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Enquête de l’INSEE
18 novembre 2022
En septembre 2022, à La Réunion, les prix augmentent de 3,9 % sur un an. C’est moins qu’en France hors Mayotte (+ 5,6 %). L’écart avec le niveau national augmente, du fait notamment d’une hausse des prix moins marquée qu’au niveau national sur l’alimentation et l’énergie.
À La Réunion, la hausse des prix sur un an est tirée en premier lieu par celle des prix des services (+ 2,5 %), qui contribuent pour 1,2 point à l’augmentation annuelle totale, particulièrement les services de transports (+ 37,1 % sur un an).
Dans l’alimentaire, les prix augmentent de 7,1 % sur un an, contribuant à hauteur de 1,1 point à la hausse annuelle totale. Les prix des produits frais y contribuent peu (0,2 point) mais augmentent de 13,9 % sur un an (+ 6,5 % pour l’alimentation hors produits frais).
La hausse des prix des produits manufacturés contribuent pour 0,9 point à la hausse sur
an, avec une augmentation de 5,0 % des prix de l’habillement et chaussures et de 3,7 % des « autres produits manufacturés ».
La hausse des prix de l’énergie contribue à hauteur de 0,6 point à l’augmentation annuelle, avec une hausse de 10,3 % des prix des produits pétroliers (+ 18,7 % au niveau national), et de 7,1 % des tarifs de l’électricité.
En 2015, l’écart des prix entre La Réunion et la France métropolitaine atteint 7,1 %. Cet écart résulte de deux visions des modes de consommation. Consommer le panier réunionnais en métropole coûte 3,6 % moins cher. À l’inverse, un ménage métropolitain qui fait ses achats habituels à La Réunion, débourse 10,6 % de plus qu’en métropole, soit un écart de prix qui s’est réduit par rapport à 2010.
Cet écart de prix s’explique en premier lieu par la cherté des produits alimentaires : pour un ménage métropolitain, les prix de l’alimentation sont plus élevés de 37 % à La Réunion, un écart stable par rapport à 2010. Les communications et la santé sont également plus coûteuses à La Réunion. Dans certains cas, l’offre de produits disponibles localement converge vers celle proposée en métropole (habillement-chaussures, électroménager, produits technologiques) ; cela a tendance à coûter plus cher au consommateur réunionnais. En revanche, les transports sont devenus plus abordables qu’en métropole.
L’Insee a mené une nouvelle édition de son enquête de comparaison spatiale des niveaux de prix entre territoires français (ECSP) en mars et avril 2022, dont les résultats seront publiés à la mi-2023. L’enquête permet de comparer les niveaux des prix à la consommation entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer, entre la province et la Corse et entre la province et l’unité urbaine de Paris, à produits aussi proches
que possible. Elle s’apparente donc à une enquête sur les parités de pouvoir d’achat (PPA) telle que la pratiquent Eurostat et l’OCDE. Des écarts de niveaux de prix seront calculés par grande fonction de consommation ainsi que pour l’ensemble de la consommation.
Les écarts seront calculés pour différents paniers de consommation, notamment ceux des départements et régions d’outre-mer et celui du territoire métropolitain pour mesurer l’impact des différents modes de consommation entre territoires. En outre, pour la première fois, il est prévu de calculer des écarts de prix par catégorie de ménages, en particulier selon leur niveau de vie.
Dans son avis du 4 juillet 2019 concernant le fonctionnement de la concurrence en Outre-Mer, l’Autorité de la concurrence présente différents facteurs qui expliquent ces écarts de prix :
- des taux de marge parfois élevés, mais qui n’expliquent pas à eux seuls les écarts de coûts ;
- le recours aux grossistes-importateurs et l’octroi de mer représentent une part importante du prix des produits ;
- un secteur de la distribution très concentré ;
- les accords d’importation, qui peuvent nuire à l’intensification de la concurrence en prix entre enseignes ;
- une production locale moins compétitive ;
- le commerce en ligne, facteur de désenclavement et de lutte contre la vie chère, mais qui souffre d’un retard de développement.
Dans son évaluation, l’Autorité s’est attachée à mesurer les effets des lois du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique en outre-mer, dite loi « Lurel » et du 28 février 2017 relative à l’égalité réelle outre-mer (EROM). Elle a notamment conclu que le bouclier qualité-prix, mis en oeuvre à la suite de cette loi dite Lurel, participe à combattre la vie chère.
Dans cet avis, l’Autorité formule une vingtaine de recommandations visant à dynamiser l’animation concurrentielle ultramarine.
L’indice des prix à la consommation n’est pas un indice du coût de la vie. Un indice du coût de la vie prendrait notamment en compte les coûts supplémentaires pour les ménages, résultat de l’apparition de biens et services qui n’existaient pas auparavant ainsi que des nouveaux modes de vie et de consommation devenus la norme. Aujourd’hui, le coût de la vie serait probablement plus important qu’il y a 50 ans car c’est la norme d’avoir un téléphone portable, le forfait associé, une voiture, un téléviseur, ce qui n’était pas le cas il y a 50 ans…
À l’inverse, l’indice des prix à la consommation mesure l’évolution des prix à structure de consommation constante. Le prix de tous ces biens devenus indispensables a baissé (ou bien leur qualité s’est considérablement accrue) et c’est cette baisse que l’IPC retrace. Le changement de structure de la consommation - l’achat d’un téléphone portable devenu indispensable à la vie de tous les jours - ou l’amélioration de la qualité de ces produits - les smartphones rendant beaucoup plus de services que les premiers téléphones portables - se traduisent par une augmentation de l’utilité du consommateur et pas par une augmentation des prix.
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