revanche, avec un différentiel de 4,2 %, l’écart de rémunération est défavorable pour les ouvriers dans les DOM.
Deux raisons expliquent, selon l’INSEE, le niveau de rémunération plus élevé offert aux salariés les plus qualifiés dans les DOM. D’une part, face au déficit important de main-d’oeuvre qualifiée, les entreprises sont conduites à offrir des rémunérations plus attractives et à recruter sur le marché national. D’autre part, certaines conventions collectives locales fixent des majorations salariales dans les DOM par rapport au niveau hexagonal. Il en va notamment ainsi dans le secteur bancaire.
La structure de l’emploi dans les DOM est marquée par une prépondérance du secteur tertiaire non marchand, qui emploie 42,1 % des salariés contre 32 % dans l’hexagone. En Guyane, ce secteur emploie même plus d’une personne sur deux.
À l’inverse, l’industrie apparaît sous-représentée, contribuant à 7,2 % de l’emploi salarié seulement contre 13,8 % dans l’hexagone. Il convient toutefois de noter la place importante des industries extractives en Guyane.
L’agriculture est quant à elle plus présente dans l’emploi salarié des DOM, en particulier à Mayotte.
En 2006, les salariés du secteur public dans les DOM représentaient 30 % de l’ensemble des actifs contre 36 % pour les salariés du secteur privé, ces proportions s’élevant respectivement pour l’hexagone à près de 24 % et 59 %.
Les services constituent ainsi la principale source de création de richesse des économies ultramarines. Celles-ci demeurent très dépendantes des transferts publics.
À La Réunion, les services non marchands contribuent pour 36,7 % à la richesse de l’île, alors qu’ils ne représentent que 26 % du PIB hexagonal en 2009.
De même en Guadeloupe, les services administrés contribuent pour 41,4 % à la richesse de l’île, en croissance de 10 points par rapport à 1999. L’accentuation de ces écarts s’explique, selon l’IEDOM, par le rythme de croissance plus élevé des services administrés en Guadeloupe.
La Martinique apparaît également comme une économie qui repose sur le secteur public et parapublic. Les services constituent la principale source de création de richesse puisqu’ils représentent 83,7 % de la richesse produite en 2009 contre 79,2 % dans l’hexagone. Les services non marchands contribuent à 44,1 % de la richesse produite.
À Mayotte, le poids des administrations publiques représente plus de la moitié du PIB. Parallèlement à l’élévation des dépenses de personnel, la part du secteur public est en effet passée de 44 % en 2001 à 49 % en 2005 puis 51 % en 2009. Entre 2005 et 2009, les masses salariales de la collectivité départementale, de l’État et des communes ont augmenté respectivement de 29 %, 56 % et 89 %.
Le caractère attractif du secteur public dans les économies ultramarines s’explique en partie par le niveau des rémunérations servies. Pour autant, rapporté à la population de chaque territoire, le nombre de fonctionnaires n’apparaît pas sensiblement plus élevé que dans l’hexagone, et l’importance relative du secteur public résulte principalement de l’atonie de l’emploi privé.
En Polynésie française en 2010, le secteur public regroupe 22 % de l’emploi salarié, avec 15 % relevant de l’administration territoriale.
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