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L’attitude de la direction de la compagnie confirme la justesse de l’appel à la grève de tout le personnel
5 janvier 2017, par
Au troisième jour de la grève à Air Austral, les dirigeants ont refusé hier de recevoir une délégation des syndicats. Ils refusent que soit discutée une revendication clé, qui concerne tout le personnel et qui justifie l’appel à la grève lancé en direction de tous les salariés : « la fin d’un management trop autoritaire, directif et partial ».
Hier à Air Austral, c’était le 3e jour de grève. Une rencontre devait avoir lieu entre représentants des travailleurs et la direction. Les syndicalistes ont donc préparé une délégation représentative de toutes les catégories de travailleurs : personnels navigants commerciaux, personnel au sol et pilotes. En effet, le préavis de grève concerne des revendications communes à tous les salariés de l’entreprise. Le malaise social touche tous les services de cette société de plus de 800 salariés. Cela se traduit par un point clé du préavis de grève.
« De plus devant l’ampleur des désarrois, stress, charge de travail, fatigue, pressions sur le personnel sol et vol dont les conditions de travail ne cessent de se dégrader, devant la promesse non tenue de la fin d’un management considéré trop autoritaire, directif et partial.
L’UNSA AERIEN SNMSAC appelle l’ensemble du personnel de la compagnie Air Austral à cesser totalement le travail pour faire entendre nos justes revendications (…) l’appel s’adresse au personnel travaillant sur l’ensemble du territoire national du lundi 2 janvier à 00h01 heure locale de Saint-Denis de La Réunion pour une durée indéterminée »
Le préavis concerne donc tout le personnel, et c’est pourquoi une délégation composée de l’UNSA, de la CFDT et du SNPL a été composée pour rencontré hier la direction. Cette dernière a refusé, car elle estime que les points de discussion doivent porter sur les revendications des seuls personnels navigants commerciaux. Pour les autres problèmes, elle renvoie à des négociations entrant dans le cadre de protocoles de prévention de conflit. En conséquence, cette attitude veut imposer une vision catégorielle, et croit pouvoir empêcher l’union des travailleurs dans un large mouvement social.
Au lieu de rencontrer les travailleurs, la direction a diffusé hier à la presse un document transmis aux salariés qui vise à discréditer l’action de l’UNSA, syndicat qui a appelé à la grève. Elle a aussi adressé aux médias un communiqué où elle s’en prend de manière virulente aux grévistes, rejetant sur l’UNSA l’accusation du pourrissement du conflit alors que les faits montrent clairement que la stratégie de la direction mise sur l’enlisement, quitte à y mettre le prix.
En effet, force est de constater que les affrètements d’avions de compagnies étrangères se poursuivent. La direction affirme que cela coûte près de 800.000 euros par jour. Cette fuite en avant continue, et risque de mettre définitivement les finances de la compagnie dans le rouge. Cela amène les travailleurs à s’interroger sur les intentions des responsables de cette décision. Pendant ce temps, Didier Robert, président de la SEMATRA, l’actionnaire qui pèse plus de 90 % du capital, reste aux abonnés absents. De quoi là aussi se questionner sur la manière dont l’entreprise et le conflit social sont gérés.
Par ailleurs, le ton de la note interne à la compagnie transmise par la direction à la presse veut faire croire à un essoufflement du conflit. La réalité est bien différente.
Hier après-midi, une délégation de la CFDT est venue apporter son soutien. Des drapeaux du syndicat ont été fixés sur le grillage, devant le siège d’Air Austral.
Ainsi, les personnels au sol voudraient entrer dans la grève. Mais ils savent que s’ils décident de cesser le travail, ils seront remplacés au pied levé par des salariés de Réunion Air Assistance ce qui n’impactera pas la direction. Et compte-tenu du climat social qui règne à Air Austral, ils craignent ensuite des représailles.
Du côté des pilotes, Vivien Rousseau, représentant du SNPL, a indiqué que cette catégorie de personnel pourrait entrer dans l’action vendredi. Autrement dit, c’est toute la maison Air Austral qui est en train de brûler.
Il est d’ailleurs de plus en plus question des salaires des dirigeants d’Air Austral. Les travailleurs s’interrogent sur les critères de calcul de ces très hauts revenus. D’où de légitimes interrogations sur l’opacité dans la gestion, ce qui fait dire que la recapitalisation de la compagnie par la Région via la SEMATRA et la Caisse des dépôts et consignation est loin d’être acquise.
Sur tous ces plans, l’attitude de la direction confirme la justesse de l’appel à la grève pour tout le personnel pour faire respecter la promesse de la fin d’un management trop autoritaire, directif et partial. Elle fait regretter le remplacement de la direction historique de la compagnie par une équipe dirigée par un cadre venu tout droit d’Air France.
M.M.
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