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Billet philosophique
9 février 2018, par
Comme on l’a déjà souvent dit dans cette chronique et comme le disent souvent beaucoup de Réunionnais, i fo nou koné ousa nou sorte pou konèt ousa nou sava. Et nous voudrions faire connaître cette semaine plusieurs exemples de travaux accomplis ces derniers jours par des chercheurs, historiens et autres penseurs réunionnais pour cultiver notre mémoire historique et en tirer des enseignements afin de construire ensemble un avenir meilleur.
À ce propos, nous allons d’abord citer les recherches menées pendant des années par Ghislaine Bessière et ses amis de l’association Rasine Kaf ainsi que l’historien Laurent Hoarau pour faire connaître, en clôture de la belle exposition ‘’Kan Déstin’’ le 31 janvier dernier, « Des camps à la ville » et « Kiltir des camps », à propos des camps d’esclaves à Saint-Denis. Une histoire qui illustre « le mépris de la classe bourgeoise envers les pauvres » ainsi que « la violence coloniale », selon les deux conférenciers, pour qui « l’absence de démocratie est coloniale » en soulignant la nécessité de « passer à des villes citoyennes et démocratiques ».
Dans cet esprit, l’historien réunionnais Bruno Maillard, a publié un texte très intéressant où il explique en détail pourquoi « le domaine carcéral Juliette Dodu doit être impérativement sauvegardé et consacré dans son ensemble comme le Mémorial du peuple réunionnais ». Et il ajoute notamment : « Ce sera aussi aux Réunionnais d’assurer la conception et la gestion de ce Mémorial en l’honneur de nos ancêtres pour être transmis en héritage à nos enfants. Faut-il encore que notre peuple soit suffisamment sensibilisé à la richesse de son passé pour envisager plus sereinement son avenir ».
Autre exemple de la sensibilité de nombreux penseurs réunionnais à cette problématique : la très belle tribune libre du Dr Israël Abemonty de Saint-Pierre, pour qui « le questionnement de notre passé est indispensable pour répondre en grande partie à nos malheurs d’aujourd’hui. Encore faut-il que nous ayons le courage d’aller jusqu’au bout et remettre en cause un système qui reproduit les mêmes injustices et inégalités d’hier et d’avant-hier ».
Il conclut : « ce système que l’on peut qualifier sans abus de langage de néo-colonial nous dépossède de notre capacité à agir sur notre destin. Une prise de conscience est indispensable pour gérer les accès de violence sporadiques qui agitent notre société et que nos responsables traitent par des demi-mesures plus ou moins démagogiques. Un jour elles ne suffiront plus. On ne sait ce qu’il adviendra ce jour-là. Il devient urgent de construire un nouveau monde réunionnais ».
Et pour aller dans ce sens, nous ne pouvons pas ne pas nous appuyer sur l’héritage militant à portée universelle transmis à son peuple par le fondateur du Parti Communiste Réunionnais et que nous rappelle le nouveau livre paru à ce sujet sous le titre : ‘’Paul Vergès en récit(s), analyses croisées d’une vie politique’’. Les échanges des trois co-auteurs de ce livre — Bernard Idelson, Brigitte Croisier, Geoffroy Géraud-Legros — avec le public samedi dernier lors de leur première dédicace ont montré à quel point cet héritage est apprécié.
Nous rappelons, comme cela est dit en dernière page, que « les auteurs proposent une analyse croisée d’un récit sociobiographique qui retrace son parcours : enfance érudite aux côtés de son frère Jacques Vergès et de son père Raymond Vergès, départ pour l’Europe auprès des Français libres, retour à La Réunion. L’itinéraire couvre ensuite soixante-dix années de vie politique de ce militant anticolonialiste qui a côtoyé les principaux leaders tiers-mondistes et mené mille combats politiques, de la revendication d’autonomie de son île à la lutte planétaire contre le réchauffement climatique ». D’où linportans la kiltir nout mémoir…
Roger Orlu
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