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Train : déjà 10 ans de retard pour La Réunion à cause de Didier Robert
Quand le projet de Paul Vergès inspire en France
samedi 22 février 2020, par
Les gouvernements Sarko-Fillon puis Hollande-Ayraut ont aidé Didier Robert à couler le tram-train. Le rapport Philizot confirme que le tram-train était la bonne solution et que Paul Vergès avait, une fois encore, vu juste.
Rocade du Tampon, Continuité territoriale à la charge de l’État, Route littorale sécurisée, Tram-train, Énergie électrique produite grâce au différentiel de température (surface de l’Océan et grande profondeur), Co-développement Réunion-Madagascar, Université de l’Océan Indien, Maison des civilisations, etc, elle est bien longue la liste des destructions — par la seule volonté de Didier Robert — des innovations mises en place par Paul Vergès et qui — tram-train notamment — auraient donné à La Réunion les moyens d’une transformation de son économie (transition écologique) conforme aux attentes des Réunionnais. Et, par surcroît, respectueuse de l’environnement, indépendante des énergies fossiles, bref un atout pour les Réunionnais, un exemple pour l’UE et un encouragement pour nos voisins à ne pas se laisser berner par les "solutions" de type tout-automobile.
Et, cerise sur le gâteau, le rapport démontre que c’est à l’État qu’il revient d’assumer le financement des infrastructures (rail notamment).
De Paul Vergès â Didier Robert, les Réunionnais peuvent aujourd’hui constater qui avait vraiment La Réunion au cœur et qui a, par détestation partisane, goût de la gloriole, tout démoli et créé, du fait de sa légèreté, une situation d’endettement insupportable de La Réunion pour des décennies avec une route en mer inachevée.
Et maintenant que plusieurs Régions sont sur les rangs pour suivre les préconisations visionnaires de Paul Vergès, quand donc La Réunion pourra-t-elle disposer de ce mode de transport doux qu’est le tram-train ?
N’est-il pas plus que temps pour nous de reprendre ce chantier en mains, d’unir toutes les bonnes volontés et de replacer La Réunion sur la voie d’un développement original ?
Jean
Extrait d’un article du « Journal de l’environnement » paru le 21 février
En janvier 2019, l’exécutif avait chargé le préfet François Philizot d’établir un diagnostic des « lignes de desserte fine du territoire », communément appelées les « petites lignes ». Un an plus tard, les conclusions de ces travaux ont enfin été dévoilées... mais résumées en 9 pages seulement. Des pages qui reviennent sur les constats déjà dressés par le préfet : un réseau de petites lignes fortement dégradé (60%), des sous-investissements chroniques... Sans oublier un besoin de financement de 7,6 milliards d’ici à 2028. Le rapport avance aussi les pistes (connues elles aussi) censées redresser la situation : nécessité d’apporter des réponses différenciées selon les régions, développer le train léger...
Rien de nouveau à l’horizon ? Le gouvernement a toutefois présenté, le 20 février, ce qui ressemble à un programme de sauvetage des petites lignes de trains. Comme préconisé par le préfet Philizot, l’exécutif va diviser en trois catégories les 9.137 kilomètres de petites lignes et reprendre à sa charge une partie du réseau. Les dessertes les plus importantes rejoindront comme prévu le réseau structurant de SNCF Réseau à hauteur de 100 %. Jusqu’ici, elles étaient financées par l’État et les régions. Ce qui permettra à ces dernières, qui continueront de financer certaines lignes, de récupérer de précieux deniers. Des dessertes relèveront toujours du cofinancement classique des contrats de plan Etat-région (CPER).
Jean-Baptiste Djebbari, a aussi présenté le programme « train léger ». Objectif : créer un cluster d’entreprises dont la création : « vise à faire évoluer les normes de dimensionnement et de sécurité ferroviaire. Elle permettra de simplifier les caractéristiques des matériels roulants (baisser la charge à l’essieu pour moins user la voie). Il sera aussi question d’expérimenter de nouvelles techniques de travaux et de maintenance (par exemple, la voie sur bitume plutôt que la voie sur ballast), etc. », peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire. Objectif : économiser sur la consommation et sur l’usure des voies et jusqu’à 30 et 40% des coûts cumulés selon le secrétaire d’Etat aux transports.
Messages
22 février 2020, 20:11, par Arthur
10 ans de perdu, comme le chantait si bien Barbara, "le temps perdu ne se rattrape guère". Vivement l’alternance, que l’on redevienne raisonnable, innovateur, courageux ! Je suis pour le train, de Ste Rose à St Joseph, les transports en commun, gratuits, par câbles aussi, téléphériques de St Denis puis entre St Leu et Cilaos. Côté énergies, un mix entre la géothermie, le vent, la houle, le soleil, en deux mots, des sources locales, qui feront donc économiser le transports et la pollution jusqu’ici, inépuisables et gratuites, qui dit mieux ?
Avec tous ces efforts nécessaires, attendus par tous, les futures générations comprises, je suis persuadé que la Réunion aura une meilleure image qu’aujourd’hui. En effet, quoi dire quand des visiteurs, de la familles, des réunionnais installés en métropôle, à l’étranger, en passant sur la Réunion pour des congés, de la découverte, s’aperçoivent que la nature est saccagée, où sont les beaux papillns tropicaux, les bichiques de jadis ? Si on part en radonnée, on tombe sur des encombrants abandonnés volontairement dans les ravines, carcasses de voitures, d’électroménager, vieux pneus, gravats, tôles rouillés, On s’étonne ensuite de la propagation des moustiques, vecteurs de la dengue, entres autres maladies.
Les gens n’utilisant pas les poubelles, les bacs de tri comme il se doit. Les collectivités ne faisant pas le nécessaire pour changer les choses, les mentalités, comme installer systématiquement, des bacs de tri à chaque arrêt de bus, dans les gares routière, les lieux publics, centres commerciaux, aéroports ; qu’est-ce qu’on voit y actuellement en attendant le bus ?
De minuscules poubelles, quand il en reste, sinon, il ne reste plus que leurs supports, devenu inutiles, où tout est mélangé, mouches comprises parfois aussi, quand ce n’est pas laissé sur le sol, cannettes, barquettes, pailles, bouteilles, emballages divers et variés, et même des couches pour bébés, sur le sable des planges déjà pas très propre avec les mégots abandonnés. Il faut savoir qu’un seul pollue 500 Litres d’eau avec tout les produits chimiques dangereux qu’ils contiennent comme l’arsenic, un véritable poison dans les deux sens du terme ! Osons changer, osons penser à demain, enfin !
Arthur qui tousse en vélo à cause des microparticules cancérigènes des fumées des moteurs diésels, pas beaut tout ça, si, hélas, pas vraiment beau !
26 février 2020, 14:03, par Picot
Mon cher Paul. Reviens , ils sont en train de perdre la tête.