
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Les pilotes prêt à faire grève pour une augmentation considérable, car ils savent que l’argent est là
16 décembre 2014, par
Dans son édition du 13 décembre, le Journal de l’île annonce que la baisse du prix du pétrole a un impact sur le prix du billet… en Polynésie. Rien ne bouge à La Réunion. Les compagnies interrogées ont des réactions convergentes. Il est donc clair que la première qui fera un geste pour les passagers obligera les autres à suivre. Les bénéfices sont là. Les pilotes d’Air Austral saisissent donc l’occasion pour demander une augmentation de 12 %. Qu’attend donc Didier Robert pour agir ? Le président du principal actionnaire d’Air Austral, de la compagnie aérienne et de la collectivité qui la subventionne va-t-il obtenir une baisse immédiate de 15 % pour que les passagers puissent bénéficier de la diminution du coût du kérosène ?
Air Austral défraie la chronique. Les pilotes lancent un appel à la grève du 19 au 22 décembre. Selon la direction, une de leurs revendications est une augmentation de 12 %. Cette somme peut sembler importante. Mais la demande a lieu dans un contexte. Le prix du baril de pétrole est en chute libre. Il entraîne celui du kérosène. Dans un article paru le 13 décembre, le « Journal de l’île » confirme une chute de 40 %, qui va se prolonger.
Le même jour, le journal algérien El Watwan soulignait que le baril était passé en dessous de 60 dollars. Cela a une conséquence immédiate : les bénéfices des compagnies aériennes montent en flèche. Le 10 décembre dernier, « les Echos » indiquaient que ces sociétés vont réaliser « le meilleur résultat » de leur histoire.
Observateurs très attentifs, les pilotes d’Air Austral sont au courant de ces changements. Ils demandent donc de bénéficier d’une partie de ces profits. Ils revendiquent donc 12 % d’augmentation. N’étant pas suicidaires, ils savent que cela ne mettra pas en péril l’équilibre financier de leur entreprise.
Il est clair que les passagers doivent profiter de cette manne eux aussi. Mais les compagnies aériennes qui desservent La Réunion ne l’entendent pas de cette oreille. Dans le même article du « JIR », Air France et Air Austral avancent des arguments pour justifier le maintien de leurs tarifs. Pourtant ailleurs dans le monde, d’autres compagnies ont commencé à répercuter la baisse du prix du pétrole sur celui de leurs billets d’avion. C’est notamment le cas en Polynésie, au sein de la compagnie soutenue par le gouvernement local.
A La Réunion, Air Austral est dans une situation particulière. Elle a à sa tête le président de son principal actionnaire, la SEMATRA. Ce dernier est également le président du Conseil régional, collectivité qui verse plus de 10 millions d’euros par an à toutes les compagnies desservant La Réunion sauf Air Madagascar, en échange d’une baisse du prix de 360 euros.
Autrement dit, le financeur public, l’actionnaire et la compagnie aérienne sont dirigées par la même personne. Ce triple président affirme qu’il est pour la baisse du prix du billet d’avion, et pour cela il n’a pas hésité à organiser une manifestation devant la préfecture.
Dans trois jours, les pilotes d’Air Austral vont déclencher une grève pour demander leur part du gâteau. Les passagers se feront-ils avoir en étant cloués au sol et en payant au prix fort le transport ?
Didier Robert dit qu’il est pour que les Réunionnais puissent avoir le droit de voyager plus facilement. Il est le président d’Air Austral, de son principal actionnaire et de la collectivité qui la subventionne. Qu’attend-il donc pour exiger d’Air Austral qu’elle baisse ses tarifs de 15 % ?
Le baril en dessous de 60 dollars
|
Bénéfices historiques des compagnies aériennes
|
Air Austral citée en « exemple »
|
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)