Billet philosophique

Le PCR ni « mort », ni « moribond » mais vivant et combattant

7 février 2020, par Roger Orlu

Ces derniers jours, à l’occasion des élections municipales du 15 mars prochain, des politiciens et commentateurs, collaborateurs et profiteurs du système néo-colonial qui domine et exploite le peuple réunionnais, ont qualifié le Parti Communiste Réunionnais de « mort » ou « moribond ». Que pouvons-nous répondre à ce mensonge de ceux qui veulent toujours « liquider » le « Parti réunionnais de la liberté », comme le nommait son fondateur Paul Vergès en 1959 ?

Jean-Pierre Marchau (EELV), Julie Pontalba (PCR) et Benjamin Thomas (PLR) aux côtés d’Ericka Bareigts.

Plusieurs événements récents ont prouvé que, malgré certaines trahisons d’égocentristes au détriment du bien commun, le PCR est toujours bien vivant et combattant au service du peuple réunionnais, dans le cadre d’une union sans exclusive pour un projet de développement durable du pays. Voir par exemple les beaux rassemblements qui se sont déroulés ces derniers jours à Saint-Louis avec Yvan Dejean, à Sainte-Suzanne avec Maurice Gironcel, à La Possession avec Philippe Robert, à Saint-André avec David Gauvin et Léopoldine Settama, à Saint-Denis avec Julie Pontalba et Éricka Bareigts, à l’Étang-Salé avec Gilles Leperlier et Jean-Claude Lacouture, au Port avec Firose Gador etc. ; sans oublier les soutiens exprimés par le PCR à Éric Ferrère aux Avirons, à Patrick Lebreton à Saint-Joseph, etc.
Selon les principes fondamentaux du PCR, ces alliances ne sont pas basées sur des ambitions personnelles en politique (avoir à tout prix tel ou tel poste) mais être candidat c’est une tâche militante que l’on assume à la demande des camarades. Autre principe : certes, il faut une détermination dans son engagement pour cultiver les valeurs humaines fondamentales comme la priorité au bien commun ; mais éviter le sectarisme et le dogmatisme pour cultiver l’ouverture aux autres, le dialogue, l’entente sur un projet partagé.

« Les aspirations du peuple réunionnais »

Ce projet, concernant les élections municipales, doit bien sûr avoir une vision communale et inter-communale mais aussi réunionnaise voire internationale, car le développement durable de La Réunion doit s’appuyer sur un projet global et cohérent sur le plan socio-économique anti-colonialiste et donc anti-capitaliste, mais aussi sur le plan environnemental, éducatif, culturel, démocratique, régional… C’est pourquoi Julie Pontalba, qui est intervenue au nom du PCR au meeting dionysien samedi dernier, a rappelé notamment que « la responsabilité des communistes, c’est la lutte contre la grande pauvreté » et elle a « fait le pari d’une ville fraternelle » en appelant à « voter et faire voter pour la liste Saint-Denis pour tous, conduite par Éricka Bareigts ».
Et comme l’a dit Élie Hoarau la veille au grand rassemblement pour Maurice Gironcel, « peuple de Sainte-Suzanne, merci à zot d’être venus si nombreux ce soir. Sa i prouv ke zot lé déterminé pour mener cette bataille des municipales. Nou toute, nou lé là avec Maurice Gironcel, nou soutien son komba. Bien sûr, parce que nou fait partie de la même formation politique, nou partage les mêmes combats ». Conclusion du président du PCR : « Maurice Gironcel porte et incarne des convictions sociales et environnementales fortes pour Sainte-Suzanne. Il porte un message fort pour La Réunion et les Réunionnais. Il a su porter ce message jusqu’au gouvernement lorsqu’il a été entendu sur l’urgence de proposer un projet nouveau pour La Réunion, octroyant des moyens à toutes les communes. C’est aussi cela être maire : défendre sa commune et porter haut la parole et les aspirations du peuple réunionnais ».

Roger Orlu

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