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Forum mondial de l’Eau
18 mars 2009, par
Le Forum mondial de l’Eau s’est ouvert lundi à Istanbul en présence de plus de 20.000 personnes sur une mise en garde : l’humanité doit impérativement protéger l’eau, alors que la croissance démographique et le changement climatique menacent les ressources. La population mondiale devrait passer de 6,5 milliards d’humains aujourd’hui à 9 milliards en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter. De plus, sa répartition est très inégale. Le changement climatique alourdit un peu plus un tableau déjà sombre.
« Il n’y a pas, pour l’instant, de guerres de l’eau, mais il y a une crise de l’eau », a résumé Laurent Stefanini, ambassadeur délégué à l’Environnement.
La population mondiale devrait passer de 6,5 milliards d’humains aujourd’hui à 9 milliards en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de mètres cubes/an, selon l’ONU.
On estime que la planète compte 1,4 milliard de kilomètres cubes d’eau, mais près de 97% de cette eau est salée. La majeure partie de l’eau douce est enfermée dans les glaciers ou dans les nappes phréatiques, ce qui ne laisse qu’une fraction disponible aisément pour la consommation.
La majeure partie des experts s’accordent à penser qu’il y a suffisamment d’eau pour la population du globe, mais que sa répartition est inégale. Selon l’Institut du Pacifique pour les études sur le Développement, l’Environnement et la Sécurité, les Américains du Nord ont accès à plus de 6.000 mètres cubes d’eau par personne et par an, stockés dans des réservoirs. En revanche, pour les pays africains les plus pauvres, ce chiffre tombe en dessous de 700 mètres cubes. En Ethiopie, on compte moins de 50 mètres cubes par an et par habitant d’eau stockée.
« A cet instant de l’histoire de l’eau, nous nous trouvons confrontés à un défi majeur : utiliser plus de ressources en eau et en même temps les protéger, les valoriser, les conserver et même les réutiliser », a averti Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau, co-organisateur de l’événement avec la Turquie.
Le changement climatique alourdit un peu plus un tableau déjà sombre.
« Il sera ressenti d’abord et avant tout à travers l’eau, que ce soit avec les sécheresses, les inondations, les ouragans, la fonte des glaces ou la montée des océans », a rappelé Mark Smith, qui dirige l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
La communauté scientifique prévoit « une intensification du cycle hydrologique à l’échelle de la planète », liée au réchauffement climatique. Le phénomène pourrait notamment se traduire par une augmentation des niveaux d’évaporation et de précipitation ; qui fait craindre aux Nations Unies des « répercussions sur la qualité de l’eau et sur la fréquence de phénomènes tels que les sécheresses ou les inondations ».
Le risque de pénuries d’eau et de catastrophes naturelles, qui pèse surtout sur les régions arides et semi-arides du monde, aura « un impact décisif sur les migrations », selon le rapport. Plusieurs centaines de millions de réfugiés climatiques pourraient quitter leur pays.
Fournir une eau potable et propre aux populations pauvres est l’un des plus gros enjeux posés par le développement. Dans ses objectifs du Millénaire, l’ONU s’était engagée, au début de la décennie, à « réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population qui ne dispose pas d’un accès durable à l’eau potable propre, et à des sanitaires de base ».
L’ONU indique que depuis 1990, 1,6 milliard d’habitants ont obtenu un accès à une eau saine. Malgré cela, près d’un milliard de personnes demeurent soumises à des pénuries d’eau potable saine.
Risham Badroudine
Les chiffres clés
• 67% : pourcentage de la population mondiale qui ne devrait pas avoir accès en 2030 à un système d’assainissement décent.
• 47% : pourcentage de la population mondiale qui vivra en 2030 dans des zones soumises à un stress hydrique important.
• 80% : pourcentage de maladies liées à l’eau dans les pays en développement.
• 3 millions : nombre de personnes qui meurent prématurément chaque année de maladies liées à l’eau dans les pays en développement.
• 70% : pourcentage de la consommation totale d’eau occupé par les activités agricoles (contre 20% pour l’industrie et 10% pour l’usage domestique).
• 3.000 : nombre de litres d’eau consommés quotidiennement dans les pays riches pour l’alimentation.
• 64 milliards : croissance annuelle en mètres cubes de la demande mondiale en eau douce.
R.B
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