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Une nouvelle société pour le Chili après Augusto Pinochet
5 septembre 2022
15 millions d’électeurs chiliens ont voté le 4 septembre dans le cadre du référendum sur la nouvelle Constitution destinée. Si cette constitution est approuvée par les électeurs, elle remplacera celle qui datait d’Augusto Pinochet.
"Au Chili, nous devons résoudre nos différences avec plus de démocratie, jamais avec moins. Je suis très fiers que nous soyons arrivés jusqu’ici", a-t-il indiqué sur le réseau social, Twitter, le président de gauche Gabriel Boric
Le vote devrait soit finaliser la nouvelle Constitution , en cas de oui, soit suspendre, si le non l’emporte. Le processus de la nouvelle Constitution a été entamé après le violent soulèvement populaire débuté en octobre 2019.
Des manifestations ont lieu en réaction à des mesures d’augmentation des prix de services publics. Ces augmentations ont déclenché un vaste mouvement de contestation de la part de la population qui dénoncent les inégalités sociales que connaît le pays. La pandémie de Covid-19 a stoppé les manifestation au printemps 2020.
Les manifestations poussent la classe politique chiliennes à s’accorder sur l’organisation le 25 octobre 2020 d’un Référendum sur un changement de constitution ainsi que sur la convocation d’une assemblée constituante chargée de sa rédaction.
L’actuelle Constitution, rédigée sous Augusto Pinochet (1973-1990), est toujours, en dépit de plusieurs réformes successives, considérée comme un frein à toute réforme sociale de fond.
La proposition précise que l’État peut garantir aux citoyens chilien s le droit à l’éducation, à la santé publique, à une retraite ainsi qu’à un logement décent. Elle évoque le droit à l’avortement, une question clivante dans le pays où l’IVG n’est autorisé que depuis 2017 en cas de viol ou de danger pour la mère ou l’enfant. Il est également question des droits environnementaux ou encore la reconnaissance des peuples autochtones.
Cependant, une manifestation des partisans du "oui" ont réuni plus de 250.000 personnes le 1er septembre à Santiago lors de la clôture de la campagne officielle, contre à peine 400 pour les soutiens du "non". En dépit de cette démonstration de force, les sondages publiés dans les médias chiliens avances la victoire du "je rejette" la proposition de nouvelle Constitution.
"Beaucoup de jeunes vont aller voter, surtout dans la capitale, et ces jeunes sont pour le changement. Mais cela ne signifie pas" que le vote d’approbation va l’emporter car il est donné perdant "dans le sud et le nord du pays", a indiqué à l’Agence France Presse, Marta Lagos, sociologue et fondatrice de l’institut de sondage Mori.
Le nord et le sud du pays connaissent de graves problèmes de violence et d’insécurité. Dans le sud, des conflits ont éclatés autour de terres revendiquées par des groupes radicaux indigènes Mapuche. Tandis que dans le nord, l’afflux migratoire a suscité des problèmes de pauvreté et de trafic d’êtres humains.
Selon Marta Lagos, les partisans du "non" forment un groupe "très hétérogène" avec une forte fibre "populiste" alimentée par la "peur" de se voir dépossédés. A l’inverse, le camp du "oui" a été capable de comprendre comment "les nouveaux droits sociaux seront répartis", dit-elle.
"Il y a bien sûr toujours une possibilité que tous les sondages se trompent" et que le vote à Santiago "puisse compenser celui dans le nord et le sud" du pays, mais "je pense que cette probabilité ne dépasse pas 5%" de chances, assure-t-elle.
Cette dernière a assuré que le vote devrait être "un vote conservateur". Un rejet de cette proposition de Constitution ne signifiera pas pour autant le gel de toutes les réformes. Le nouveau texte et des "feuilles de route" ont déjà été élaborées, depuis un an par une assemblée constituante élue en mai 2021 et composée de 154 membres.
"Il y a un consensus sur le fait que la Constitution de 1980 n’est plus valable et que nous devrions passer à une autre" établissant de nouveaux "droits sociaux, politiques et économiques", a déclaré à l’AFP Cecilia Osorio, universitaire à l’Université du Chili.
Si le "non" l’emporte, le président Gabriel Boric a annoncé qu’il demanderait au Parlement de lancer un nouveau processus constitutionnel repartant de "zéro". Une nouvelle assemblée sera votée pour rédiger un nouveau texte.
Selon lui, le référendum de 2020, approuvé à 79%, a définitivement enterré la Constitution de l’ère Pinochet. Ainsi, si le oui l’emporte, la nouvelle Constitution entrera en vigueur dans 10 jours.
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