Préparation de la COP27 : conférence de Bonn sur le climat
18 juin 2022
La conférence de Bonn sur le climat a rappelé l’urgence d’agir lors de la COP27 à Charm el-Cheikh en novembre prochain. Le plafond de 1,5 degré de réchauffement climatique depuis la période pré-capitaliste est la limite à ne pas dépasser inscrite dans l’Accord de Paris sur le climat qui s’applique depuis 5 ans. Ce plafond risque d’être dépassé au cours des deux prochaines décennies, ce qui aura des conséquences incalculables, à moins que des profonds changements politiques aient lieu.
La conférence de Bonn sur les changements climatiques s’est achevée hier après deux semaines de travail intense visant à progresser sur des questions techniques importantes et à préparer les décisions à adopter lors de la COP 27 à Charm el-Cheikh en novembre. La COP 27 se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre de cette année. Elle sera précédée de deux semaines régionales sur le climat. Il s’agit de la semaine du climat pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 2022, prévue du 18 au 22 juillet à Saint-Domingue, en République dominicaine, et de la semaine du climat pour l’Afrique, 2022, prévue du 29 août au 1er septembre à Libreville, au Gabon.
Lors de cette conférence, le cadre a été rappelé. Hoesung Lee, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies, a indiqué que les activités humaines ont réchauffé la planète à un rythme jamais vu au cours des 2 000 dernières années, ce qui place le monde sur la voie d’un réchauffement global de 1,5 degré Celsius au cours des deux prochaines décennies. Or, c’est précisément cette hausse de 1,5 degré qui ne doit pas être dépassée selon l’Accord de Paris sur le climat qui a été ratifié par la communauté internationale et qui s’impose à tous.
Sur la base des nombreux mandats issus de la COP 26, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Glasgow l’année dernière, des discussions ont eu lieu sur une série de sujets importants, notamment la nécessité d’une action climatique plus ambitieuse, de réductions plus importantes des émissions de gaz à effet de serre, d’une résilience accrue pour s’adapter aux effets du changement climatique et d’un soutien financier aux pays en développement.
Patricia Espinosa, secrétaire exécutive d’ONU Climat, a déclaré : « La communauté internationale n’a pas encore respecté son engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le financement de l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement. Et ces pays demandent une augmentation globale substantielle du financement, en particulier du financement de l’adaptation et des pertes et préjudices, qui est crucial pour construire un avenir plus durable et plus résilient. Lors de la COP 27, les progrès doivent être démontrés de manière claire et convaincante, tout comme l’alignement des flux financiers sur les objectifs de l’Accord de Paris ».
Les principales questions en suspens qui doivent encore être résolues concernent, d’une part, l’adaptation des bâtiments aux impacts inévitables des changements climatiques, qui incluent des vagues de chaleur, des inondations et des tempêtes de plus en plus fréquentes et intenses, et les pertes et préjudices, ainsi que le soutien financier nécessaire. D’autre part, d’importants travaux ont été lancés pour renforcer de toute urgence l’ambition et la mise en œuvre des mesures d’atténuation. Cela implique de développer beaucoup plus le recours aux énergies renouvelables, tout en modifiant les modes de production et de consommation afin qu’ils soient bien moins énergivores.
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Messages
18 juin 2022, 20:32, par Arthur
"canicules et inquiétudes" est le sujet de la tb émission sur France 5 ’ C dans l’air" avec des spécialistes invités, climatologues, journalistes scientifiques. Tout est dit avec des reportages d’aujourd’hui, où le record de température à Biarritz a été battu avec 43° ! Et la France n’est pas encore en été ! Comment allons nous vivre, et nos enfants dans 30, 40, 60 ans ? Une fournaise organisée ! Il faut au plus vite changer, arrêter le gaspillage, végétaliser les rues, les maisons, les écoles, enlevons le béton et le goudron inutiles et il y en a, il suffit de se promener en ville. vivre les arbres, les meilleurs climatiseurs naturels, mais c’est sur, il faudra de la patience, de l’amour du vivant, tout est lié, et demain, allons voter oté ! Arthur.
18 juin 2022, 20:47, par Maillot Joseph Luçay
Le climat s’est réchauffé de de 1,2° depuis le début du 19eme siècle jusqu’à nos jours et si nous prévoyons aujourd’hui une augmentation de 1,5° pendant les 20 prochaines années , cela veut dire que le réchauffement climatique s’est accéléré à un rythme que nous ne nous ne pourrons pas maîtriser si nous ne réalisons immédiatement pas un effort colossal pour le ralentir si ce n’est pour l’arrêter .
Cet effort doit être un effort mondial nécessitant de gros investissements pour faire reverdir les grands déserts de la planète , pour arrêter la déforestation des zones intertropicales, notamment en Amazonie ,en Afrique équatoriale , en Indonésie , et pour augmenter la surface consacrée aux forêts dans les régions tempérées du monde mais aussi pour les protéger contre les incendies qui seront provoqués par les vague de chaleur pendant lesquelles les températures pourront dépasser les 50°même dans les forets situées en bordure du pôle nord , au Canada , en Europe et en Russie .
Cet effort mondial doit porter sur la maitrise de la pollution de notre planète par tous les déchets que nous produisons . Au lieu d’enfouir nos déchets ou de les rejeter dans les océans nous devons mettre en place partout dans le monde des moyens de les recycler . Mais cela ne sera possible que si pays riches acceptent de financer les investissement nécessaires dans les pays pauvres où le mode de vie des populations est beaucoup plus polluant que dans les pays riches . Pour gagner la guerre contre la pollution , il nous faudra créer sans tarder une organisation internationale qui soit financée par un impôt mondial basé sur le PIB et la population de chaque pays et dotée de moyens de coercition pour faire appliquer une règlementation mondiale contre la pollution .
Cet effort mondial doit porter également sur la maitrise de notre croissance démographique , car si la population de la planète continue de progresser au rythme qu’elle a connu au cours des 50 dernières années, dans les prochaines 60 années elle aura doublé et s’élèvera à 16 milliards de personnes .Nous avons du mal a imaginé la pollutions produite par 16 milliards de personnes, mais elle sera beaucoup plus mortelle pour notre planète que celle que nous avons aujourd’hui avec nos 8 milliards d’être humains et tous les animaux qui leur sont nécessaires pour vivre.
Si nous ne stoppons pas tout de suite le réchauffement notre espèce sera en voie de disparition dans un futur très proche et notre planète ressemblera probablement à la planète Mars qui est appelée aujourd’hui la planète rouge mais qui a été probablement il y a très longtemps une planète bleu et verte comme notre terre puisque nous avons trouvé sur son sol des traces d’eau , qui est l’élément indispensable pour l’existence de la vie .Les terriens sont peut être des descendants des marsiens qui auraient pu venir sur notre planète lorsque leur planète s’est réchauffée mais actuellement il n’y a pas de planète refuge dans notre système solaire et si nous n’arrivons pas à maitriser notre réchauffement climatique nous disparaitrons tous riches et pauvres.