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Turbulences dans le ciel de La Réunion
25 février 2015, par
C’est la fin de la triple présidence pour Didier Robert, il est contraint de céder celle d’Air Austral, compagnie aérienne. Il a reconnu hier publiquement qu’une recommandation de la Chambre régionale des comptes met le doigt sur le cumul de la présidence de la Région Réunion et de celle d’Air Austral. La SEMATRA, actionnaire à 98 % d’Air Austral ne se retirera pas, mais qu’en sera-t-il de la SEMATRA dans les mois prochains ?
Depuis 2012, Didier Robert, président de la Région Réunion, cumulait cette responsabilité avec celle de président de la SEMATRA, actionnaire à 98 % d’Air Austral, et de la compagnie aérienne. Cette situation pose manifestement un problème juridique. C’est la Chambre régionale des comptes qui vient de siffler la fin de la récréation. Les magistrats ont décidé de s’intéresser de près à l’actionnariat public à 98 % de la compagnie aérienne privée. Le président de la Région Réunion a déclaré que la Chambre régionale des comptes « pointe du doigt le fait que je cumule la fonction de président de Région, de SEMATRA et du Conseil de surveillance d’Air Austral avec des risques potentiels qui pèsent ». Didier Robert a donc dû annoncer hier publiquement sa décision de quitter prochainement la présidence du Conseil de surveillance d’Air Austral. Ce choix prend en compte « cette recommandation forte de la Chambre régionale des comptes ».
Mais est-ce la seule raison juridique ? Une question d’un journaliste a en effet jeté un froid. Le représentant du « Journal de l’île » a demandé si la démission de Didier Robert était la conséquence d’un courrier adressé par l’Union européenne aux présidents de la Région Réunion et du Conseil général. D’après notre confrère, le contenu de cette missive demande aux deux collectivités de quitter l’actionnariat d’Air Austral. Didier Robert a tout d’abord affirmé ne pas avoir été le destinataire de cette lettre. Devant l’insistance du journaliste qui a indiqué que ce courrier avait dû être envoyé depuis plusieurs mois, le président de la Région a fini par dire qu’il n’a pas reçu cette lettre. Dont acte.
Le rapport de la Chambre régionale des comptes sera présenté à l’occasion d’une assemblée plénière de la Région Réunion le 10 mars prochain.
Un ancien cadre d’Air France va devenir PDG
Auparavant, Didier Robert avait pu donner quelques éléments de la feuille de route.
Concernant Air Austral, cela va se traduire par une réforme de sa gouvernance avec la création d’un conseil d’administration en lieu et place du Conseil de surveillance et du Directoire.
« Cela amènera la SEMATRA à désigner des administrateurs pour siéger dans ce Conseil d’administration », a dit le président de la Région. Avec 98 % du capital, « la SEMATRA sera par le nombre de ses représentants très largement majoritaire ». Le président de la Région précise que « les membres actuels du Conseil de surveillance se retrouveraient en tant que membres du Conseil d’administration avec des bémols. Je ne serai plus membre de ce Conseil d’administration, Jean-Louis Lagourgue ne sera plus administrateur. Nassimah Dindar non plus ». Jean-Louis Lagourgue et Nassimah Dindar sont respectivement vice-président de la Région Réunion et présidente du Conseil général de La Réunion. Autrement dit, les élus ne siègeront pas au sein du futur Conseil d’administration. Didier Robert reste président de la SEMATRA.
Conclusion : « Marie-Joseph Malé a vocation à assumer les plus hautes fonctions au sein de Air Austral nouvelle gouvernance. Une assemblée générale extraordinaire est prévue le 16 mars, elle sera l’occasion de valider l’évolution statutaire. Elle sera suivie par un Conseil d’administration qui validera une présidence qui aura aussi la direction générale », dit en substance Didier Robert. En clair, l’ancien cadre d’Air France est fortement pressenti pour devenir le premier PDG d’Air Austral. Crée pour désenclaver La Réunion, Air Austral sera dirigée par un ancien cadre d’Air France, un comble.
En attendant, l’hypothétique actionnaire devant réduire la part de la puissance publique dans le capital reste un serpent de mer. Cette démarche était à l’ordre du jour voici 3 ans, au moment où Didier Robert s’était octroyé la présidence d’Air Austral. Elle se poursuit « sans précipitation inutile ».
En conclusion, le président de la Région a jugé bon de préciser que « la SEMATRA aura des représentants qu’elle désignera » dans le Conseil d’administration. Il a dit aussi qu’« en aucun cas n’est envisagé le retrait de la SEMATRA ».
Néanmoins, la composition du futur conseil d’administration d’Air Austral ne manquera pas d’originalité. En effet, le président de la SEMATRA, actionnaire à 98 % d’Air Austral, n’en fera pas partie. De plus, tous les élus régionaux ou départementaux présents dans le Conseil de surveillance ne seront pas reconduits dans le futur Conseil d’administration alors qu’aucune élection n’est prévue d’ici la prochaine assemblée générale d’Air Austral. Or, la Région est l’actionnaire majoritaire de la SEMATRA, et le Conseil général détient 20 % du capital de cette SEM. Se pose alors la question de savoir qui représentera la SEMATRA dans le Conseil d’administration ? Cela d’autant plus que Marie-Joseph Malé a souligné que les futurs administrateurs auront d’importantes responsabilités à assumer.
L’absence des élus de la Région et du Département dans l’instance de direction stratégique d’Air Austral est sans précédent. Elle ouvre donc la porte à toutes les hypothèses sur l’avenir de la SEMATRA, actuellement actionnaire public à hauteur 98 % dans le capital d’Air Austral, compagnie aérienne de droit privé soumise à la concurrence internationale. Mais quid de la SEMATRA en cas d’arrivée d’un nouvel actionnaire ?
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