
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Rapport économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) sur l’Afrique/ERA 2023
13 décembre 2023
Le rapport contient des enseignements importants sur la manière dont les pays africains doivent intégrer le changement climatique dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance à long terme.
Les événements catastrophiques induits par le climat ont entraîné de graves crises humanitaires en Afrique. Entre 2000 et 2022, un total de 407,5 millions de personnes en Afrique ont été touchées par des catastrophes naturelles. Au cours de cette période, 4,2 millions de personnes se sont retrouvées sans abri, 53 610 personnes sont mortes et 52 205 ont été blessées.
C’est ce qui ressort du Rapport Économique sur l’Afrique 2023 (ERA 2023) qui sera rendu publique le 18 décembre 2023 à Abuja, au Nigeria.
Intitulé : « Renforcer la résilience de l’Afrique aux chocs économiques mondiaux », le rapport de la Commission économique pour l’Afrique montre que les chocs climatiques sont généralement fortement liés avec la composante cyclique de la croissance du PIB et non avec la tendance à long terme en Afrique, ce qui suggère qu’une partie de la volatilité observée dans la croissance émane de chocs induits par le climat.
Une augmentation de la température au-delà d’un seuil de 0,7 degré entraîne une réduction de la croissance du PIB réel. Avec un changement de température de 1,8 degré, ce qui devrait être le cas d’ici 2030, si les tendances actuelles persistent, nous pourrions nous attendre à une baisse de 2 points de pourcentage de la croissance du PIB réel, ce qui éroderait les bénéfices des chocs positifs, tels que l’envolée des prix des matières premières, et amplifierait l’impact des chocs négatifs. En outre, les résultats préliminaires du rapport montrent que la fréquence des catastrophes naturelles augmente directement les niveaux de la dette publique. Une augmentation d’une unité des catastrophes naturelles pourrait conduire à une augmentation de 0,25 point de pourcentage du ratio de la dette publique nette par rapport au PIB.
De manière plus significative, le changement climatique en Afrique tend à faire dérailler la réduction de la pauvreté et, dans certains cas, à détruire les moyens de subsistance de millions de personnes qui dépendent principalement de l’agriculture et des petites entreprises. Les sécheresses, les inondations, les gelées et autres événements naturels qui entraînent de mauvaises récoltes affectent le bien-être des ménages qui vivent dans les zones rurales et les petites villes. Selon le rapport, une augmentation d’une unité de la fréquence des catastrophes naturelles entraînerait une hausse de 4,4 % du pourcentage de ménages vivant dans l’extrême pauvreté.
Le rapport contient des enseignements importants sur la manière dont les pays africains doivent intégrer le changement climatique dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance à long terme. Le rapport préconise notamment une stratégie de développement pour les pays qui « tirent parti de leurs ressources naturelles de manière à stimuler la croissance économique tout en réduisant progressivement l’intensité de la carbonisation associée à l’activité économique, en particulier à la production, au transport et à la consommation ». Pour ce faire, il est nécessaire d’adopter une politique industrielle verte au cœur de la conception et de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement.
Pour financer cette transition vers la durabilité, le rapport recommande l’émission d’obligations vertes et bleues qui peuvent exclusivement orienter le financement vers des projets ayant des résultats climatiques et environnementaux alignés sur les objectifs de développement durable (ODD). Les échanges dette-nature envisagent des transactions sur le climat et la nature avec des impacts environnementaux positifs et peuvent également contribuer à la viabilité de la dette de l’Afrique et fournir aux pays un espace fiscal supplémentaire pour investir dans des actions de résilience et d’adaptation au climat. Le développement d’un mécanisme qui faciliterait le rachat de la dette et sa réémission à des taux moins élevés serait un facteur clé pour permettre aux pays de restructurer durablement les dettes existantes coûteuses et d’investir les économies réalisées dans la résilience climatique.
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