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Le refus d’être la compagnie pionnière du long-courrier low-cost pénalise Air Austral
13 avril 2021, par
Dans ce contexte de crise, le soutien de l’État et de l’Europe à Air France donne les moyens à la compagnie nationale française d’amorcer la restructuration du paysage aérien à La Réunion. Face à l’offensive tarifaire d’Air France, le modèle low-cost long courrier de French Bee donne les meilleures armes pour résister. Dommage qu’Air Austral n’ait pas été le pionnier qu’il devait être dans ce secteur, ce qui fait d’autant plus ressortir les véritables raisons du sabotage du projet qui devait permettre aux Réunionnais de voyager 30 % moins cher toute l’année sans subvention.
La lettre adressée le 29 mars à l’Agence des participations par les dirigeants d’Air Austral, Air Caraïbes, Corsair et French Bee alerte sur l’offensive commerciale d’Air France sur les destinations desservies par ces compagnies. Elle souligne une offre prévisionnelle d’Air France surdimensionnée en termes de capacité avec des prix bas. Cette offensive se situe dans un contexte : l’interdiction de nombreux vols domestiques en France. Air France est concernée par la fin des vols de moins de 2h30 concurrençant une liaison par train à grande vitesse (TGV). Cette décision se fait dans le cadre de l’application de l’Accord de Paris sur le changement climatique. A distance égale, le rejet de gaz à effet de serre par passager est bien moins important par train que par avion.
La compagnie Air France ne peut rester les bras croisés face à la fermeture de lignes qui vont réduire le chiffre d’affaires de ses filiales spécialisées dans les vols domestiques. Il fallait donc s’attendre à un redéploiement.
Cette stratégie vise en particulier la desserte de la Caraïbe, de La Réunion et de Mayotte. Rappelons qu’à La Réunion, une politique clientéliste de distribution de bons de réduction pour l’achat de billets d’avion est un véritable pactole pour les compagnies aériennes. Avant la crise COVID-19, cela représentait plus de 40 millions d’euros d’aide de la Région Réunion aux compagnies aériennes desservant la France depuis La Réunion en vol direct ou avec escale par Maurice.
En proposant des tarifs plus bas et avec l’aide de la Région Réunion, Air France proposera un billet quasiment gratuit. Pour mener cette guerre des prix, Air France peut s’appuyer sur une aide d’État de 7 milliards d’euros, à laquelle s’ajoute une aide européenne de 4 milliards d’euros. Aucune autre compagnie desservant La Réunion n’a bénéficié d’un tel soutien public en raison de la crise COVID-19.
La lettre commune des dirigeants d’Air Austral, Air Caraïbes, Corsair et French Bee dénonce une « distorsion de concurrence » en raison de cet apport d’aides publiques au bénéfice de la compagnie dont l’État est actionnaire.
Dans le contexte de cette menace, des évolutions ont été observées. Corsair a changé d’actionnaire de référence, c’est donc une nouvelle gouvernance et une stratégie visant à maintenir son ancrage dans les Caraïbes et l’océan Indien. Du côté d’Air Austral, la Région Réunion via la SEMATRA va verser une énième aide de plusieurs dizaines de millions d’euros. Les projets d’ouverture du capital à un nouvel actionnaire de référence ne se sont pas concrétisés. Dans le même temps, Air Austral a dû se retirer du capital d’Air Madagascar, et la direction de la compagnie malgache lui échappe désormais.
French Bee peut pour sa part s’appuyer sur un modèle low-cost et des Airbus A350 permettant de réduire les coûts d’exploitation. Elle est sans doute la mieux armée pour s’aligner sur l’offensive commerciale d’Air France.
Dommage qu’Air Austral ait raté le coche quand elle avait la possibilité de développer une filiale low-cost long-courrier. L’arrivée de French Bee a montré qu’une compagnie pratiquant ce modèle n’avait pas entraîné la faillite d’Air Austral, mais une baisse des prix en raison de l’augmentation de l’offre. Cela réduit à néant l’argument principal évoqués par ceux qui ont torpillé le projet d’Airbus A380 de 800 passagers. Ce qui renforce l’idée d’un projet arrêté pour la simple raison qu’avec des prix plus faibles de 30 % toute l’année pour tout le monde, la politique clientéliste de Didier Robert sur les billets d’avion serait apparue tout de suite pour ce qu’elle est.
M.M.
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